tzynn a écrit:Et bien quand je vois que Hoka Hey par exemple, fortement recommandé de tous les côtés, était en promo à l'achat à 2€99 dès le mois de sa sortie sur Izneo, et à 22,9€ dans le commerce, bein la différence est telle que ça fait réfléchir. Et quand je vois que des auteurs reconnus conseillent la plate-forme et disent y acheter régulièrement, le message du "oui mais les droits d'auteurs" devient difficile à comprendre.
toine74 a écrit:Ça, ce n'est pas un problème d'inflation ou économique, mais de mise en marché/distribution et de gestion des droits d'auteur.
tzynn a écrit:toine74 a écrit:Ça, ce n'est pas un problème d'inflation ou économique, mais de mise en marché/distribution et de gestion des droits d'auteur.
Oui et non, quand tu vois des bds à des prix de plus de 20€ et que de l'autre on te présente les mêmes au format numérique à un prix situé entre 10 et 60% du prix physique et bien l'inflation des prix du physique est telle que ça a tendance à pousser vers le numérique comme répondre aux budgets limités.
arsen33 a écrit:En ce moment circule l'idée d'un droit de suite sur la revente d'occasion est née. Espérons que cette loi ne sera jamais votée...
toine74 a écrit:Ça, ce n'est pas un problème d'inflation ou économique, mais de mise en marché/distribution et de gestion des droits d'auteur.
tzynn a écrit:Et bien quand je vois que Hoka Hey par exemple, fortement recommandé de tous les côtés, était en promo à l'achat à 2€99 dès le mois de sa sortie sur Izneo, et à 22,9€ dans le commerce, bein la différence est telle que ça fait réfléchir. Et quand je vois que des auteurs reconnus conseillent la plate-forme et disent y acheter régulièrement, le message du "oui mais les droits d'auteurs" devient difficile à comprendre.
Dans le détail, pour un livre vendu 20 € en librairie, la répartition de la somme entre tous les postes est la suivante :
TVA : 1,10 €. 5,5%
Auteur : 1,40 €. 8%
Diffusion : 1,40 €. 18%
Distribution : 2,20 €. 14%
Fabrication : 2,80 €. 14%
Édition : 4 €. 19%
Point de vente : 7, 10 €. 35,5%
tzynn a écrit:La réponse logique pour moi serait 1/3 auteur, 1/3 éditeur 1/3 point de vente dans le cas du numérique. Les promos à 3€ restent du produit d'appel, et pour une bd à 20€ physique ils demandent 10 à 12€ en numérique. Après pour les bds essentielles, le physique reste le must
dene a écrit:A priori les fdp pour les livres seront obligatoires et d un montant de 3e
Donc en gros si t as pas de librairie ou autres faut encore prendre une taxe suppl pour soi disant aidé les vendeurs physiques.
Faudra pas s étonner des chiffres de vente en baisse et de l augmentation du piratage par la suite
tzynn a écrit:toine74 a écrit:Ça, ce n'est pas un problème d'inflation ou économique, mais de mise en marché/distribution et de gestion des droits d'auteur.
Oui et non, quand tu vois des bds à des prix de plus de 20€ et que de l'autre on te présente les mêmes au format numérique à un prix situé entre 10 et 60% du prix physique et bien l'inflation des prix du physique est telle que ça a tendance à pousser vers le numérique comme répondre aux budgets limités.
toine74 a écrit:Sauf que l'inflation, ce n'est pas ça. Là, il y a deux produits différents : un livre physique et une offre numérique. C'est peut-être la même histoire, mais c'est tout. Après, oui, c'est la loi du marché, si un prix augmente, une partie de la demande va aller voir ailleurs (parce que c'est trop cher, la valeur n'est plus là, etc.). Simplement, il ne faut pas tout mélanger, l'inflation qui est apparue récemment ne "contrôle" pas les décisions de mise en marché de la BD (dans le cas qui nous intéresse). Le delta prix numérique/physique existait déjà avant.
(incidemment, ce n'est pas très honnête intellectuellement de comparer un prix d'appel artificiellement réduit au prix régulier (ton exemple sur Hoka Hey))
tzynn a écrit:...
Quant à mon exemple, si un éditeur est déjà prêt à brader son prix en numérique dès la parution en physique, c'est qu'il y a un souci qlq part, parce que plus personne ne gagne rien à ce prix là. Sauf peut être les lecteurs qui se prennent l'inflation de plein fouet d'un côté mais pas de l'autre.
tzynn a écrit:...
Après on peut s'arrêter à la discussion sur l'inflation, mais on va vite faire le tour: oui les prix augmentent, non tout le monde ne peut plus tout acheter. Puis on va tous se plaindre avec des exemples de prix qui ont augmenté, et on pourra fermer le sujet parce qu'on aura fait le tour.
xof 24 a écrit:Alors j'ai pris l'exemple donné par le site librinova (Oui , je cite depuis quel site je pique les propos qui ne sont pas miens)Dans le détail, pour un livre vendu 20 € en librairie, la répartition de la somme entre tous les postes est la suivante :
TVA : 1,10 €. 5,5%
Auteur : 1,40 €. 8%
Diffusion : 1,40 €. 18%
Distribution : 2,20 €. 14%
Fabrication : 2,80 €. 14%
Édition : 4 €. 19%
Point de vente : 7, 10 €. 35,5%
rayman2 a écrit:xof 24 a écrit:Alors j'ai pris l'exemple donné par le site librinova (Oui , je cite depuis quel site je pique les propos qui ne sont pas miens)Dans le détail, pour un livre vendu 20 € en librairie, la répartition de la somme entre tous les postes est la suivante :
TVA : 1,10 €. 5,5%
Auteur : 1,40 €. 8%
Diffusion : 1,40 €. 18%
Distribution : 2,20 €. 14%
Fabrication : 2,80 €. 14%
Édition : 4 €. 19%
Point de vente : 7, 10 €. 35,5%
Je ne sais pas qui a fait les calculs mais ils ne sont pas tous exacts :
1,4€ c'est 7% de 20€ et pas 8% et encore moins 18%
2,2€ c'est 11% de 20€ pas 14%
4€ c'est 20% pas 19%
Qu'est ce qui est juste le pourcentage ou la valeur en euros ?
alambix a écrit:Je ne vois pas en quoi cette loi est mal.
De plus en plus de lecteurs commandent via amazon car :
- la livraison est gratuite
- avec prime t'es livré le lendemain
Alors, certes, le petit libraire du coin te propose exactement la même chose, mais comme c'est bien connu, un lecteur c'est pressé, et qu'il est d'une urgence vitale pour lui de recevoir son bouquin en 24 h chrono (pour le lire 3 mois plus tard), on fait l'impasse sur le libraire.
De fil en aiguille, le libraire met la clé sous la porte. Ce libraire, il a une vie, une maison à rembourser, les cours de badminton du petit à payer et le voyage en Angleterre de la petite à financer.
Mais non, c'est pas le problème du lecteur qui veut son bouquin impérativement en 48h !
En plus, ce qu'il faut savoir, c'est qu'amazon ne prend pas à sa charge la livraison. Si Amazon l'offre aux clients "prime", c'est grâce aux bénéfices réalisés en volant les commerçants indépendant de sa marketplace.
c’est le libraire qui prend la marge la plus importante, entre 35 et 38%. "Cela peut paraitre beaucoup, mais en réalité, c’est très peu", tempère Benoit Dubois. "Souvenez-vous que le prix est unique, en moyenne, 16-17€. Il est fixé par l’éditeur. Le libraire n’a donc pas la possibilité de le vendre plus cher, sauf pour répercuter la TVA, qui revient à l’Etat. Le pourcentage est donc appliqué sur le prix de vente public HTVA. Avec cette somme, il doit payer son loyer, ses frais fixes et ses employés. En réalité, il lui reste entre 1 et 2% de son chiffre d’affaires total. C’est sans doute l’une des marges bénéficiaires la plus faible dans le secteur du commerce au détail"
rayman2 a écrit:alambix a écrit:Je ne vois pas en quoi cette loi est mal.
De plus en plus de lecteurs commandent via amazon car :
- la livraison est gratuite
- avec prime t'es livré le lendemain
Alors, certes, le petit libraire du coin te propose exactement la même chose, mais comme c'est bien connu, un lecteur c'est pressé, et qu'il est d'une urgence vitale pour lui de recevoir son bouquin en 24 h chrono (pour le lire 3 mois plus tard), on fait l'impasse sur le libraire.
De fil en aiguille, le libraire met la clé sous la porte. Ce libraire, il a une vie, une maison à rembourser, les cours de badminton du petit à payer et le voyage en Angleterre de la petite à financer.
Mais non, c'est pas le problème du lecteur qui veut son bouquin impérativement en 48h !
En plus, ce qu'il faut savoir, c'est qu'amazon ne prend pas à sa charge la livraison. Si Amazon l'offre aux clients "prime", c'est grâce aux bénéfices réalisés en volant les commerçants indépendant de sa marketplace.
Une première remarque : il faut penser que tous les lecteurs n'ont pas une librairie à portée de pieds ou de transport en commun comme dans les grandes villes : quand la librairie est loin (parfois plus de 50km) il faut prendre sa voiture individuelle ce qui n'est pas meilleur pour la planète si on veut utiliser cet argument.
Deuxième remarque : pour certains albums il ne faut pas trainer si on veut être certain de pouvoir en récupérer un, d'où l'urgence.
Troisième remarque : dire dans un forum d'Amazon qu'il vole les commerçants c'est accuser une société d'un délit, il faut des arguments pour ça sinon c'est de la diffamation publique.
Je précise que j'habite Paris, que j'achète mes albums neufs chez mon libraire CanalBD, que j'achète mes albums d'occasion par correspondance en payant des frais de livraison souvent pas négligeables mais je n'ai pas le choix, à moins de passer tout mon temps libre chez les bouquinistes (qui les vendent souvent très chers). Je ne suis pas un utilisateur fréquent d'Amazon mais si j'y trouve le livre d'occasion (ou de collection comme certains disent) que je ne trouve pas ailleurs je commande sans état d'âme.
Vacom a écrit:En Belgique francophone, le site librel.be offre une alternative intéressante à Amazon. C’est un réseau de librairies indépendantes. En gros, on crée un compte, on choisit ce qu’on veut acheter et la librairie souhaitée. C’est convivial et ça fonctionne très bien !
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