Troisième tome des aventures du Captain America des années 40. Le dernier avec Kirby, et probablement le dernier que j'achèterai. J'avais commencé ces intégrales pour Kirby et pour le côté historique du titre. Le premier disparaît et le second ne sera pas suffisant pour me faire dépenser une trentaine d'euros pour des histoires globalement médiocres (même si je dois avouer une curiosité malsaine pour le traitement des Japonais dans le comics suite à Pearl Harbor

Un point intéressant est soulevé par la préface et donne une certaine unité au volume, ou du moins aux premières histoires : Simon voyait Captain America comme un titre... d'horreur. Et c'est vrai que beaucoup d'histoires vont dans ce sens, avec des créatures monstrueuses (le chien de la lande de Cardiff, par exemple, qui pompe Le chien des Baskerville) et des méchants masqués mystérieux qui seront démasqués ensuite, à la façon de Scooby-doo. Elles sont rarement bonnes pour autant, même s'il peut y avoir quelques scènes réussies. Comme d'habitude, on a également quelques gags assez lourds, notamment autour du sergent Duffy, des choix moraux douteux (Cap laisse libre une espionne nazie parce que... c'est une femme ? ; on a aussi, pour une fois, quelques personnages noirs mais ils ne sont pas vraiment représentés à leur avantage) et des bizarreries (Cap et Bucky en robes qui font du french cancan

Le reste du magazine est comme d'habitude (c'est à dire osef). On notera juste que, dans le dernier numéro, Ouragan est remplacé par un farfadet. Le style graphique et narratif change du reste, mais je n'ai pas aimé.