C'est un bon livre, c'est pas ça, mais en autant de pages j'ai pas l'impression d'avoir beaucoup de choses à raconter sur ce bouquin.
Et puis les pages de journaux anciens, j'ai déjà vu cela plein de fois dans le journal Spirou ou dans "Durant les travaux l'expo continue" avec beaucoup plus d'humour et de dérision.
Et puis la fin... bof!
edit: Concernant l'inventivité, le titre aurait gagné à apporter plus que du Tim Burton-like
Et puis à un moment donné, les critiques de Bdgest ne nous sont données qu'à titre indicatif.
Elles sont (même si elles sont souvent pertinentes) forcement subjectives...c'est donc aussi à nous de faire preuve d'esprit critique avant d'acheter une BD
Marrant ça, comment sans l'avoir lu je fais preuve d'esprit critique?
Billy, sans ses lunettes, ne voit pas très bien ce que les autres, parents et petites sœur, voient.
En revanche, sans ses lunettes, il voit ce qu’eux ne voient pas : des créatures fantastiques et horribles, le monde des ténèbres et ses dangers permanents. Et ça, il adore.
Ceci dit, depuis que son chat Tarzan est mort, la Mort, qui le fascinait auparavant, n’exerce plus le même pouvoir de séduction.
Mais il aimerait comprendre. Quitte à se faire aider par un vieil homme de légende, qu’on ne voit jamais et qui visite les maisons en fin d’année…
Billy Brouillard illumine une période du calendrier bédéphile où l’actualité est plus calme, pour ne pas dire terne. Tout d’abord, c’est un bel objet avec une couverture soignée qui se donne des allures de grimoire rigolo. Ce qu’il est d’ailleurs d’une certaine façon puisqu’on y trouve des rubriques telles que des extraits de l’Encyclopédie Curieuse et Bizarre de Cryptozoologie de Billy Brouillard ou des Dossiers d’Harry Price qui apprendront tout à leurs lecteurs à propos de bestioles et phénomènes étranges. Enfin tout ce que le jeune Billy semble avoir retenu et interprété à sa manière. Il y a aussi des poésies, un rien macabres, des récits, un rien macabres, des récits racontés sous forme de poésies, un rien macabres. Et un gadget, un plateau pour interroger les disparus.
Mais il y a surtout un conte dont le petit garçon est l’acteur, qui se développe au fil des pages. La construction prive de certitudes quant à la nature même du récit. Elle alterne en effet les segments qui racontent cette histoire avec des fiches encyclopédiques, vers (ceux qui riment bien qu’il y aient aussi des lombrics et des asticots)ou des parenthèses mettant en scène la présentation de certains des personnages secondaires que l’on retrouve dans la trame principale. Cet artifice entretient le mystère et brouille la supposée clairvoyance du lecteur.
Au fur et à mesure des pages (enfin, de LA page puisque tous les feuillets du livre portent le n°13),
le jeu consiste plutôt pour lui à dresser inconsciemment la liste de ce que le livre n’est pas. Malgré les apparences, ce n’est pas une incursion dans le gothique grinçant façon Lenore, ni un recueil de situations gags, ni un manuel, ni un livre dédié aux seuls enfants, ni un livre à réserver aux adultes, et sans doute pas un hommage à Gilbert Shelton malgré le fait que Tarzan ressemble bigrement au chat de Fat Freddy.
C’est autre chose qu’il faut soi-même découvrir...
...en suivant jusqu’au bout le petit bonhomme à l’imagination fertile, en empruntant des sentiers aux apparences diverses : cases presque traditionnelles, illustrations, ombres chinoises, pages de gazette, articles pseudo-scientifiques. Un régal en matière de variété et de réalisation. Et qui ne manque pas d’ambition dans le propos puisqu’il ne se contente pas de parler de fantômes ou de vampires mais aborde aussi les terribles formes-pensées (matérialisations « éthérées » des pensées conscientes ou inconscientes), c’est dire si ça ne rigole pas. Enfin si, il suffit de voir la représentation de l’amour…
La dernière page venue, la conclusion s’impose d’elle-même : Guillaume Bianco (Will, Hot dog chez Soleil, Ernest et Rebecca au Lombard) surprend et mène son monde par le bout du nez de jolie manière avec son beau livre.
A moins qu’en s’éloignant de ses gammes habituelles, il n’opère sa métamorphose en inaugurant la collection du même nom. Si Soleil réserve d’autres cadeaux de ce genre, la vue, non brouillée, risque bien de revenir à certains.
C'est un bon livre, c'est pas ça, mais en autant de pages j'ai pas l'impression d'avoir beaucoup de choses à raconter sur ce bouquin.
Et puis les pages de journaux anciens, j'ai déjà vu cela plein de fois dans le journal Spirou ou dans "Durant les travaux l'expo continue" avec beaucoup plus d'humour et de dérision.
Et puis la fin... bof!.
edit: Concernant l'inventivité, le titre aurait gagné à apporter plus que du Tim Burton-like
et le fille aux couteaux qui était dans le ton que j'aurais voulu pour tout l'album.
PS: Ca se décolle facilement la planche de spiritisme? J'ose pas parce que le plat n'est pas plastifié, cela doit arracher le papier
Ah non, pas les dernières... faut tout lire :siffle: .
Donc j'ai été induit en erreur par cette critique qui promet beaucoup trop sans prouver ce qu'elle avance.
mais j'ai quand même l'impression de payer pour un truc du courant de la semaine dernière ;
Ton avis dream est même celui qui m'a décidé :siffle:
Je le garde, mais c'est pas un coup de coeur.
Alors dans ce cas je suis personnellement désolé si je t'ai en quelque sorte induit en erreur.
Parce que bien sûr, je ne voulais juste que partager mon plaisir à livre ce livre...(je ne touche pas de royalties, hein!).
Ca veut dire quoi ça?
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