Olaf Le Bou a écrit:On aura vécu une parenthèse enchantée. J'aurais eu la chance dans ma vie d'auditeur de connaitre les chroniques de Desproges en 86, et celles de Waly Dia en 22-23. C'est par ces petits miracles qu'on trouve la force de rester droit.
bdpendant a écrit:Celles de Philippe Meyer étaient bien aussi "Chroniques matutinales "
Celles de Francois Morel ne manquent pas d'intérêt
LEAUTAUD a écrit:Olaf Le Bou a écrit:On aura vécu une parenthèse enchantée. J'aurais eu la chance dans ma vie d'auditeur de connaitre les chroniques de Desproges en 86, et celles de Waly Dia en 22-23. C'est par ces petits miracles qu'on trouve la force de rester droit.
Ah ! mon bon monsieur, Desproges était un chroniqueur de première bourre, si je puis dire, et Philippe Meyer itou.
Gamin, chez mes grands parents, j'écoutais la chronique de Geneviève Tabouis dans les années 50 sur Radio Luxembourg ("Attendez-vous à savoir ..." ce gimmick d'intro m'a marqué, c'était la musique des années 30, désuète, qui brûlait là ses dernières cartouches foireuses), et la décennie suivante, chez mes beaux-parents, le journal La Montagne offrait les extraordinaires chroniques d'Alexandre Vialatte (à coup sûr un mentor de Desproges) ...
C'est un exercice bien français, qu'on trouvait en première page dans la presse (j'aimais bien le billet de Roger Escarpit dans Le Monde, et la chronique télé d'Yvan Audouard dans le Canard Enchaîné)
La critique humoristique de l'actualité est longtemps resté l'apanage des chansonniers (style "La boîte à sel" avec Tchernia fin des années 50, et ses compères Grello et Rocca du "Grenier de Montmarte", qui ont bercés mes jeunes années d'auditeur puis de téléspectateur)
Waly Dia s'inscrit dans une longue tradition, devenue plus corrosive, surtout depuis l'irruption des dynamiteurs du Square (les éditos de Cavanna, Berroyer, Delfeil de Ton, Sylvie Caster et consorts)
Polomatt a écrit:Si au moins elle imposaient le neutre passe encore... Mais là...
alambix a écrit:Polomatt a écrit:Si au moins elle imposaient le neutre passe encore... Mais là...
C'est pire : elle impose aux adverbes (qui ne sont pas des noms, donc par définition n'ont pas de genre), le genre féminin.
On est plus vraiment dans une notion de recherche d'égalité, là.
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