J'en connais 7 sur 10, il me manque le
Journal inquiet d'Istanbul,
Swan et
VilleVermine.
- Je n'ai pas lu le dernier tome de
Donjon Zénith, mais je trouve que les huit premiers tomes ne sont exceptionnels. De BD d'aventure du même Trondheim, je préfère de loin les
Ralph Azam. Ils sont bien plus intéressants de par les réflexions offertes sur des questions morales, sur l'éthique de l'exercice du pouvoir notamment, et de par la complexité des relations entre les personnages "méchants" et "gentils".
Donjon Zénith abuse à mon sens du deus ex machina fourni par les anciens porteurs de l'épée.
-Je n'ai pas entamé le second cycle des
5 Terres, donc mon évaluation porte sur le premier. Sanglant et complexe à souhait, peut-être un peu trop d'ailleurs. L'effet "Game of Thrones", où les protagonistes ont une fâcheuse tendance à être massacrés, est trop utilisé.
- Le monde virtuel est un sujet passionnant, donc certaines facettes et perversités (danger de mener une vie par procuration, intelligence artificielle, intérêts économiques, ...) ont été abordées à l'écran (je pense par exemples à des épisodes de "Black Mirror" ou au film "Ready Player One"). Elles sont aussi abordées de façon originale par les très bons
Bolchoi Arena, dont le dessin qui n'est pas sans me rappeler les animes de mon enfance.
- Je n'ai pas accroché à
Renaissance, ne serait-ce qu'au point de vue chromatique.
- Même remarque pour les
Saint-Elme.
- Si j'avais modérément apprécié
Malaterre de Gomont, j'ai en revanche bien davantage goûté à
Slava, qui évoque de façon très intéressante la décennie noire des '90 pour la Russie. La suite retiendra mon attention.
- Les innombrables reprises et déclinaisons d'une série à succès (celles de Van Hamme en particulier) tendent parfois à surexploiter le filon. Mais j'ai trouvé les
Spirou de Bravo réellement excellents. Je ne veux pas relancer le débat à leur sujet, cependant il faut reconnaître qu'ils parlent à toutes les générations. J'y ai trouvé une histoire profondément humaniste avec des allusions historiques pertinentes (l'anecdote de la chute du fort d'Eben Emael, l'histoire et la peinture de Felix Nussbaum, le théâtre du Farfadet, ... Bien sûr, il y a quelques défauts : la bêtise crasse de Fantasio dans les premiers tomes, l'anticléricalisme de Bravo (du moins jusqu'à la figure du Père Philippe). Pour moi, la série mérite d'être récompensée à ces BD Gest'Arts