Mister_Eko a écrit:Certains médias sont prêt à tout pour de l'audience, même à dire où sont planqués des otages, donc le coup de la discrétion pour ne pas titiller le pouvoir en place j'y crois pas du tout. Surtout que si représailles il y a, le e prétexte du mssacre sera suffisant pour le pouvoir qui s'en fichera un peu de la façon dont BFM a traité le sujet.
Rho la la...
Faut toujours que vous interprétez tout de travers et à travers votre unique prisme.
Vous allez dans google, vous tapez "liste massacre afrique" et là vous verrez que ce massacre n'a malheureusement rien de "hors-norme" par rapport à la situation de ce pays. (pour mémoire, le massacre par les milices kenyanes des minorités musulmanes je ne sais plus quand ,avec une centaine de victimes selon les chiffres du gvt et plusieurs milliers selon les ONG, vous étiez au courant de celui-là ?)
Bref, ces pays connaissent des guerres civiles, plus ou moins déclarées, avec oppression et massacre de minorités depuis des décennies.
Donc les médias n'en parlent pas, ou peu, ou seulement les médias axés purement sur la géopolitique, car ce genre d'infos ne peut se présenter au vingt heure de manière simpliste. Va expliquer en trente secondes les décennies d'oppression économique, politique, etc, des minorités musulmanes au Kenya
La spécificité de Charlie, c'est que ça s'est passé en France, pas dans un pays en pseudo guerre, que des artistes connus (pour certains mondialement dans certains cercles) et des journalistes "contre la liberté d'expression" ont été assassinés par des terroristes (grosse différence avec l'affaire Merah) et que cela en engendré des réactions au niveau de la population qu'on avait jamais vu dans les autres pays qui ont pu être touché par le terrorisme.
Rien à voir avec le massacre kenyan qui est une guerre de communauté.
Donc oui, les médias ne traiteront jamais les pauvres étudiants kenyans assassinés comme l'affaire Charlie.
Prétendre et espérer le contraire, s'offenser que c'en est une honte, c'est ne rien comprendre au monde dans lequel on vit et à la chance qu'on a de vivre dans des pays "pacifiés".
Maintenant, des massacres dans le monde, je peux vous en citer un par semaine. Et personne ne s'offense qu'on en parle pas.