Pas certains qu'il aurait eu le coffre pour gagner même sans cette chute mais deuxième pour son premier essai c'est fort !
Ce coureur est toujours sur le podium c'est fou sa régularité dans les grandes course

Anathème a écrit:Sans Vdp, Pogacar serait capable de gagner les 5 monuments sur la même saison.
Cooltrane a écrit:
Bon, je pige bien que Limbourg et Brabançonne passe encore à RTL, mais l'Amstel???![]()
![]()
![]()
Cooltrane a écrit:Anathème a écrit:Sans Vdp, Pogacar serait capable de gagner les 5 monuments sur la même saison.
MVDP ou pas, il l'est de toute façon.
Cooltrane a écrit:
Apparemment, le lanceur de bidon plein est identifié >> un flamoutche (là, c'en est un) de la région Waregem
Anthonybd a écrit:Cooltrane a écrit:
Bon, je pige bien que Limbourg et Brabançonne passe encore à RTL, mais l'Amstel???![]()
![]()
![]()
C'est Flanders Classics qui est l'organisateur..
Les victoires de Lambot (1919, 1922) et de Scieur (1921), avec celles de Defraeye (1912) et Thys (1913, 1914 et 1919), font que lors de sept éditions successives du Tour de France, ce n’est pas un Français qui remporte la compétition. En 1920, les Français sont au plus bas lorsque les sept premières places sont occupées par des Belges. La patience des supporters français finit par s’épuiser quand, en 1921 et 1922, sept « petits Belges » se hissent à nouveau parmi les dix premiers. En 1923, Scieur passe huit jours dans un hôpital à Lourdes après avoir bu du café empoisonné à l’arsenic, qu’un supporter français lui a offert dans l’ascension du Tourmalet. Durant la même étape, Lambot doit abandonner car son pédalier a été saboté. Le coureur français Henri Pélissier, qui jouit d’une grande popularité, remporte le Tour de France.
Les Mondiaux 2027 en Haute-Savoie organisés du 24 août au 5 septembre, la piste dans les Yvelines
Anthonybd a écrit:Première course et première victoire de la saison pour Evenepoel à la Flèche brabançonne devant Wout.
bone a écrit:Anthonybd a écrit:Première course et première victoire de la saison pour Evenepoel à la Flèche brabançonne devant Wout.
Rien à dire
Wout a gagné l'intox, il ne passait plus dans le dernier km
Je pense qu'il savait qu'il était moins fort
Il devient abonné aux places d'honneur
bone a écrit:
Il a eu un beau geste de fair play après la ligne
Dimanche dans l’Enfer du Nord, des milliers de fans du champion campinois seront massés dans les tronçons pavés. Coureur hyper-régulier et souvent malchanceux, Wout van Aert fait très souvent l’unanimité autour de lui. Quelles sont les raisons de cet attachement particulier ?
Coureur charismatique et résilient, très apprécié de part et d’autre de la frontière linguistique mais aussi au sein du peloton : pourquoi Wout van Aert est-il si populaire ? Il fait généralement l’unanimité, sans diviser les camps comme Mathieu van der Poel ou Remco Evenepoel par exemple.
Alors que le Campinois s’attaque ce dimanche au principal défi de son printemps 2025, ce Paris-Roubaix dont la pierre grise semble taillée sur mesure pour sa puissance et son sens du sacrifice mais qui se refuse à lui depuis trop longtemps (deux podiums en 2022 et 2023), voici quelques éléments de décryptage, fournis par des personnes qui le connaissent bien, son ami et ex-équipier chez Visma Nathan Van Hooydonck et le consultant média, spécialiste du cyclo-cross notamment, Gérard Bulens.
À retenir d’emblée : au-delà de la cinquantaine de succès sur route, la popularité de WVA s’ancre dans son attitude. Au fil d’un parcours semé d’embûches, le trentenaire originaire d’Herentals a une manière bien à lui de réinventer l’image du champion, avec simplicité et un sourire qui font mouche. « Pour moi, il incarne quelque chose de plus rare encore dans le sport moderne, une forme de sincérité », estime Gérard Bulens. Nathan Van Hooydonck appuie : « Il est toujours honnête, quitte à parfois surprendre parce qu’on ne s’attend pas à ce discours vrai. Le plus important pour Wout est de toujours se regarder dans le miroir, sans fuite… »
1. Au-delà du palmarès, la générosité
Milan-Sanremo, Strade Bianche, Nieuwsblad, E3, Gand-Wevelgem, Amstel Gold Race, neuf étapes du Tour de France, des médailles en pagaille sous le maillot de la Belgique, triple champion du monde de cyclo-cross : Wout van Aert a brillé et gagné sur tous les terrains. Mais au-delà des données statistiques et lignes de palmarès, il y a le contenu, ce qui fait la moelle de cet athlète hors norme.
« Sa manière de courir en fait un coureur à part, Van Aert ne triche pas avec l’effort », estime Gérard Bulens, qui avait fait sa connaissance alors qu’il n’était encore que jeune cyclocrossman d’une douzaine d’années. « Lors de chaque course, il donne tout. Il n’est pas rare de le voir rouler pour les autres, se sacrifier pour un coéquipier, ou tout simplement attaquer là où d’autres temporiseraient. Cette générosité dans l’effort forge un lien puissant avec les spectateurs. » Son intensité, son engagement, sa capacité à faire vibrer la foule même quand il ne gagne pas, sont au cœur de sa popularité.
2. Un « perdant magnifique »
Wout Van Aert, c’est aussi un paradoxe : un immense champion, mais souvent privé de la consécration ultime. Aux championnats du monde, aux JO ou sur les monuments flandriens, il a souvent été battu de peu, de quelques centimètres parfois. Cette frustration récurrente a nourri une image à la Raymond Poulidor (le papy de son rival de toujours Mathieu van der Poel), celle du « perdant magnifique » qui frôle la gloire sans jamais l’empoigner totalement.
Là où d’autres sombreraient dans l’abattement ou la rancœur, il reste digne, acceptant la défaite sans chercher d’excuse, salue la supériorité de ses adversaires et se projette vers l’avenir. « Cette humilité, ce refus des polémiques, séduisent un public en quête d’authenticité », estime Gérard Bulens.
3. La résilience du « coureur du peuple »
La trajectoire de Van Aert n’a pas été linéaire. En 2019, il subit une terrible chute lors du contre-la-montre du Tour de France, à Pau, relevé avec une lacération de 14 centimètres dans la cuisse droite. En 2024, annus horribilis ! Il chute très lourdement lors d’A Travers la Flandre, se brisant sept côtes, le sternum et une clavicule, pleurant de douleur et de dépit sur le bitume. Quatre mois plus tard, rebelote. Alors qu’il étincelle de forme sur la Vuelta (trois succès d’étape et la domination du classement par points), il chute dans une descente humide et se blesse très profondément au genou. Aujourd’hui, un simple coup d’œil sur son articulation meurtrie et déformée suffit à cerner la profondeur, la gravité du traumatisme.
Chaque fois il se relève, travaille comme un fou pour se reconstruire et revient. Plus fort, sur le plan mental à tout le moins. « Cette addition de coups durs l’a en tout cas aidé à envisager son sport et la vie d’une autre manière », estime Bulens. « Avec plus de recul mais pas moins d’engagement. » La ténacité est dans son ADN.
« Les bonheurs, les malheurs s’enchaînent, comme dans notre vie à tous : Wout ressemble à chacun de nous, c’est pour cette raison qu’il touche autant de monde » estime Nathan Van Hooydonck. « Le quotidien nous réserve de très jolis moments mais aussi des douleurs profondes, ce mélange on le connaît tous. Wout est le « renner van het volk », le coureur du peuple. »
4.Véritable « team player », trop parfois
À de nombreuses reprises en compétition, il a mis son talent au service de ses partenaires, « à plat ventre » ou presque pour Jonas Vingegaard sur le Tour (le Danois a invariablement souligné qu’il avait été déterminant dans ses deux succès), offrant même une victoire sur Gand-Wevelgem à son équipier français Christophe Laporte -une attitude incomprise par certains et qui lui a valu des critiques). « C’est un véritable team player » souligne Nathan Van Hooydonck. « Il est convaincu que le cyclisme est le plus collectif des sports individuels. »
Dans le peloton, Van Aert est perçu comme un « coureur réglo », altruiste et loyal, ce qui lui permet aussi d’être apprécié de ses pairs. Un paramètre loin d’être anodin dans une corporation où les alliances tactiques font partie des enjeux quotidiens, se font et défont selon les enjeux.
5. Papa attentif et « gendre idéal »
Pour un proche qui préfère rester anonyme, « Wout cultive une présence publique équilibrée, jamais envahissante, à la fois accessible et pudique ». Ce subtil dosage tranche avec le culte de l’image souvent observé dans le sport-spectacle. Le voir régulièrement sur les lignes d’arrivée aux côtés de sa femme Sarah de Bie et de leurs enfants Georges et Jerome montre un autre visage du champion, celui d’un homme comme les autres, attaché aux valeurs familiales et à son rôle de père. « C’est là qu’il trouve la force nécessaire au métier qui est le nôtre » explique Nathan Van Hooydonck. « Nous sommes devenus proches parce que nous partageons cette même priorité. La famille est plus importante que tout le reste. » Sympa et naturel, « il a un peu l’image du gendre idéal » sourit un membre de l’équipe Visma.
6. Une communication moderne et décomplexée
Très actif sur Strava et Instagram (1,2 million de followers), Van Aert sait parler à toutes les générations, partageant entraînements et réflexions, sans artifice. « Il a un excellent feeling avec les réseaux sociaux » estime Van Hooydonck. « Mais ce n’est pas stratégique, il le fait avant tout parce qu’il trouve cela amusant. »
Sa participation à l’émission The Mask Singer en Flandre a surpris, amusé, sans entamer sa crédibilité. Elle a plutôt souligné sa capacité à être lui-même, dans l’arène comme en dehors. Son contrat « à vie » avec Visma-Lease a Bike, son partenariat de long terme avec Red Bull, témoignent de la confiance que lui accordent les grandes structures du sport. Sans doute parce qu’il incarne un cyclisme exigeant mais humain, connecté sans être artificiel, ancré dans une certaine idée de la loyauté. « Il n’est plus le jeune cycliste de tempérament que je voyais s’entraîner dans les champs labourés de Mol il y a une quinzaine d’années, souligne Gérard Bulens. Il a surtout évolué en tant qu’homme, qui dégage une force communicative. Wout s’est ouvert… » Le fait qu’il s’exprime volontiers aussi en français -comme Remco Evenepoel- concourt évidemment à sa popularité au sud du pays. « Il est profondément belge, il trouve donc normal de maîtriser plusieurs langues » résume Nathan Van Hooydonck.
WVA en quelques chiffres
>Depuis 2018, il a disputé 17 monuments des classiques (6 fois le Tour des Flandres, 5 fois Milan-Sanremo et Paris-Roubaix, 1 fois Liège-Bastogne-Liège), sans aucun abandon. Il a terminé à 14 reprises dans le top 10.
>Dans ces grandes classiques, il compte un succès (Milan-Sanremo 2020), deux places de 2e (Tour des Flandres 2020 et Paris-Roubaix 2022) et 4 places de 3e (Milan-Sanremo 2021 et 2023, Liège-Bastogne-Liège 2022, Paris-Roubaix 2023).
dgege a écrit:Quel suspens insoutenable !.... vcitoire de Skelmose 2e Poggy (échappé rejoint à 8 bornes) et 3e Remco !
Poggy n'a pas tenu la distance ... il doit commencer à fatiguer :(
Cooltrane a écrit:
Il ne manque MVDP (pourtant déjà vainqueur), et je trouve cela fort dommage
Julien Despreux a écrit::respect:
Un grand Monsieur du cyclisme et du sport, toujours exemplaire et reconnu pour ses valeurs, à travers ce portrait très complet.
S'il n'avait pas été au service de ses leaders respectifs au sein de son équipe, aurait-il pu figurer en meilleure position au classement final d'un Grand Tour ?
Notamment sur le Tour de France entre 2020 et 2022, où il porta même le maillot jaune pendant 4 jours :
- 2020 : 20e, vainqueur des 5e et 7e étapes
- 2021 : 19e, vainqueur des 11e, 20e (contre-la-montre) et 21e étapes
- 2022 : 21e, vainqueur du classement par points, vainqueur Leader du classement de la combativité du prix de la combativité et vainqueur des 4e, 8e et 20e (contre-la-montre) étapes, maillot jaune pendant 4 jours
Retourner vers Café des sports
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités