ces 12 planches, je les ai enquillées 3 fois ce matin,
sans me poser de questions...
Oui, toi. Mais sur l'ensemble des lecteurs, qui le fait ça... Hein ???
En plus t'es dans une position volontariste, puisque tu viens sur le forum.
Mets-toi à la place d'un lecteur potentiel quelconque. En magasin, il va ouvrir le bouquin, soit il accroche, soit il accroche pas, combien vont reposer le bouquin au bout de 3 pages ?
Bon, certains, s'ils aiment le dessin et l'ambiance, vont le lire, et sûrement l'acheter.
Maintenant, mets-toi à la place de l'éditeur qui reçoit le projet. Parmi des dizaines d'autres...
C'est peut-être chiant ce que je dis, ça gâche un peu le plaisir de la lecture, mais c'est une des règles immuable quand on raconte une histoire... un moment ou un autre, il faut annoncer les intentions.
Là, Raoul corrige deux trois trucs sur ce point là, l'histoire prend une tout autre dimension.
S'il insiste sur la quête du garçon pour retrouver la fille, il corrige le coup de la différence forêt/ville, il gagne en puissance émotionnelle.
De 12 pages où l'on a deux persos séparés perdus chacun dans un environnement inconnu différent, on passe à 12 pages ou un garçon poupée part à la recherche de la seule personne qui lui ait montré de l'attention, bravant les obstacles, ce de manière claire...
Mais bon, Raoul il fait comme il veut hein