Krys TOFF a écrit:A noter que Benjamin Blasco-Martinez sera désormais accompagné d'Albert Bonneau pour le scénario, comme indiqué sur la couverture définitive officielle.
Dit comme cela, ça prête un peu à confusion.
Parce que le pauvre Albert Bonneau est tout de même décédé depuis belle lurette, lui qui a commencé à écrire des romans d'aventures (western et autres) dès la fin des années 20 (du siècle précédent).
Donc, pour l'écriture du scénario (qui comprend aussi le découpage), je ne vois pas bien qui d'autre pourrait s'y coller sinon Blasco-Martinez lui-même, si personne d'autre n'est mentionné comme tel dans les albums.
Mais ce n'est que justice que le nom d'Albert Bonneau puisse figurer en bonne place sur la couverture des albums, même s'il ne sera jamais le véritable scénariste des BD qui sont extrapolées de son oeuvre littéraire. Comme pour les Nestor Burma, ce sont les romans populaires jadis écrits de sa main qui fournissent la trame et les rebondissements de l'histoire.
Une des caractéristiques des romans Catamount était de s'éloigner du réel et du quotidien décrits par les romanciers réalistes ou naturalistes de l'Ouest (Cooper, Curwood, Burnett, etc...) pour se référer davantage aux codes du western hollywoodien.
Après le décès du romancier, sa fille avait entrepris de "moderniser" d'un point de vue formel les romans de son père en supprimant au maximum les verbes conjugués à l'imparfait du subjonctif
(c'est ce que font aussi depuis 15-20 ans les traducteurs des romans d'Agatha Christie).
Pour lire des scénarios écrits par Albert Bonneau, "l'homme au mille romans", c'est avec ce type de BD (petits formats des années 40-50).
On constate au passage que Gaston Niezab n'était pas au niveau de son contemporain Milton Caniff.
Mais Maurice Toussaint, le dessinateur de French-Bill possédait en revanche, une "patte" nettement plus intéressante. C'était le dessinateur attitré des couvertures de la série des romans de Catamount publiée à partir de 1947.
Plus tard, certaines couvertures seront l'oeuvre de Guy Michel ou de Vallué.