Ce qui est curieux, c'est que vu la fin (je ne la dis pas pour ceux qui ne l'ont pas lu) j'aurai plutot appeler la série "Zanoo" et le 1er tome "Eden".
Je suis curieux de voir la suite.
Ce qui est curieux, c'est que vu la fin (je ne la dis pas pour ceux qui ne l'ont pas lu) j'aurai plutot appeler la série "Zanoo" et le 1er tome "Eden".
Je suis curieux de voir la suite.
Super joli sympa chronique Croaa.
Si je l'avais pas déjà, je l'aurais acheté! nom d'un ptit bonhomme...
Je partage également l'avis de Croaa sur l'ADR, et voudrais en savoir plus, si possible...
Pourle titre, j'ai effectivement hésité à nommer la série Zanoo, mais je crois que la suite de l'histoire devrait vous expliquer mon choix.
Le même groupe a travaillé sur une bd éducative publié par le GRAD sur le thème du commerce équitable. 32 pages avec cinq histoires sortie également fin 2004.
petit question, dans la chronique le mot steampunk est ultilisé, quelqu'un pourrait -il me donner une définition ? mon manque de culture me fout la honte, mais tant pis ! :calimero:
Caractéristiques
Le steampunk (futur à vapeur) représente tout simplement de la science-fiction écrite de nos jours mais qui se déroule au XIXe siècle (ou ses environs temporels). Ce qui exclut évidemment un Jules Verne ou un H.G. Wells. La magnanimité contemporaine accepte les histoires se passant au début du XIXe ou du XXe, bien qu'au départ l'ère victorienne soit l'époque adéquate. Par extension, sont assimilées également celles qui se déroulent dans le futur, quand leur décor rappelle l'esthétique de la fin du XIXe, ou que la société qu'elles décrivent ressemble à celle de cette période - Les Chemins de l'espace (1993) de Colin Greenland, par exemple.
Si le genre principal est donc la SF, les textes relèvent, très souvent, aussi bien du fantastique et de l'aventure que du polar. Pourtant, pour les récits purement fantastiques se déroulant à la dite période, a été conçu le terme Gaslight Romance (voir encyclopédie de la Fantasy de John Clute et John Grant), illustré notamment par Anne Rice. Notons que le Steampunk peut rejoindre très fréquemment d'autres sous-genres comme le voyage temporel, l'uchronie (histoire alternative) et les mondes parallèles.
Une des principales différences avec la SF écrite véritablement au XIXe siècle, réside dans l'emploi de thèmes actuels : il ne faut pas s'étonner d'y constater la présence d'ordinateurs et de génétique, et d'y voir traiter de politique ou de problèmes sociaux. En outre, l'humour est souvent omniprésent, bien des auteurs considérant le Steampunk comme un jeu littéraire. Signalons toutefois que ce genre ne se limite pas à la littérature : il a étendu ses ramifications au cinéma (C'était demain, Wild Wild West, le dessin animé Atlantis) et surtout à la bande dessinée, grande consommatrice devant l'éternel, de l'inédit Metropolis des époux Lofficier et Ted McKeever à la fabuleuse Ligue des gentlemen extraordinaires d'Alan Moore, en passant par le Tarzan revisité par Stan et Vince, ou par tous les détectives et aventuriers sacrifiant à la mode rétro (Adèle Blanc-Sec de Tardi, toute l'œuvre de Winninger, Professeur Motus de Counhaye, Alcesteir Crowley de Cossu, etc.)
Histoire
Tout a commencé, si l'on se réfère au terme Steampunk (forgé d'après celui de Cyberpunk, à partir de steam, vapeur, renvoyant à la Révolution industrielle), par les délires littéraires du trio d'amis K.W. Jeter - Tim Powers - James Blaylock. Jeter a donné l'inédit Morlock Night (1979) et Machines infernales (1987), Powers Les Voies d'Anubis (1983) et Le Poids de son regard (1989), et Blaylock Homunculus (1986) et Le Temps fugitif (1992). Hormis Le Poids de son regard, plus sombre, ce sont de véritables hommages (quoique lucides et souvent cruels), aussi frénétiques qu'humoristiques, à une époque révolue, qui marquait une révolution non seulement dans l'économie mais aussi dans les mentalités.
Cette mode a engendré une nombreuse progéniture. Parmi les plus célèbres exemples, citons : La Machine à différences (1990) de William Gibson et Bruce Sterling ; la trilogie des Loups-garous de Londres (1990-94) de Brian Stableford ; Anno Dracula (1992) et ses suites de Kim Newman ; La Liste des sept (1993) de Mark Frost ; La Trilogie Steampunk (1995) de Paul di Filippo ; Les Vaisseaux du temps (1995) de Stephen Baxter ; Le Prestige (1995) de Christopher Priest ; L'Extase des vampires (1996), encore de Brian Stableford ; Darwinia (1998) de Robert Charles Wilson ; etc.
La France n'a pas non plus été en reste, même si elle y est venue un peu tardivement, comme le prouve son anthologie Futurs antérieurs (1999) de Daniel Riche. Ces dernières années, la moisson est aussi riche que talentueuse : Les Grandes profondeurs (1991) et Bouvard, Pécuchet et les savants fous (2000) de René Réouven ; Les Inhumains (1992) de Serge Brussolo ; les deux opus de la Bibliothèque Noire (1998-99) d'Hervé Jubert ; L'Equilibre des paradoxes (1999) de Michel Pagel ; Confessions d'un automate mangeur d'opium (1999) de Fabrice Colin et Mathieu Gaborit ; La Cité entre les mondes (2000) de Francis Valéry ; La Lune seule le sait (2000) et Pandemonium (2001) de Johan Héliot ; L'Instinct de l'équarisseur (2002) de Thomas Day ; La Ligue des héros (2002) de Xavier Mauméjean ; et tant d'autres. Les amateurs de B.D., eux, se délecteront avec le très vernien Le Démon des glaces (1974) de Tardi ou le méconnu Captain Hard (1989) de Walter Fahrer.
Mais d'autres titres, répondant aux mêmes critères, furent publiés avant 1979 : les exégètes les ont baptisés du doux nom générique de proto-Steampunk. Ce vaillant ancêtre peut s'enorgueillir d'œuvres marquantes comme Le Voyage de Simon Morley (1970) et sa suite tardive Le Balancier du temps (1995) de Jack Finney ; la trilogie uchronique du dénommé Oswald Bastaple (1971-81) de Michael Moorcock ; Frankenstein délivré (1973) de Brian Aldiss ; les extravagances de Philip José Farmer comme Chacun son tour (1973) ou Le Saigneur de la jungle (1974) ; La Machine à explorer l'espace (1976) de Christopher Priest ; voire le plus polardisant Fata Morgana (1977) de William Kotzwinkle.
Il est possible de classer ces œuvres en deux clans. Le premier représente celles qui créent leur propre univers dans les contraintes fixées (celles de Powers, Blaylock, Gibson & Sterling, Stableford). Le second, au contraire, ultra-référentiel, englobe celles qui se réfèrent à l'environnement littéraire et culturel de l'époque pour accumuler les personnalités réelles ou imaginaires (Sherlock Holmes, Frankenstein, Dracula, Jekyll, Jack l'éventreur, etc.), ou bien s'inspirer de romans d'alors (de Wells, Verne ou Doyle) - le fameux univers généalogique Wold Newton rassemblant tous les grands héros de la littérature populaire, inventé par Philip José Farmer, n'est pas étranger à cet engouement. Ce dernier sous-genre est illustré notamment par la B.D. La Ligue des gentlemen extraordinaires d'Alan Moore, récemment traduite, mais aussi par des auteurs comme Kim Newman, Stephen Baxter, René Réouven ou Johan Héliot.
Au sein de ce dernier Steampunk référentiel, se détache la SF holmésienne, qui commence à compter bon nombre d'illustrations : Sherlock Holmes' War of the Worlds (1975) des Wellman père et fils, Exit Sherlock Holmes (1977) de Robert Lee Hall, Le Dossier Holmes-Dracula (1978) de Fred Saberhagen, Le Bestiaire de Sherlock Holmes (1987) de René Réouven, l'anthologie Sherlock Holmes en orbite (1995), L'Instinct de l'équarisseur de Thomas Day...
Dernière remarque : de trop nombreux textes Steampunk demeurent inédits en français, en dépit de leur qualité, à commencer par la pièce fondatrice, Morlock Night de K.W. Jeter. On regrettera l'absence, pareillement, de Black as the Pit, from Pole to Pole (1977) de Howard Waldrop et Steven Utley, The Hollow Earth (1990) de Rudy Rucker, Anti-Ice (1993) de Stephen Baxter ou l'irrespectueux Zeppelins West (2001) de Joe R. Lansdale.
Séries télévisées
Brisco County (The Adventures of Brisco County, Jr.)
Les Mystères de l'Ouest (The Wild Wild West)
Films
Vingt mille lieues sous les mers (20,000 Leagues Under the Sea) (1954)
Voyage au centre de la Terre (Journey to the Center of the Earth) (1959)
La Machine à explorer le temps (The Time Machine) (1960, 2002)
Retour vers le futur III (Back to the Future Part III) (1990)
Wild Wild West (1998)
La Ligue des gentlemen extraordinaires (The League of Extraordinary Gentlemen) (2003)
Steamboy (2004)
Capitaine Sky et le monde de demain (Sky Captain and the World of Tomorrow) (2004)
Cet article est basé sur un texte de Marc Madouraud publié sur le site http://fr.wikipedia.org
Parait qu'Eden, c'est pas du tout Steampunk :siffle: ,
Le graphisme est très plaisant, plein de fraîcheur et résolument rigolard (sans être péjoratif). Il donne dans le steampunk ...
Ce qui ne veut absolument pas dire que la bd est du steampunk
Sur le côté estétique, je me retrouve bien dans l'esprit steampunk; il m'attire.
Retourner vers Bande Dessinée Franco-Belge - Contemporaines - XXIe siècle
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités