Message précédent :
Pour faire vite, je dirais qu'un film, comme un scan, une épreuve photographique, etc... est une reproduction qui sert de document de travail.
À partir de là, si une restauration est nécessaire, elle pourra être confiée à des collaborateurs extérieurs capables d'effectuer un travail dont la caractéristique première est la méticulosité.
La planche originale est une oeuvre d'art ayant aujourd'hui un véritable statut marchand. Elle ne doit être manipulée et retouchée que le moins possible (réparation d'une déchirure par ex) et en outre exclusivement par le ou les dessinateurs habituels (donc de leur vivant !) et leurs proches assistants (toujours du vivant de l'auteur, sinon ce ne sont plus des assistants).
À partir des planches, on peut tirer autant de films qu'on le souhaite. Donc travailler à partir des films pour faire de la restauration paraît une évidence, surtout à l'époque du numérique.
Travailler à partir des films évite donc de manipuler et d'altérer l'original. Si on s'est planté, on peut recommencer sans grand dommage. Le travail sur la planche est lui irréversible.
Si le numérique avait existé à l'époque des Tintin en n&b et des premières éditions couleur, les rééditions en fac-similés de n'importe quelle version auraient été un jeu d'enfants.
pour cette pédagogie "for the younger generations"!! et on dit film car à l'époque 
non-numérique les scans n'étaient que des "films" argentiques comme le cinéma 
car un "film" n'est qu'un rouleau d'épreuves argentiques (x24 photos par seconde dans le cas cinématographique 
) donc pour faire court dorénavant dans tous les forums de bd, film=scan ![[:kusanagui:6]](./images/smilies/kusanagui.gif "MDR")
![[:fantaroux:2]](./images/smilies/fantaroux.gif "Au revoir")
