Sur une idée de Jérôme Hamon et David Tako (c'est en voyant les dessins du second que le premier a voulu bosser avec lui et qu'ils ont développé l'idée)
Le premier tome
Pandémie est une petite bombe.
De retour d'un voyage scolaire dans les marais de Louisiane, une classe de jeunes Canadiens se retrouve immédiatement plongée en plein cauchemar. Un mystérieux virus s'est répandu, transformant peu à peu les humains en inquiétants monstres végétaux. L'armée a pris le contrôle du territoire. Mis en quarantaine, forcés d'abandonner un des leurs, cinq d'entre eux décident de se rebeller. Fin du monde ou pas, ils resteront maîtres de leur destin...
Dense (64 planches pour un prix rikiki, 12,45€), nerveux et haletant, c'est bien plus qu'une mise en place.
Même si le point de départ (un virus se répand à vitesse grand V sur la planète) a souvent été utilisé, Jérôme Hamon accroche rapidement le lecteur et la générosité de Tako, ainsi que le séquencement et le rythme font le reste.
Pour vous faire une idée du style graphique, quelques planches sont visibles
ici.
Le Lombard ne lésine pas pour lancer cette série d'anticipation/post-apo :
Un extrait d'interview sur le FB de l'éditeur sur la genèse du projet:
À l’instar de leurs protagonistes, Jérôme Hamon et David Tako ont l’esprit de groupe, et avancent soudés ! À partir de 30 dessins sur Instagram, ils ont construit une histoire qui leur ressemble, se relançant sans arrêt la balle pour écrire une saga qui touche autant par son originalité que sa justesse de ton.
Interview, par Antoine M.
Comment avez-vous eu l’idée d’envoyer ces lycéens en “classe verte” ?
Jérome Hamon : Ce qui a inspiré le projet, c’est la rencontre avec David.
David Tako : Je viens de l’animation. J’avais un projet de court métrage en tête, dont j’avais montré quelques visuels en ligne. Jérôme m’a contacté sur les réseaux sociaux en me disant le bien qu’il en pensait et qu’il était intéressé par rejoindre le projet. Ça me disait bien d’avoir quelqu’un pour m’épauler. Il m’a convaincu qu’il valait mieux le faire en BD.
JH : Ce premier projet intéressait Gauthier Van Meerbeeck (NDA : le directeur éditorial du Lombard). Et puis, au cours d’un Inktober, David a développé ces personnages. Nous avons développé tout un univers autour. Lequel a encore plus séduit l’éditeur.
C’est une méthode peu orthodoxe !
DT : Je suis issu d’une tradition qui n’est pas uniquement dans le design, qui est aussi polyvalente en touchant à l’écriture. Tous mes personnages ont un background. Ici, j’ai décidé de profiter de cet Inktober pour les faire vivre jour
après jour. Je m’étais dit qu’au fur et à mesure, ces persos allaient commencer à plaire et à me plaire aussi. J’ai eu un accueil incroyable sur Instagram. Je suis passé de 4 000 à 15 000 followers. À la fin du mois, on s’est dit qu’on allait faire l’histoire
Le Facebook de la série avec vidéos de présentation des persos