karine a écrit:Le Tapir a écrit:Le titre de ce topic est assez fallacieux je trouve , dans la mesure ou ceux qui ont des enfants savent très bien qu'une bd avec des phylactères ne se lit pas à un enfant! C'est le truc le plus galère qui soit! Un album jeunesse se lit, avec des dessins et des textes à part, mais pas une bd!
Voila tout!
tellement vrai ! J'ai vite abandonné... Le plus simple c'est quand même les trucs avec des petits gags genre Garfield mais Astérix: un vrai casse-tête à lire !
Je l'ai juste refait une fois pour ma fille qui avait 9 ans à ce moment pour le vent dans les saules... j'étais persuadée (vu ses gouts) qu'elle allait aimer et elle a pas accroché! Par contre quand je lui ai lu: elle a adoré... mais je me suis fait piégé: pour lire la suite, elle ne voulait pas le faire seule !
Autant lire des histoires à voix haute: j'adore ! Autant lire une BD à voix haute c'est trop compliqué (et pourtant je fais des voix différentes!)
Oui, voilà, je suis totalement tombé dans ce piège-là. Et puis toute la famille en profite, en plus ma femme adore les contes avec une atmosphère bucolique à la Iwamura, Brian Patterson, Jill Barklem, ou alors Colin Thompson (qui est, à mon sens, un plus weird)...
Bref, la plus âgée tente de plus en plus la lecture autonome de sa propre initiative et on aimerait bien l'alimenter. On ne va pas se mentir, on cherche avant tout des choses qui plaisent à ma femme et moi et hormis les contes, 99% de nos lectures à la maison ne sont pas vraiment abordables pour des enfants. Mais si on peut leur faire lire également des BD's dans un avenir proche...
Donc, après le coup de coeur Hilda, madame et moi avons testé le premier Enola Holmes :
Lecture pas désagréable mais malgré tout, sentiment mitigé.
Serena Blasco apporte bien sa patte graphique, même si j'ai trouvé quelques cases un peu aléatoires et que les couleurs auraient gagné à être plus éclatantes (j'ai cru comprendre qu'elle s'en était plainte après impression). En fait, c'est plus quelques éléments du scénario (tiré du le roman ?) qui m'ont le plus chagriné. Le fait qu'Enola se (dé)bat contre les conventions sociales dans lesquelles on la tente de soumettre est clairement le point fort de l'histoire. Malheureusement, d'autres éléments sont parachutés pour faire avancer le schmilblick, ce qui m'a bien agacé.