Je me pose la question quel est l'interet, pour ces dernières cases (Jerome K. Jerome) par exemple., de découper une case en 4 ? Car si on enlève les bandes blanches de séparation de case, s'en est une tout à fait normal.
(Ce n'est pas une critique, je cherche juste à comprendre pour mieux apprécier)
Tu vois Jérôme dans chacune des 4 cases...
Il y a donc continuité entre chacune d'elles.
En fait je voulais parlé des cases "coupé" sans évolution de l'une à l'autre, (comme si Jérôme n'était que dans une) comme on en voi parfois.
Quand les auteurs font ça, il veulent pas qu'on regarde un plan large mais plutot qu'il ait un mouvement, un déplacement.
Dans l'exemple de Juillard on voit que l'auteur voulait faire un effet allant de haut en bas et non pas de voir directement l'église dans son entièretée.
En remontant beaucoup plus loin dans l'histoire de la BD, ce genre d'exercice était très courant dans Little Nemo in Slumberland de Winsor Mc Kay. Là aussi, c'était souvent des décors majestueux découpés sur un planche entière. J'essayerais de scanner ça, à l'occasion.
Sinon, le plus grand tour de force qui soit, pour moi, c'est cette page de Deadman par Neal Adams.
Là, c'est carrément des cases distinctes qui recomposent le visage de Deadman. Hallucinant!
Ce que je vois, dans l'exemple de l'église, c'est l'évolution chronologique des évènements, un peu comme dans un film, où l'on voit les corbeaux dans le ciel (mauvais présage ou ambiance un peu macabre), puis lente descente vers la situation, avec au passage le timbre de la cloche. J'aime assez, moi. Davantage que dans quelques exemples vus plus haut, dans lesquels il n'y a même pas cet effet traveling...
Oui, c'est ça. Je me suis juste pas attardé sur les détails.
Apparemment cet exemple ne marche pas, le décor ne se prolonge pas, il est dessiné 3 fois.
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