Luron a écrit:Ça me fait penser à une interview d'un auteur, Bourgeon je crois, qui cite l'exemple de certaines scènes de western en se demandant dans quel film il les a vu...avant de se souvenir qu'il s'agit d'un album de Blueberry. C'est dire le pouvoir d’évocation de certaines planche de BD !
toine74 a écrit:Kevin85 a écrit:Et d'ailleurs n'est-ce pas le plus beau compliment qu'on puisse faire à un auteur, scénariste, dessinateur de dire " j'ai lu votre BD comme on regarde un film " ?
Il faudra que tu essayes lors d'une prochaine dédidace. Tu viendras nous raconter la réaction.
Cooltrane a écrit:
Faudrait p-ê demander aux auteurs qui ont fait des essais entre 75 et 85, avec des intros dignes du cinoche et le titre apparaissant en 3è page (Cosey, Gine ou Dérib, par ex)
Je me fais régulièrement cette réflexion quand je me regarde une adaptation.Morti a écrit:Moi par exemple je trouve que les personnages de BD n'ont pas la même voix qu'au cinéma...
Divelord a écrit:Le film est "linéaire", ....
dans les films tout doit être expliqué
... Entre autres...
Thierry_2 a écrit:Ben non, rien à voir et pour plein de raisons
la lecture d'une bande dessinée permet au lecteur de jouer sur le rythme, permet les retours en arrière à sa guise là où le cinéma impose une manière de regarder et un rythme prédéfini
Thierry_2 a écrit:le cinéma joue aussi sur deux sens, en ajoutant le son, que ce soit par la musique (que serait Jaws sans le touuuDOUM) ou le son.
la bande dessinée, à l'inverse, peut jouer à l'infini sur les formats, modifiant oui tordant la taille des cases pour induire un rythme (forme ou grandeur des cases induisent une temporalité) et peut s'affranchir du cadre fixe dans sa mise en page, sans aller aux cas extrêmes d'un Fed, une belle mise en page fait que la case n'est pas un succédané de l'écran. C'est la planche qui "est" l'écran.
Et, simplement, la bande dessinée permet des interprétations graphiques qui sont impossible à traduire au cinéma.
Les essais de bande dessinées humoristiques au cinéma sont souvent ratés parce que l'expressivité ou le dynamisme du trait d'un Franquin est intraduisible sans sombrer dans le ridicule. Dans un genre plus réaliste, le trait d'Andréas joue beaucoup sur une forme de "mélodrame" graphique. Les mouvements sont exagérés pour plus d'effet. Les expressions peuvent aussi être outrées. En bande dessinée, cela fonctionne, mais c'est impossible à transposer en film ou série.
Cooltrane a écrit:Thierry_2 a écrit:Ben non, rien à voir et pour plein de raisons
la lecture d'une bande dessinée permet au lecteur de jouer sur le rythme, permet les retours en arrière à sa guise là où le cinéma impose une manière de regarder et un rythme prédéfini
Mmmhhh!!!... Si c'est vrai en salle ou le visionnant en live en téloche, ce n'est pas/plus du tout le cas en DVD ou VHS ou encore en Podcast ou encore streaming via des trucs comme Netflix.
Tu peux arrêter pour te faire un thé ou te soulager, revoir une scène précise pour éclaircir un truc ou l'autre, avant de continuer
Cooltrane a écrit:Thierry_2 a écrit:le cinéma joue aussi sur deux sens, en ajoutant le son, que ce soit par la musique (que serait Jaws sans le touuuDOUM) ou le son.
la bande dessinée, à l'inverse, peut jouer à l'infini sur les formats, modifiant oui tordant la taille des cases pour induire un rythme (forme ou grandeur des cases induisent une temporalité) et peut s'affranchir du cadre fixe dans sa mise en page, sans aller aux cas extrêmes d'un Fed, une belle mise en page fait que la case n'est pas un succédané de l'écran. C'est la planche qui "est" l'écran.
Et, simplement, la bande dessinée permet des interprétations graphiques qui sont impossible à traduire au cinéma.
Les essais de bande dessinées humoristiques au cinéma sont souvent ratés parce que l'expressivité ou le dynamisme du trait d'un Franquin est intraduisible sans sombrer dans le ridicule. Dans un genre plus réaliste, le trait d'Andréas joue beaucoup sur une forme de "mélodrame" graphique. Les mouvements sont exagérés pour plus d'effet. Les expressions peuvent aussi être outrées. En bande dessinée, cela fonctionne, mais c'est impossible à transposer en film ou série.
Je reviens à Cosey (un des auteurs FB les plus cinématiques, plus dans Jonathan que les séries courtes ou one-shot), qui nous donnait une liste d’œuvres à écouter durant la lecture de ses bouquins.
Thierry_2 a écrit:Cooltrane a écrit:Je reviens à Cosey (un des auteurs FB les plus cinématiques, plus dans Jonathan que les séries courtes ou one-shot), qui nous donnait une liste d’œuvres à écouter durant la lecture de ses bouquins.
Cosey reste une exception. Ses playlists servaient à donner une ambiance générale, sans qu'il y ait une réelle connection entre le son et l'image, encore une fois parce que le lien entre image et son est question derhtyme et de correspondance et qu'n BD, le lecteur choisit le rythme du récit.
Il y a aussi quelques contre-exemples, comme
pour lequel une BO originale a été composée
Gaet's a écrit:Pour ma part lorsque je scénarise une BD, j'essaye toujours de faire un découpage qui se veut cinématographique... Je pense toujours à l'angle de la camera et au rythme qu'on retrouve dans un film avec ses silences, ses accélérations, ses cadrages et ses ellipses...
Thierry_2 a écrit:Cooltrane a écrit:Thierry_2 a écrit:Ben non, rien à voir et pour plein de raisons
la lecture d'une bande dessinée permet au lecteur de jouer sur le rythme, permet les retours en arrière à sa guise là où le cinéma impose une manière de regarder et un rythme prédéfini
Mmmhhh!!!... Si c'est vrai en salle ou le visionnant en live en téloche, ce n'est pas/plus du tout le cas en DVD ou VHS ou encore en Podcast ou encore streaming via des trucs comme Netflix.
Tu peux arrêter pour te faire un thé ou te soulager, revoir une scène précise pour éclaircir un truc ou l'autre, avant de continuer
c'est une possibilité technique récente et qui est plus du fait de l'outil technique pour visionner (tu peux même visionner en accéléré sur netflix, il paraît). Quand je vais au cinéma, je demande rarement au projectionnsite de faire un retour en arrière ou un arrêt sur image
et je connais des cinéastes qui t'écorcheraient vif pour moins que ça
euh... si vous le dites a écrit:
Donner des références musicales pour accompagner la lecture de bande-dessinées, c'est une pratique que j'ai plusieurs fois rencontrée dans des séries de comics.
Sinon, il arrive que l'on trouve une vraie adéquation entre une lecture en cours et une musique dont les ambiances correspondent parfaitement.
Thierry_2 a écrit:Il y a aussi quelques contre-exemples, comme
pour lequel une BO originale a été composée
alambix a écrit:Certains font le pari inverse, comme A. Astier, qui a adapté Kaamelott en bande-dessinée. La BD est dans cet exemple bien différente de la série, et lui permet de raconter d'autres aspect de son histoire.
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BDbilos a écrit: La BD c'est un dialogue avec les auteurs car le lecteur intervient quasiment dans l'histoire par l'action même de lire. Le cinéma c'est un monologue du metteur en scène.
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