Les dessins de Romutta superbe... Il réussi à créer une vértiable ambiance. Mais côté scénario : quelle déception ! On sentait la tension monter... Et puis plus rien avec ce troisième tome. Au lieu d'avoir une chronique attachante sur quelques mois d'amitiés marquants, on a une biographie sur plusieurs années effectivement dilluée et sans véritablement de moments forts. Je suis d'autant plus critique que j'attendais beaucoup de cette série après les deux premiers tomes.
Suis je le seul à être déçu ?
Consonne, voyelle, consonne, voyelle... avec les mêmes lettres on obtient comme au jeu télévisé le mot : MOTTURA et c'est le nom du dessinateur. Alors en mélangeant ainsi les lettres du scénario la déception est évidente. Je plaisante, mais je ne partage pas du tout cette déception. Tout au début j'avais écrit qu'il en était de cette BD comme parfois d'un film - Microcosmos, le fabuleux destin d'Amélie Poulain - le bonheur de quelques instants inattendus, l'amitié entre hommes, l'affection d'un animal, la poésie faite de choses toutes simples pimentée de quelques traits d'humour et le tout avec un dessin simple et flamboyant, chaleureux et limpide.
Alors l'histoire ? Page 1 du tome 1 on sait que Carême est mort. Dernière case, Martinien retrouve ce brave Ferdinand le chien. Entre tout ça, il n'y en a pas assez pour les déçus qui ont leurs raisons. Et pour moi, cette histoire aura été une sacrée découverte et tiendra une bonne petite place dans les rayons de la bibliothèque de ma mémoire et de mes souvenirs.