Ah ? Et tu confondrais pas avec les câbles ?lusabets a écrit:Le retoucheur (…) a oublié des morceaux de queue de ce pauvre Marsupilami...
papyjulio a écrit:Petite question à des spécialistes du droit belge et/ou français. Je parle bien sûr de vrais connaisseurs de ce domaine (ce que je ne suis pas) pas de spécialistes de clavier (ce que je suis).
Est-il possible de céder son droit patrimonial en excluant toute reprise ? Autrement dit, de découper ce fameux droit en plusieurs parties (exploitation des oeuvres, création de nouveaux albums, etc.).
On parle souvent de Tintin mais j'ai l'impression que le cas est exactement le même que pour Gaston sauf que Moulinsart qui détient les droits respecte les volontés de Hergé comme semble l'indiquer cet article :
"Depuis sa mort en 1983, c'est Moulinsart qui gère les droits de l'auteur belge, et Casterman, éditeur français, continue d'éditer ses albums. Juridiquement, rien n'empêcherait Moulinsart de mettre des dessinateurs au travail sur de nouvelles aventures de Tintin, mais pour l'instant Moulinsart préfère s'en tenir aux propos d'Hergé (même s'ils ne sont pas corroborés par des dispositions écrites testamentaires)."
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Erik Arnoux a écrit:Ah ? Et tu confondrais pas avec les câbles ?lusabets a écrit:Le retoucheur (…) a oublié des morceaux de queue de ce pauvre Marsupilami...
Vicomte64 a écrit:Je n'ai pas encore donné mon avis
moi je n'achèterai pas
Je ne rentre pas dans le délicat dossier des "droits, pas droits, moral, commercial, etc."
J'achèterai pas, même si l'essai est très correct, parce qu'aujourd'hui cet univers d'employé de bureau, ça ne correspond plus à rien.
On verra peut-être un ordi sur un bureau pour faire moderne, ou alors on s'en tiendra scrupuleusement à l'univers de Franquin sans en rajouter quoi que ce soit...
Je m'en fiche.
Gaston, c'est daté années 60/70 ça n'est plus d'actualité. Rien de plus marqué que la guerre des parcmètres par exemple.
Si je les relis, et je le fais avec plaisir, c'est pour me replonger dans mon enfance, c'est ma madeleine de Proust.
C'est du pur Franquin, c'est vraiment une oeuvre personnelle, toute reprise ne me tente pas.
Et puis j'en ai ras le bol de ces éditeurs qui ne savent plus quoi inventer, nous considérant, en fait, comme des vaches à lait".
"Tu vas voir, coco, on va refaire du Gaston, ça va se vendre, ils vont se l'arracher "....
NON. J'ai vécu sans la reprise, je vivrai sans.
Alors je dis Zut. Sans moi.
tzynn a écrit:papyjulio a écrit:Petite question à des spécialistes du droit belge et/ou français. Je parle bien sûr de vrais connaisseurs de ce domaine (ce que je ne suis pas) pas de spécialistes de clavier (ce que je suis).
Est-il possible de céder son droit patrimonial en excluant toute reprise ? Autrement dit, de découper ce fameux droit en plusieurs parties (exploitation des oeuvres, création de nouveaux albums, etc.).
On parle souvent de Tintin mais j'ai l'impression que le cas est exactement le même que pour Gaston sauf que Moulinsart qui détient les droits respecte les volontés de Hergé comme semble l'indiquer cet article :
"Depuis sa mort en 1983, c'est Moulinsart qui gère les droits de l'auteur belge, et Casterman, éditeur français, continue d'éditer ses albums. Juridiquement, rien n'empêcherait Moulinsart de mettre des dessinateurs au travail sur de nouvelles aventures de Tintin, mais pour l'instant Moulinsart préfère s'en tenir aux propos d'Hergé (même s'ils ne sont pas corroborés par des dispositions écrites testamentaires)."
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On l’a mentionné en effet avant. Droit français et droit belge ne sont pas les mêmes. Sous le droit français, Dupuis aurait certainement raison, les ayants-droits ne pouvant bloquer les propriétaires des droits patrimoniaux que dans des cas précis qui dénatureraient l’œuvre originale. Dans le droit belge, les ayants-droits (du droit de paternité) ont un droit de veto fort mais qui ne peut aller que dans le sens souhaité par l’auteur originel. Ils sont de plus obligés de défendre la position du défunt, même si ce n’est pas la leur.
Ainsi si tout était français, Isabelle Franquin ne pourrait pas bloquer ce nouveau Gaston. Alors que dans le droit belge elle est elle-même obligée de le bloquer - même si elle trouvait l’initiative sympa - parce que son avis ne compte pas, seul compte celui que son père avait. La jurisprudence dit qu’elle n’a pas le choix, sous peine d’ailleurs de pouvoir elle même être poursuivie si elle ne respecte pas la volonté de son père.
Ce n’est pas la méchante ayant-droit versus les gentils amateurs de bd, c’est une imposition du droit qui va dans le sens unique de la volonté de l’auteur originel. Et si elle ne bloque pas ou ne va pas en justice, la jurisprudence indique d’ailleurs que globalement n’importe qui pourrait la poursuivre pour non respect des volontés de Franquin
ZanZan a écrit:Dupuis et I. Franquin devraient s'entendre pour UN album unique façon one shot. On lui accole le numéro 5 pirate et ça devient un petit morceau d'histoire cocasse qui aurait probablement fait rigoler le maître.
Ocatarinetabelatchixtchix a écrit:L'album R5 existe aussi dans l'ancienne collection
Ocatarinetabelatchixtchix a écrit:L'album R5 existe aussi dans l'ancienne collection
Remember a écrit:Ocatarinetabelatchixtchix a écrit:L'album R5 existe aussi dans l'ancienne collection
il a été publié après la page avec prunelle explicitant le cas de l'album 5 et après également le gag de tome et janry
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