xof 24 a écrit:Je ne vois pas le soucis du capitalisme
Ça, c'est une position idéologique qui n'engage que toi.
xof 24 a écrit:C'est justement la base du commerce
Là, je crois que tu te fais des nœuds, la base du commerce, c'est l'échange. La base du capitalisme, c'est la plus-value et les dividendes qu'on peut réinvestir pour faire de la plus-value etc... du moins en théorie.
xof 24 a écrit:Désolé mais pour simplifier le capitalisme c'est la possession, et en règle général si tu vas chez un marchand c'est pour acheter, donc posséder.
Faux à deux niveaux. La possession de biens sans en retirer de bénéfices n'est pas le capitalisme, c'est simplement du "matérialisme". J'ai acheté une maison, j'y vis et je n'en retire aucun autre bénéfice que d'avoir chaque soir un toit sur la tête et le confort qui me sied: je suis matérialiste. J'ai acheté une maison pour la revendre plus chère et en acheter une autre en retirant un bénéfice en vue d'en acheter une autre, voire deux et revendre et en vivre: je suis dans une logique capitaliste. D'autre part, tu peux aussi aller chez un commerçant juste pour acheter des biens de consommation "amortissables" à plus ou moins long terme (alimentation, hygiène, électro-ménager... que sais-je) et dont tu sais que tu ne retireras pas de bénéfice puisque soit tu les mangeras, les utiliseras et qu'ils perdront de la valeur avec le temps (amortissement ou argus).
xof 24 a écrit:Taper donc sur un système que tu sembles sans t'en rendre compte promouvoir me semble incohérent.
Si tu n'es pas pour le capital, il te faut de suite t'inscrire dans une bibliothèque où là tu ne donnes qu'une faible participation pour avoir le droit d'emprunter des livres, et non plus les posséder.
Il ne s'agit pas là de promouvoir, mais de subir un système, puisque jusqu'à preuve du contraire, il n'y a pas d'alternative. Quant au reste, si la bibliothèque publique est un bon tremplin pour s'aventurer vers des horizons inconnus sans trop de frais, je crois qu'on n'a pas encore trouvé mieux qu'une bibliothèque à soi, remplie de livres qu'on peut compulser quand on en a envie, sans être obligé de tenir compte d'horaires d'ouverture, de la frustration de ne pas trouver ce qu'on cherche etc...
xof 24 a écrit:A mon avis ce qui tue les librairies en centre ville c'est une accumulation de soucis
loyer souvent de plus en plus cher
frais généraux de plus en plus lourd
Trop de BDs à vendre (je m'explique: avant le libraire pouvait faire des piles des 10 nouveautés du mois et en vivre, aujourd'hui c'est combien de nouveauté par mois ? sans pouvoir ni stocker, ni avoir le temps de les vendre..., tout les acheteurs ne venant pas forcément toute les semaines...)
Et il doit y avoir d'autres raisons ...
Et à mon avis, ce qui tue une enseigne possédant 57 points de vente n'est certainement pas lié à ce genre d'arguments, mais plus au fait qu'après qu'il se soit fait un écrémage chez les plus petits, ce sont maintenant les moyens et les plus gros qui commencent à s'entre-dévorer parce qu'ils ont atteint le seuil de "viabilité", en gros, parce que les bénéfices stagnent ou qu'il n'y en a plus assez pour satisfaire les actionnaires (exit Virgin, Ciao Chapitre, FNAC pas très bien,... une exception temporaire (?) Cultura), en attendant qu'Amazon ramasse la mise. Et ça, c'est bien une logique capitaliste.