Tome 8 pour novembre
Chinaman a tourné la page, et s'occupe à présent de convoyer des chariots de ravitaillement d'une ville à l'autre. Il s'est résolu à vivre dans ce mouvement perpétuel, entre le monde des Blancs et celui des Chinois. Lors d'un arrêt pour s'approvisionner en eau, il découvre un homme pendu par les pieds, en caleçon. L'homme, Zed, se révèle être beau parleur, parieur et bluffeur invétéré ! Dès leur arrivée en ville, il s'installe bien vite au saloon, claironne que ses affaires vont reprendre. Le lendemain, Chinaman reprend la route et ne tarde pas à revoir le jeune homme... à nouveau plumé et pendu par les pieds. Zed n'a d'autre choix que de grimper dans le chariot de Chen, qu'il "agrémente" de nouveau de ses fanfaronnades... Mais le bivouac suivant les mène au campement d'un homme visiblement désespéré qui tente de se pendre, volontairement lui. Chen et Zed parviennent à maîtriser l'inconnu, malgré sa détermination à mettre fin à ses jours. S'il est hors de danger, il n'est plus qu'un corps totalement apathique, au mutisme profond. Sans rien révéler, Chen remarque un morceau de papier-monnaie dans les cendres encore fumantes de son feu de camp...
Dans ce huitième tome, la tempérance de Chinaman s'oppose à deux hommes aux caractères ô combien différents de lui : un cambrioleur accablé, repenti mais suicidaire, et un jeune et fougueux joueur de poker. Tous trois vont cheminer ensemble, parfois par choix, parfois poussés par le hasard. Dans ce monde rude et violent, ces trois-là vont se retrouver réunis par le destin. Qui sait, peut-être tisseront-ils entre eux des relations amicales ? C'est peut-être aussi le début d'une vie moins solitaire pour Chinaman ?