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Ciné-Club séance 83 Two Weeks in Another Town (Minnelli 62)

La politique, la musique, le cinéma, les jeux vidéos et la culture en général lorsqu'elle ne traite pas directement de bande dessinée

Re: Le ciné club

Messagede jolan » 29/03/2019 23:27

Message précédent :
Je pense que la personne fait comme bon lui semble, donc soit une liste, soit un film.
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Re: Le ciné club

Messagede sergent latrique » 30/03/2019 20:58

Puisque le film de ce week-end est un Renoir, voici un documentaire où Renoir exprime une opinion sur l'art et la technique.
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Re: Le ciné club

Messagede Le Complot » 31/03/2019 23:46

Ce Renoir est tellement dans l'épure, que là...

Les personnages principaux sont intéressants, le "méchant" est très réussi, c'est donc un bon film.
Et la frontière entre bien et mal est inexistante du point de vue du personnage central.

C'est surtout ça.
Wiki qualifie le film de libertaire, je ne trouve pas. En tout cas pas exactement. C'est évidemment plus compliqué.

Je suis en tout cas très heureux de l'avoir vu, c'est un tel enrichissement. 1932, toute une époque.

13/20
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Re: Le ciné club

Messagede jolan » 01/04/2019 03:23

Le Crime de monsieur Lange – Jean RENOIR – 1936

Ca fait du bien de temps en temps un bon vieux film des années 30, ce son bien lointain, cette musique criarde, ces plans bâclés, ce montage incapable de réparer des erreurs de réal.
Mais bon, là on est très clairement dans un petit film, un petit drame ( comme souvent chez Renoir la frontière entre le drame et la comédie est très ténue, on le voit dans la scène ou Batala habillé en prêtre demande un prêtre et où le concierge n'arrive pas à se faire entendre tellement il saoule les autres avec son chant de Noël ), un fait divers.
De petites gens, de petites ouvrières blanchisseuses, des ouvriers en imprimerie, un concierge, un petit livreur de journaux, de petits amoureux, un petit patron d'imprimerie « gentiment » goujat, mesquin et séducteur (Jules Berry, le seul comédien qui convainc, dans un rôle qui lui va comme un gant), qui abuse des jeunes femmes, qui escroque de l'argent à tout-va, qui se sert des femmes comme des hommes, en leur soutirant de l'argent, en volant jusqu'à l'identité d'un ecclésiastique pour se faire passer pour mort; en utilisant la bande dessinée du personnage principal.
Lange donc, un anti-héros, une sorte d'enfant (comme son nom l'indique, un lange et un ange), naïf et rêveur, qui ne voit pas l'amour des femmes ou la duplicité de son patron, qui s'aperçoit à peine qu'il a commis un meurtre. De petits drames, de petites péripéties, de petits enjeux, j'aurais envie de rebaptiser le film « Le petit crime du petit monsieur Lange ».
Ca n'en reste pas moins agréable à voir. Ce n'est pas tant l'aspect un peu trop gentillet ou enfantin du film qui me dérange - c'est habituel pour un film de cette époque, il y a un charme suranné et un ton désuet qui ne me déplaît pas en soi - mais plutôt que le scénario n'est pas abouti, on effleure quelques destins de personnages divers, mais on ne creuse rien véritablement. Un film qui comme son personnage manque d'ambition et de sérieux.
On croise quelques personnages loufoques et poétiques, typiquement renoiriens, comme Meunier, qui aurait mérité plus de scènes. On sent bien l'humeur de cette époque, le Front Populaire n'est pas loin, avec cette idée de coopérative, qui remet à flot l'imprimerie bien plus que lorsqu'elle était sous la coupe de Batala.
Concernant la réalisation, hormis deux ou trois plans intéressants, c'est très sommaire, très hésitant, limite balbutiant, quelques ombres de perches qui trainent, des mouvements superflus.
Un petit film anecdotique, un document témoin de son époque, mais pas un film qui me séduit outre mesure.

2.7/6
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Re: Le ciné club

Messagede euh... si vous le dites » 01/04/2019 10:40

Beaucoup plus convaincu pour ma part.
Au-delà du contexte de l'époque et de l'engagement politique et social très clair de Renoir, ce qui m'a séduit dans le film, c'est le grouillement de vie du petit microcosme que Renoir agite avec une bienveillance que j'ai trouvée très touchante.
J'aime bien la bienveillance, même quand elle est parfois naïve et idéaliste comme dans ce film.
J'ai très souvent tendance à trouver le cinéma français d'avant-guerre empesé et artificiel, rempli de dialogues insupportables, ici rien de tout ça, il y a une fraicheur et un naturel qui se dégagent et qui portent le film.
Pour ce qui est de la réalisation, je trouve que l'impression de fourmillement et d'agitation qui est au cœur du film est très bien rendue par une gestion de l'espace élaborée et pas du tout sommaire, balbutiante et hésitante.

Par contre, je ne suis pas nécessairement très à l'aise avec cette mise en avant d'un "tribunal populaire" qui se substitue à la justice pour statuer sur la question morale de la culpabilité ou pas de Lange. Cet aspect est rapidement expédié et peine à convaincre. Je crois surtout que Renoir s'y intéresse au final assez peu et que son principal objectif était bien plus de montrer le bouillonnement de vie de petites gens et l'exaltation de la prise en main collective de leur destin via la création de la coopérative (et sur ce point, le film est enthousiasmant).
Plus problématique à mon sens : le retour à l'harmonie permis par l'artifice du bébé qui ne survit pas à la naissance est une grosse faute de goût et un raccourci scénaristique franchement désagréable, d'autant plus que la mort du bébé semble soulager tout le monde (pour ne pas dire que l'on s'en réjouit).

Tiens sinon, après le Sirk, ça fait deux films en suivant où tu as un gars qui envoie sa femme faire la pute pour se sortir égoïstement de la merde.
Et le fils du concierge, il a un jeu complètement différent des autres acteurs. A chaque fois qu'il parlait, j'avais l'impression d'entendre Jean-Pierre Léaud. :amoure:

Ma note : 4/6
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Re: Le ciné club

Messagede sergent latrique » 01/04/2019 17:05

Un film au titre qui interpelle, un ange étant rarement un criminel , et qui m’a tout d’abord fait penser à une adaptation d’un roman de l’époque à la Simenon, mais il s’agit bien d’une idée et d’un scénario originaux.
Je n’étais pas trop séduit par ce film dans la liste des choix, car je ne suis pas vraiment fan de Jules Berry, dont je trouve toujours le jeu grandiloquent, emphatique, assez égal par ailleurs; dans ce cas, il faut reconnaître qu’il colle à merveille au rôle de salaud magnifique, cet aigrefin manipulateur de moyenne envergure, ce rôle est fait pour lui. J’ai découvert aussi avec plaisir dans le générique la présence de Maurice Baquet . Il joue un jeune premier sportif fan de vélo , un peu naïf qui apporte une fraîcheur au film, (ce rôle me appelle un autre qu’il incarne vingt ans plus tard en boxeur cette fois dans l’étrange M. Pipelet ou l’extravagant M.Pipelet, je sais plus, avec Michel Simon et Gaby Morlay, film beaucoup plus anecdotique que celui-ci).
Renoir, pour moi, c’est l’excellence des scénarios et de magnifiques scènes tournées en extérieur. Si quelqu’un connaît bien l’histoire du cinéma, et pourra confirmer, il me semble qu’à cette époque, les scènes en extérieur, je veux dire en lumière naturelle dans la nature, étaient plutôt rares et presque tout se jouait en studio. La partie de campagne reste pour moi une référence dans ce domaine.
Bon, sur le film lui-même, j’ai eu du mal à suivre car le son n’était pas trop bon dans certains dialogues ou alors je commence à être sourd :? , c' était parfois gênant, mais c’est clair que pour suivre ces vieux films, c’est parfois un problème.
Presque tout le film se passe en flash-back, un criminel est en fuite, on l’a reconnu à la frontière, dans un bar-hôtel où il doit passer la nuit. Le bistrot et ses clients vont-ils le dénoncer ? La femme qui accompagne Lange joue carte sur table, elle raconte tout et les auditeurs décideront s’ils devront le dénoncer aux autorités. Lange a tué mais doit-il être pour autant traité en criminel ? c’est la question.
Batala (Jules Berry) est l’archétype de l’homme d’affaire véreux, prêt à toutes les combines, à toutes les concessions pour faire marcher ses petites affaires et n’a aucun scrupules à escroquer mentir, et profiter de ses avantages, et de se révéler à l’occasion un prédateur sexuel.
Valentine, son ex , va mettre le grappin sur Lange et l’aider à fuir. Elle peut paraître frivole mais au final se révèle plutôt une fille de la classe populaire la tête bien sur ses épaules et futée qui ne se laissera plus manipulée par un type comme Batala.
Certains seconds rôles, sont soignés ; le concierge, ancien militaire (d’avant 14!) bourru, sympathique (scène au chant de Nöel assez drôle dans des circonstances tragiques ) Estelle, la jeune blanchisseuse, sentimentale et pas bégueule, l’innocence et la spontanéité sans la naîveté, le fils de Meunier.
Ce film est une sorte de manifeste poétique et politique, le monde populaire, et ses ouvriers qui se battent ingénieusement (coopérative pour faire fonctionner le magazine) et révèlent plus de noblesse au final que le monde ancien des capitalistes cyniques, brutaux et sans morale que représentent Batala.
Ce film n’est pas le plus connu ni le meilleur de Renoir mais il reste bien dans l’air du temps et invite à un renouveau avec le Front populaire. A noter que l’adhésion n’est pas liée à la naissance,mais plus aux idées, preuve en est avec le rôle du fils du principal créancier, un type un peu fou et pète qui va participer à l’aventure du journal au lieu de chercher son profit.
Je suis d'accord avec euh... sur l'épisode de la perte du bébé, c'est assez glauque.

Par contre, rien vu sur les défauts techniques, Jolan a un oeil de lynx impressionnant :!:

La fin du film est sans équivoque, et ne se termine pas sur une énigme à plusieurs issues : Lange peut partir et franchir la frontière pour échapper aux poursuites de la justice. Le criminel aux yeux de la justice n’en est pas un pour les clients et le bistrot. Cette morale a peut être été débattue en 1935, où la bascule à Charlot fonctionnait encore beaucoup et en public. Il serait intéressant d’en avoir des échos.

Ma note un 3/6
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Re: Le ciné club

Messagede euh... si vous le dites » 01/04/2019 22:24

Plus personne ?
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Re: Le ciné club

Messagede cicerobuck » 01/04/2019 23:03

Si si, je n'ai pas encore eu le temps, mais c'est prévu avant la fin de semaine.
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Re: Le ciné club

Messagede lobo » 02/04/2019 01:05

C'est un film que j'ai vu souvent et que j'aime beaucoup. Je le connais presque par coeur mais ça m'a fait plaisir de le revoir (avec difficulté, il a fallu que je fouille un peu sur le net). Peut-être pas mon Renoir préféré (mais je ne les ai pas tous vus), mais pour moi c'est un grand film, pas un petit. D'ailleurs il a marqué l'histoire du cinéma avec, notamment, ce fameux panoramique au moment du crime.
Bon, il a plus de 80 ans et il y a des trucs qui ne collent plus avec nos attentes morales ou esthétiques. Jules Berry peut apparaître comme un insupportable cabotin. Moi j'adore ce rôle de méchant et le comique du personnage. Je suis d'accord avec euh... pour trouver que la mort du bébé qui réjouit tout le monde est une grossière faute de goût, mais elle n'apparaissait sans doute pas comme ça à l'époque... Pareil pour la "faute" vite pardonnée par le fiancé : ça vaut quand même mieux qu'une jambe cassée (d'ailleurs ici, on est plus libertaire que communiste, parce que les communistes ne plaisantaient pas avec ce qu'ils appelaient la "morale")... Et puis la coopérative encouragée par le fils de l'industriel créancier, on rêve.
Ce que j'aime bien aussi (que j'aime aussi dans le film de Fellini, le cheik blanc), c'est que le cinéma, art populaire, met en scène un "art", encore plus populaire, le western de pulp à la française, devenu roman-photo...
Qu'est ce que je n'aime pas dans ce film ? Peut-être monsieur Lange, lui-même, il a trop une tête à claques.

Comme pour les tarnished angels, je mettrais 5 sur 6 (réservant 6 sur 6 à le Fleuve ou la Grande illusion).
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Re: Le ciné club

Messagede euh... si vous le dites » 02/04/2019 13:54

lobo a écrit:Ce que j'aime bien aussi (que j'aime aussi dans le film de Fellini, le cheik blanc), c'est que le cinéma, art populaire, met en scène un "art", encore plus populaire, le western de pulp à la française, devenu roman-photo...


Par contre, il réserve ce pulp à la française à la littérature, comme on le voit bien dans la scène où est évoquée l'idée d'une adaptation cinématographique desz aventures d'Arizona Jim, idée repoussée vigoureusement car elle le résultat ferait carton-pâte.
L'ambition de Renoir est naturaliste.
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Re: Le ciné club

Messagede Le Complot » 02/04/2019 13:55

euh... si vous le dites a écrit:
lobo a écrit:Ce que j'aime bien aussi (que j'aime aussi dans le film de Fellini, le cheik blanc), c'est que le cinéma, art populaire, met en scène un "art", encore plus populaire, le western de pulp à la française, devenu roman-photo...


Par contre, il réserve ce pulp à la française à la littérature, comme on le voit bien dans la scène où est évoquée l'idée d'une adaptation cinématographique desz aventures d'Arizona Jim, idée repoussée vigoureusement car elle le résultat ferait carton-pâte.
L'ambition de Renoir est naturaliste.


C'est un bien grand mot, tu trouves ?
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Re: Le ciné club

Messagede euh... si vous le dites » 02/04/2019 14:01

Le Complot a écrit:
euh... si vous le dites a écrit:
lobo a écrit:Ce que j'aime bien aussi (que j'aime aussi dans le film de Fellini, le cheik blanc), c'est que le cinéma, art populaire, met en scène un "art", encore plus populaire, le western de pulp à la française, devenu roman-photo...


Par contre, il réserve ce pulp à la française à la littérature, comme on le voit bien dans la scène où est évoquée l'idée d'une adaptation cinématographique desz aventures d'Arizona Jim, idée repoussée vigoureusement car elle le résultat ferait carton-pâte.
L'ambition de Renoir est naturaliste.


C'est un bien grand mot, tu trouves ?


11 lettres. :D

Non, plus sérieusement, c'est quand même une étiquette que de nombreux critiques s'entendent à accorder aux films de Renoir.
La volonté de décrire le quotidien et le travail des personnages du film (les blanchisseuses, le concierge, les imprimeurs,...) relève du naturalisme, non ?
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Re: Le ciné club

Messagede Le Complot » 02/04/2019 14:19

Hmm, je vais revenir avec de plus amples informations. Un jour. :D
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Re: Le ciné club

Messagede jolan » 02/04/2019 19:47

Bon, on attend l'ami Cicero ou je désigne le prochain suggesteur pour ne pas trop perdre le rythme ?
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Re: Le ciné club

Messagede Le Complot » 02/04/2019 19:54

jolan a écrit:Bon, on attend l'ami Cicero ou je désigne le prochain suggesteur pour ne pas trop perdre le rythme ?

Fais-toi plaisir.
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Re: Le ciné club

Messagede lobo » 02/04/2019 20:13

jolan a écrit:Bon, on attend l'ami Cicero ou je désigne le prochain suggesteur pour ne pas trop perdre le rythme ?

Moi je serais d'avis d'attendre au moins un message de cicerobuck, si ce n'est sa critique.
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Re: Le ciné club

Messagede cicerobuck » 02/04/2019 20:23

Je vous disais, je dwld ça demain je pense, et je le matte d'ici vendredi. Je suis en bouclage là, avec pas mal de retards accumulés. J'ai un nouveau taf depuis 10 jours, et c'est intense.
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Re: Le ciné club

Messagede lobo » 02/04/2019 20:23

euh... si vous le dites a écrit:
lobo a écrit:Ce que j'aime bien aussi (que j'aime aussi dans le film de Fellini, le cheik blanc), c'est que le cinéma, art populaire, met en scène un "art", encore plus populaire, le western de pulp à la française, devenu roman-photo...


Par contre, il réserve ce pulp à la française à la littérature, comme on le voit bien dans la scène où est évoquée l'idée d'une adaptation cinématographique desz aventures d'Arizona Jim, idée repoussée vigoureusement car elle le résultat ferait carton-pâte.
L'ambition de Renoir est naturaliste.


Oui, c'est vrai, il refuse catégoriquement de filmer sur décor de toiles peintes. C'est curieux que ce personnage, qui ne semble pourtant pas avoir inventé la poudre (sa fiancée lui dit quand même -et sans malice- que les moments les plus intéressants de ses aventures c'est quand Arizona Jim prend des sels Flaconnet), se fasse le porte-parole de Renoir.
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Re: Le ciné club

Messagede lobo » 02/04/2019 20:27

cicerobuck a écrit:Je vous disais, je dwld ça demain je pense, et je le matte d'ici vendredi. Je suis en bouclage là, avec pas mal de retards accumulés. J'ai un nouveau taf depuis 10 jours, et c'est intense.

Bon, alors, on peut tranquillou passer à la phase choix du film, en attendant que cicero nous rejoigne vendredi...
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Re: Le ciné club

Messagede jolan » 02/04/2019 20:51

Je désigne le sergent Latrique pour nous proposer la prochaine séance ;)
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Re: Le ciné club

Messagede Le Complot » 02/04/2019 21:01

L'art du contre-pied ! :)

Je voyais bien Lobo pour celle-ci.
Enfin, bref. ;)
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