lusabets a écrit:Tardi a dû en dessiner, des pissotières.
Vers 1900, il y en avait de très jolies...
D'autres éléments du mobilier urbain qui font l'identité de Paris, ce sont les kiosques à journaux.
Certains anciens kiosques étaient collés à des Colonne Morris.
La Colonne Morris, un lieu de mystère. Qu'y-a-t-il à l'intérieur ? Des entrées pour les égouts de Paris, des aérateurs pour le métropolitain, des passages secrets pour Fantômas ou Soupère-Douponne ?
Je n'avais pas pensé aux kiosques à journaux. Il me semblait bien que j'oubliais quelque chose. Tous ces éléments de mobilier urbain dans le même vert, c'est une vraie identité de Paris. Il y a aussi les fontaines auxquelles on n'a pas pensé...
Allez hop, on lance une dérivation dans ce fil, et on y poste aussi, les colonnes Morris, les kiosques à journaux, les fontaines, les vespasiennes de type ancien, (et pas ces horreur de sanisettes.
) , qu'on peut trouver dans des BD.
En ce qui concerne, les colonnes Morris, à l'intérieur se cachent des passages vers le monde obscur. Elles donnent accès à Pâhry. De là, on emprunte le Talîsse, qui conduit à Brüsel, Urbicande, Samaris, Alaxis, Armilia, Xhystos, Calvani et Mylos.
Eugène Robick ne mentionne pas dans ses carnets de voyage, le réseau du Talîsse où l'on voyage en Torpillard. Il prétend avoir voyagé uniquement en suivant les axes des vestiges du réseau d'Urbicande, qui selon ses écrits se serait étendu, à tout le monde obscur. Pourtant, les archives de L'Archiviste démentent formellement, ce qui y est décrit comme les élucubrations d'un vieil architecte à la raison vacillante. Une pièce intéressante est d'ailleurs versée aux archives, à ce sujet : un bulletin d'admission de Eugène Robick dans un établissement psychiatrique, dirigé par un certain Docteur Chardequaud (pièce n°D321).
Depuis assez récemment le torpillard, permet d'accéder par le réseau Talîsse à des contrées jusqu'alors inexplorées ou difficiles d'accès, du monde obscure, depuis Pârhi et Brüsel. Ainsi, tout citoyen obscurophile, peut désormais voyager en toute sécurité en torpillard vers Bairlain, Maussecow, Hausselaw, Jeneige, Rhumm, Mâdridd, Bar-sur-Selone, ou encore Lizbaun...
L'on peut également se rendre ainsi à Lonnedawn, Glacegov ou encore Kardiphe. Toutefois pour ces destinations, la compagnie Talîsse précise aux voyageurs, que le torpillard emprunte pendant une trentaine de kms, le tunnel Subsea. Et invite les voyageurs clostrauphobo-sensibles, à emprunter le tramway maritime (décrit dans l'encyclopédie des transports présents et à venir), pour cette partie du voyage.
Des destinations plus lointaines sont possibles, en demandant l'autorisation aux hautes autorités des déplacements dans le monde obscure. Après un examen attentif des motifs du déplacement vers la région Extrakontinanlys, la demande peut-être accordée. Les destinations possibles sont alors, Marracaicheux, Lekaïre, Daquarix, Neillerobis, Peiquine, Banguos, Bombet, Toquyo, et bien d'autres... La compagnie Talîsse organise aussi des voyages, non accessibles en torpillard, qui sont alors effectués en tramway maritime et/ou locomotive aérostatique (voir la brochure Encyclopédie des transports présents et à venir), ou encore en empruntant certains passages express, tenus secrets par la compagnie. Via ces moyens modernes, l'on peut se rendre par exemple à Shikago, Sentyago, Pannamhâ, Cidenez...
Toutefois, il est stipulé que la compagnie Tâlisse ne pourra être tenue pour responsable, d'un retour sur la face cachée du monde obscur, lors de l'utilisation des passages express. Le risque est réel, le voyageur en est prévenu, et utilise ces passages à ses risques et périls. Son billet ne pourra alors lui être remboursé. Il appartiendra alors au voyageur de trouver un passage situé dans les colonnes Morris de Paris, ou ailleurs, pour retourner dans le monde obscur. La compagnie Tâlisse ne prendra en aucun cas la charge du retour vers Pârhi ou Brüsel, si le passage emprunté par le voyageur pour son retour, se trouvait l'amener, par exemple à Lizbaun, Athenah, ou autres... Et si le voyageur de trouve lors de son retour dans une contrée de la région Extrakontinanlys, il en assumera seul les conséquences auprès de la haute autorité des déplacements dans le monde obscure. Sa situation, ne pourra être imputée à la compagnie, qui ne lui fournira aucun justificatif, pour régulariser sa situation.
Une nouvelle compagnie spécialisée dans des voyages plus lointains encore, réservés aux élites du monde obscure, est en phase de développement : la compagnie Elton Bugg. A l'issue de la phase expérimentale, des voyages en obus céleste, vers Moonah, Maars, Sathourn... deviendraient possibles. Voir même plus loin, comme Kassyopus, Aldhébaranne, Haltahyre, Auryonh, à bord de Transpiercetrouvers, engins non répertoriés dans L'encyclopédie des transports présents et à venir. Des aléeas de passage sur l'autre face du monde, semblent alors à prévoir également. La compagnie Elton Bugg réfléchit déjà à une garantie de prise en charge et mise en oeuvre du retour au monde obscur, si besoin avec des expéditions de sauvetage sur l'autre face du monde pour rapatrier le voyageur égaré. Ceci à condition que le voyageur ait pris la précaution de souscrire auparavant à un contrat Planet assistance.
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