Fins de films memorables

[rahoul]

Message précédent :
Le troisième homme.

[LeJoker]

Mes suggestions sont meilleures que les tiennes.

Les titres sont soulignés.

[lobo]

- la fin de Folamour (Strangelove) avec le taré au Stetson qui chevauche la bombe atomique larguée...

C'est pas ça, la fin de Folamour. C'est une séquence dans la salle de guerre américaine où le Dr Strangelove se lève et dit : Mein Führer I can walk ! Suit une série d'images d'explosions nucléaires... C'est bien aussi comme fin.
Dans le genre fin de film / fin du monde j'aime beaucoup la fin de l'injustement méconnu Kiss me deadly de Robert Aldrich. Une mallette planquée dans un vestiaire de club de boxe contient le sort (funeste) du monde.

[rahoul]

Mes suggestions sont meilleures que les tiennes.

Les titres sont soulignés.

Ouais, ok, mais dans mon mien on entend la musique...

[silenttimo]

Un (assez) récent dont la fin m'a surpris :
- "arlington road" (1999, avec Tim Robbins & Jeff Bridges) ;

Chez Carpenter (et il y en a d'autres) :
- la très bonne fin de "The thing" (1982)
- la fin de "Halloween, la nuit des masques" (1978)
(même le discours final de "Los Angeles 2013" est, à mes yeux, excellent, nihiliste à souhait)

Trois plus anciens :
- "Carnival of souls" (1962, film fantastique peu connu)
- "la nuit des morts-vivants" de Romero
- "la maison du diable" de Robert Wise.
(trois films fantastiques beaucoup plus subtils que ce qui est généralement proposé aujourd'hui)

Deux encore plus anciens :
- "L'aventure de Mme Muir" (1947, de Mankiewicz avec Rex Harrison et Gene Tierney)
- "les rapaces" d'Erich von Stroheim : rarement une fin aura été aussi noire et désespérée.

Je pourrais aussi citer "les lumières de la ville" (1931) de Chaplin et "It's a wonderful life" de Frank Capra, car je pleure systématiquement à la fin de ces films.

[toque]

Whiplash, carrément ?

Moi aussi, je peux te balancer des films random.

Oui Whiplash ! J'appuie volontiers
Et j’enchéris même d'un La La Land

[nexus4]

Je vous ai parlé des Soprano ?

[Le Complot]

Pas vu Muir, mais de toute façon je sais que je dois voir les Mankiewicz qui me restent...

[nexus4]

Whiplash, carrément ?

Moi aussi, je peux te balancer des films random.

Elle est magnifique la fin de Wiplash. Jouissive.

[Coldo3895]

Moi j'aime bien les fins qui jouent sur l'ambigüité... Genre on n'est pas sûr de ce qui se passe...

Dans les films récents il y a Inception évidemment.

Et puis en remontant un peu, Total Recall avec Schwarzy... rêve ou pas ?

Et puis un très ancien que j'aime beaucoup... Les Anges aux Figures Sales (Angels with Dirty Faces), 1938, avec le grrrrrrand James Cagney !
Je raconte un peu...

[Révéler] Spoiler:

Cagney est un gangster - évidemment - et à la fin il se fait choper et condamner à mort. Son copain d'enfance, joué par Pat O'Brien, devenu prêtre et qui s'occupe d'enfants des rues, vient le voir en prison et lui explique que lui, Cagney, est devenu un exemple pour les gamins, qui veulent tous devenir gangster. Donc pour les "dégoûter" il faudrait qu'il fasse le lâche au moment de son exécution. Cagney refuse, dit qu'il est un vrai dur et qu'il ne mourra pas comme une chiffe. Sauf que... quand on vient le chercher, il se met à pleurer, à appeler au secours etc... et en effet le film finit sur les gamins qui se disent que gangster c'est pas si génial

Et du coup l'ambigüité reste totale... Cagney a-t-il fait semblant pour faire plaisir à son pote ou bien a-t-il vraiment craqué ?

On ne sait pas.

Et c'est bien.

[nexus4]

Ah ben dans le genre il y a K-Pax, où on sait toujours pas si

[Révéler] Spoiler:

Kevin Spacey est un alien ou un fou

[silenttimo]

Pas vu Muir, mais de toute façon je sais que je dois voir les Mankiewicz qui me restent...

Je crois que "the ghost & Mrs Muir" est son film le plus réussi. En tous les cas, pour moi, c'est l'un de ses 3 meilleurs films et celui que j'aime le plus.

Une autre fin assez sympa, c'est dans la collection de films pré-code de censure (avant 1935) "Forbidden Hollywood", le film "Frisco Jenny" de William Wellman.

Après "les ailes" (wings, 1927) qui reçoit le 1er oscar de meilleur film de l'histoire du cinéma, Wellman (qui tournera la 1ère version parlante de "l'appel de la forêt" en 38, de "Roxie Hart" [remember "Chicago" en 2002] en 42, Wellman tourne de 3 à 7 films jusqu'en 1934 inclus.

De ce que j'ai pu voir, en gros, un film sur 2 va de bon à chef d'œuvre potentiel (ou reconnu).

Et comme c'est pré-code, on a des histoires d'adultères, de vengeance, de déchéance, de drogue, d'alcool, des personnages immoraux ou amoraux, bref, ce que l'on ne trouvera plus dans le cinéma US à ce point là de 1935 à 1959.

"Une allumette pour 3" dans cette collection est également une grande réussite (Bette Davis jeunette n'a que le 3e rôle féminin).
La fin y est également remarquable et mémorable, d'ailleurs.

[LEAUTAUD]

Moi j'aime bien les fins qui jouent sur l'ambigüité... Genre on n'est pas sûr de ce qui se passe...
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Et puis un très ancien que j'aime beaucoup... Les Anges aux Figures Sales (Angels with Dirty Faces), 1938, avec le grrrrrrand James Cagney !
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Et c'est bien.

Avec le recul (j'ai vu ce film dans les années 60) je réalise qu'à l'époque je ne m'étais pas posé la question de cette double interprétation, pourtant légitime. J'ai pris le film au premier degré, donc option rédemption. Je me souviens d'ailleurs que j'avais estimé pitoyable ce choix, décevant.
Ceci dit, la morale était sauve dans les deux cas de figure que tu proposes, Coldo (lâcheté ou rachat), Cagney se retrouvait piégé. La troisième option (un comportement de gangster authentique) était celle que j'attendais.

[corentin]

Personne pour citer 'The sixth sense' ou 'The others' ?

Je vous ai parlé des Soprano ?

La plus belle fin pour une série est 'Six feet under'.

[Le Complot]

Personne pour citer 'The sixth sense'

Ba tous les autres de Shyamalan aussi si tu veux, le problème étant que tout repose sur la fin...

[corentin]

Personne pour citer 'The sixth sense'

Ba tous les autres de Shyamalan aussi si tu veux, le problème étant que tout repose sur la fin...

J'ai pris le premier film car la fin était surprenante, après on va dire qu'il a usé jusque la corde le système du twist final.

'Match point' pour sa fin amorale.

[Le Complot]

Personne pour citer 'The sixth sense'

Ba tous les autres de Shyamalan aussi si tu veux, le problème étant que tout repose sur la fin...

J'ai pris le premier film car la fin était surprenante, après on va dire qu'il a usé jusque la corde le système du twist final.

'Match point' pour sa fin amorale.

Certes !

Pour match point, je ne crois pas l'avoir vu, mais tu ne voulais pas dire "immorale" ?

[corentin]

Personne pour citer 'The sixth sense'

Ba tous les autres de Shyamalan aussi si tu veux, le problème étant que tout repose sur la fin...

J'ai pris le premier film car la fin était surprenante, après on va dire qu'il a usé jusque la corde le système du twist final.

'Match point' pour sa fin amorale.

Certes !

Pour match point, je ne crois pas l'avoir vu, mais tu ne voulais pas dire "immorale" ?

Non amorale.
La frontière est tenue entre immoral et amoral, c'est fonction où tu places ton 'propre' curseur.

[nexus4]

Ah tiens, a contrario, Seven Sister, c'est bien mais tout ceux qui ont vu

[Révéler] Spoiler:

Solent Green

savent à la fin du speech d'introduction que

[Révéler] Spoiler:

Les gosses se font cramer

soit après 1mn15 de film, générique compris. Belle perf.

Heureusement que Noomi Rapace tient le show à elle toute seule. Belle perf aussi pour le coup.

[Olaf Le Bou]

presque, mais :

[Révéler] Spoiler:

effectivement Solent Green s'impose à l'esprit rapidement, au point que cette mort ce traitement clinique, aseptisé, en est un poil décevant, dramaturgiquement parlant.
et que du coup la fin de Soleil Vert est bien plus mémorable que celle de Seven sisters

[Damman]

Les Soprano c'est un genre a un lui-seul