A l'heure actuelle, un système de "redevance globale" camouflé et dénaturé essaye de se mettre en place via des accords entre FAI et Majors.
Le problème, c'est qu'il s'agit souvent d'exclusivités, le système est entièrement opaque et contrôlé par les Mafieu...euh Majors.
wood : j'ai feuilleté un peu tout ça, et globalement, ça fait un peu "amateurs", non ?
Il y a peut-être aussi de bons scénarios, mais il faudrait que je sois meilleur en anglais. Je rame un peu, là... :siffle:
Bref... moi je veux bien, mais quelles ont été les réussites de telles réflexions, jusqu'à présent (prenons l'exemple de la musique et de la vidéo qui ont précédé la lecture et la BD, dans le problème du numérique) ?
Et puis la "loi du marché", ce n'est pas du "laissez faire", c'est un équilibre qui se reconstitue après chaque déséquilibre.
Juste un truc : ce n'est plus l'objet "livre" qui va rapporter, mais la "nouveauté".
Ben oui : le pro et l'amateur se côtoient plus facilement et on a du mal à choisir. Je te remercie de nous aider à faire un tri. N'hésite pas à continuer : des petits résumés STP ?Le webcomic, il faut bien le dire, remplace beaucoup les fanzines.
Ah oui ! à 3 euros, on peut se laisser tenter...Tiens un exemple de diffusion payante, pour changer. L'hebdomadaire anglais "2000 AD" (ou l'on retrouve, notamment, les aventures de Judge Dredd) peut maintenant être téléchargé au format PDF pour 2,99 $. Je ne sais pas si l'opération à eu du succès, mais c'est une piste à suivre.
On peut se le demander, en effet ! (mais j'arrête là, c'est mieux).Je ne sais pas quel est le plus (an-)anar de Wangrin ou de Gill, en fait...
D'après ce que je vois des américains qui en vivent, certes les débuts ont été difficiles (il faut parfois 3 ou 4 ans avant d'être totalement professionnalisé), mais par la suite, l'effet "feuilleton" leur permet de ne pas avoir à attendre une parution unique annuelle : les dons et autres rémunérations tombant régulièrement. J'en ai vu certains qui publient leurs oeuvres chapitres par chapitres (de 3 à 10 planches dans une seule page web).Si on veut aller vers l'autonomie complète des auteurs qui devraient être les principaux récipiendaires du succès de leur travail, il faudrait qu'ils soient multitâches d'une part, mais aussi qu'ils bénéficient d'un matelas financier leur permettant de vivre avant la vente de leur production.
N'hésite pas à continuer : des petits résumés STP ?
Pour Freakangels, par exemple :
"Il y a 23 ans, 12 enfants particuliers sont nés en Angleterre, exactement au même moment. Il y a 6 ans, le Monde s'est terminé. Voici l'histoire de ce qu'il s'est passé après."
Au demeurant, tes réflexions rejoignent ce que nous avons signalé : sur la création/diffusion numérique en bande dessinée, ce sont bien avant tout les auteurs (du moins certains d’entre eux) qui ouvrent des voies depuis plusieurs années. D’où la nécessité pour les éditeurs d’entendre réellement ce que les auteurs ont à dire sur le sujet.
Oui, ce sont à peu près tous les modèles (bons et mauvais) imaginables pour l'instant.Concernant les modèles économiques :
- modèle basé sur la publicité
- licence globale
- modèles "propriétaires" (à la Apple : drm, non-interopérabilité, etc.)
- ? auto-production, mécénat, ??? bref, je n'en sais rien !
Pour moi, il est toujours bon de pointer la réflexion sur les failles possibles (loi de Murphy en informatique ), mais c'est vrai qu'il est possible d'imaginer un système relativement stable sur ce principe : il faudrait faire un test sur un petit médium représentatif, je pense. La difficulté, c'est qu'il s'agit d'une énorme machine de portée internationale... et que les industriels ne se laisseront pas faire.- Les modèles basés sur la publicité me semble peu viable (...)
- A mon sens, les modèles propriétaires sont à bannir (...)
- Quant à la licence globale, le prétexte consistant à dire : "mais il est possible de fausser les statistiques" me semble peu recevable. Surtout de la part d'une industrie [strike]gaspillant[/strike] dépensant des millions d'euro pour développer des drm, le flicage automatisé du web, etc.
Quant on veut tuer son chien, on l'accuse d'avoir la rage !
Ne pas bafouer non plus le droit des auteurs ! Sinon : plus aucune oeuvres sérieuses ne seront lancées...Bref, il s'agit d'être imaginatif et d'expérimenter... Heureusement, la toile ne manque pas d'individus à l'imagination débridée. Il est aussi nécessaire de ne pas bafouer le droit à la vie privée en plaçant la propriété intellectuelle au dessus de tout !
Je ne sais pas... ça peut évoluer. Les formats actuels ont connu une histoire compliquée, mais globalement le compromis du moment fonctionne plutôt bien (et ce ne sont pas forcément les industriels, ni les organismes de certification qui les ont institués).Petite remarque : (...) se mettre d'accord sur un/des format(s) de fichier(s) commun(s) et interopérables me semble être loin d'un détail.
que pensé vous du projet de pierre-yves GABRION
primal zone
diffusé sur internet
et bientot chez delcourt
http://www.bdprimalzone.net/
OUCH ! ça arrache !!!que pensez-vous du projet de Pierre-Yves GABRION :"primal zone" diffusé sur internet et bientot chez delcourt ? http://www.bdprimalzone.net/
Cela reste donc une situation intermédiaire entre l'édition papier et la pure édition électronique, mais l'histoire est en marche, et on la voit petit à petit se mettre en place.D’où vient cette idée de publier une histoire sur Internet ?
J’ai eu cette nécessité de commencer à raconter une histoire et de mettre toute mon énergie à la réaliser plutôt que d’aller convaincre les éditeurs. J’ai pris exemple sur les musiciens qui mettent en ligne leurs morceaux. J’attendais d’avoir au moins deux chapitres pour les montrer aux éditeurs. Et puis ça s’est produit beaucoup plus tôt. J’ai eu la chance que ça intéresse plusieurs éditeurs et ça s’est fait très vite. Je n’ai jamais signé un contrat aussi vite. En moins d’une semaine c’était signé.
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