L’album est très bien, mais ce n’est pas un Conan dans le sens où on l’entend.
C’est une nouvelle adaptée qui se passe sur 2 époques : une contemporaine de Howard, et une où le héros revit une sorte de remémoration d’une aventure d’un ancêtre qui fait penser à Conan (qui en porte d’ailleurs le nom, sans que ce ne soit le héros que l’on connaît). C’est un proto-Conan, pas le cimmérien, la nouvelle date d’avant la création du personnage.
Pour en avoir discuté avec Original Watts, ils n’ont pas pu avoir les droits pour le nom de série « Conan », d’où le nom de « Howard’s Barbarians », ce qui par ailleurs leur allait très bien pour pouvoir adapter des nouvelles ou des poèmes de Howard sans souci. Glenat n’avait acquis les droits d’adaptation que pour les histoires de Conan lui-même, les auteurs ont donc profité de la brèche offerte pour faire un album satellite.
Un nouvel album d’adaptation à fait l’objet d’une deuxième campagne, cette fois ci basé sur des poèmes de l’auteur.
Au fait, c’est 30€ le prix, et pas 30 pages, ce qui parait plus attractif
Il y a 88 pages en comptant les bonus.
Concernant l’album en lui même, c’est un bel objet, et les dessins de Guénet ont un très bel air de Corben, ce qui ravit les yeux et rappelle de bonnes lectures. Les tons de gris sont bien adaptés à cette nouvelle qui se passe en grande partie de manière souterraine.
L’adaptation de la nouvelle est intelligemment faite pour en faire un album complet, par Jean Depelley.
Pour finir, le petit postface de M. Louinet est le bienvenu pour recontextualiser les choses, à l’instar de la série de Glenat, c’est un très bon point.
Pour ceux qui ont participé à la campagne Ulule, il y a eu pas mal de bonus intéressants, bref, ça valait le coup.