thyuig a écrit:yannzeman a écrit:thyuig a écrit:Toute cette mode des "vu par", elle tient aussi parce que nous sommes de grands nostalgiques avec porte-monnaie.
Les jeunes ne lisent pas ou peu d'albums par rapport à nous (générations 35~65 ans ?), du coup on nous fait du clef en main. Et comme ça marche, y'a pas de raison de se priver.
Mon fils de quasi 5 ans est scotché par les BD.
Il en "lit" tous les jours.
Des trucs de son age (schtroumpfs, johan et Pirlouit, benoit brisefer,...) comme des choses trop en avance, voire dures ("l'armée de l'ombre", "rachel rising",...) parce qu'elles lui sont physiquement accessibles.
Parce que nous veillons à ce qu'il ne regarde pas trop la TV, ni l'ordi, et qu'il voit son papa lire.
L'exemple doit venir d'en haut.
Après, ça plait ou pas.
Bravo. Les miennes n'ont pas le droit de lire, elles ont chacune trois tablettes et deux portables et interdiction de sortir se dégourdir les jambes dans le jardin.
Maintenant,
si tu te rends dans une école, tu verras que les livres sont peu ou pas empruntés par les plus jeunes, c'est comme ça. Le nombre de maisons où le livre est devenu absent !
Bref, le milieu bd dans lequel nous baignons ne reflète absolument pas la réalité de la situation. Et pour les éditeurs, nous (sur ce site) ne sommes pas une cible, mais bel et bien le grand public qui a connu Blueberry en lisant Pilote. Alors oui, c'est notre génération, pas celle des jeunes de maintenant. Celle-là se fichera bien du dernier "vu par".
Je réagis avec retard, à l'occasion de la remontée du sujet :
Dans l'école de mon fils, avec des élèves venant pour moitié de familles populaires et pour moitié de parents frontaliers suisses gagnant 10 000 € par mois, chaque semaine, chaque élève emporte avec lui à la maison 1 livre obligatoirement de la bibliothèque de l'école.
Et chaque samedi, j'emprunte 8 livres pour mon fils à la bibliothèque municipale cette fois ; j'y retrouve beaucoup des parents de l'école, avec leurs enfants.
Et l'école propose aussi aux parents intéressés un abonnement mensuel pour recevoir 1 livre en français et 1 autre en allemand ; je ne peux pas dire combien de parents abonnent leurs enfants, mais un certain nombre quand même.
Donc il y a sans doute pas mal de maisons où les livres sont absents, mais aussi beaucoup où le livre est présent.
Et les parents des maisons sans livre n'ont pas beaucoup d'excuses car l'accès à la lecture est vraiment facile en France.