HamKero a écrit:Mourir en baisant, non merci, si l'on s'en tient aux statistiques homme/ femme, il y a de fortes que je meurs sans avoir atteint l'orgasme
Où va-t-on quand on a les yeux fermés?
Où va-t-on quand on a les yeux fermés?
Moi je n'irai
Que si l'on y va
Comme on va, comme on va au baiser
Les yeux fermés, bouche à bouche bées
Les yeux fermés, bouche à bouche bées ...
Croaa a écrit:La petite mort, y a que ça de vrai.
Bossacdenoyau a écrit:Croaa a écrit:La petite mort, y a que ça de vrai.
Récidiviste !
HamKero a écrit:@rahoul
Non mais toi tu parles de faire l'amour, pas de "baiser" u_u Quelle fille, ce rahoul
(Maaaah Eiffel, je les adore ! )
HamKero a écrit:Ah ben, t'es optimiste toi !
Je voudrais pas crever
Avant d' avoir connu
Les chiens noirs du Mexique
Qui dorment sans rêver
Les singes à cul nu
Dévoreurs de tropiques
Les araignées d' argent
Au nid truffé de bulles
Je voudrais pas crever
Sans savoir si la lune
Sous son faux air de thune
A un côté pointu
Si le soleil est froid
Si les quatre saisons
Ne sont vraiment que quatre
Sans avoir essayé
De porter une robe
Sur les grands boulevards
Sans avoir regardé
Dans un regard d'égout
Sans avoir mis mon zobe
Dans les coinstots bizarres
Je voudrais pas finir
Sans connaître la lèpre
Ou les sept maladies
Qu' on attrape là-bas
Le bon, ni le mauvais
Ne me feraient pas de peine
Si si si je savais
que j' en aurais l' étrenne
Et il y a z' aussi
Tout ce que je connais
Tout ce que j' apprécie
Que je sais qui me plaît
le fond vert de la mer
Où valsent les brins d' algue
Sur le sable ondulé
L' herbe grillée de juin
La terre qui craquelle
L' odeur des conifères
Et les baisers de celle
Que ceci que cela
La belle que voilà
Mon ourson, l' Ursula
Je voudrais pas crever
Avant d' avoir usé
Sa bouche avec ma bouche
Son corps avec mes mains
Le reste avec mes yeux
J' en dis pas plus faut bien
Rester révérencieux
Je voudrais pas mourir
Sans qu' on ait inventé
Les roses éternelles
La journée de deux heures
La mer à la montagne
La montagne à la mer
La fin de la douleur
Les journaux en couleur
Tous les enfants contents
Et tant de trucs encore
Qui dorment dans les crânes
Des géniaux ingénieurs
Des jardiniers joviaux
Des soucieux socialistes
des urbains urbanistes
Et des pensifs penseurs
Tant de choses à voir
A voir et à z' entendre
Tant de temps à attendre
A chercher dans le noir
Et moi je vois la fin
Qui grouille et qui s' amène
Avec sa gueule moche
Et qui m'ouvre ses bras
De grenouille bancroche
Je voudrais pas crever
Non monsieur non madame
Avant d' avoir tâté
Le goût qui me tourmente
Le goût qu' est le plus fort
Je voudrais pas crever
Avant d' avoir goûté
La saveur de la mort...
Damien Saez
a écrit:Voici la mort
Que le monde s'incline
Voici la mort
Mais n'aie pas peur mon amour
Et le vieil Indien danse
Allez qu'on danse
Allez qu'on danse
Voici la mort
Et les putains sucent
Des géants et des nains
Et des cactus
Allez viens marchons sur les braises
Mais ne lâche pas ma main
Mais ne lâche pas ma main
Voici la mort
Viens, trinque avec le diable
Mais non c'est pas du vin
Oui mon Ange, c'est du sang
A la santé des guerres
A la santé du sang
A ta santé mon Père
Toi que je n'ai pas connu
A ta santé l'amour
A ta santé la mort
A ta santé Alger
A ta santé Sarajevo
A ta santé Pékin
A ta santé les droits de l'Homme
A ta santé l'homme
A ta santé l'amour
Fais-moi l'amour
Fais-moi l'amour... Maman ... Maman
Nos coeurs en sang
Et nos âmes en paix
De l'Amour dans les yeux
On rejoindra le ciel
Puisqu'il n'est pas un Dieu Qui nous comprenne
Viens danser sur le feu
Mets ta main dans la mienne
Voici la mort
Que le monde s'incline
Voici la mort
Mais n'aie pas peur mon amour
De chrysanthèmes en chrysanthèmes
Nos amitiés sont en partance
De chrysanthèmes en chrysanthèmes
La mort potence nos dulcinées
De chrysanthèmes en chrysanthèmes
Les autres fleurs font ce qu'elles peuvent
De chrysanthèmes en chrysanthèmes
Les hommes pleurent les femmes pleuvent
J'arrive j'arrive
Mais qu'est-ce que j'aurais bien aimé
Encore une fois traîner mes os
Jusqu'au soleil jusqu'à l'été
Jusqu'à demain jusqu'au printemps
J'arrive, j'arrive
Mais qu'est-ce que j'aurais bien aimé
Encore une fois voir si le fleuve
Est encore fleuve voir si le port
Est encore port m'y voir encore
J'arrive j'arrive
Mais pourquoi moi pourquoi maintenant
Pourquoi déjà et où aller
J'arrive bien sûr, j'arrive
N'ai-je jamais rien fait d'autre qu'arriver
De chrysanthèmes en chrysanthèmes
A chaque fois plus solitaire
De chrysanthèmes en chrysanthèmes
A chaque fois surnuméraire
J'arrive j'arrive
Mais qu'est-ce que j'aurais bien aimé
Encore une fois prendre un amour
Comme on prend le train pour plus être seul
Pour être ailleurs pour être bien
J'arrive j'arrive
Mais qu'est-ce que j'aurais bien aimé
Encore une fois remplir d'étoiles
Un corps qui tremble et tomber mort
Brûlé d'amour le coeur en cendres
J'arrive j'arrive
C'est même pas toi qui est en avance
C'est déjà moi qui suis en retard
J'arrive, bien sûr j'arrive
N'ai-je jamais rien fait d'autre qu'arriver
Mourir en rougissant
Suivant la guerre qu'il fait
Du fait des Allemands
A cause des Anglais
Mourir baiseur intègre
Entre les seins d'une grosse
Contre les os d'une maigre
Dans un cul de basse-fosse
Mourir de frissonner
Mourir de se dissoudre
De se racrapoter
Mourir de se découdre
Ou terminer sa course
La nuit de ses cent ans
Vieillard tonitruant
Soulevé pas quelques femmes
Cloué à la Grande Ourse
Cracher sa dernière dent
En chantant "Amsterdam"
Mourir cela n'est rien
Mourir la belle affaire
Mais vieillir... ô vieillir
Mourir mourir de rire
C'est possiblement vrai
D'ailleurs la preuve en est
Qu'ils n'osent plus trop rire
Mourir de faire le pitre
Pour dérider le désert
Mourir face au cancer
Par arrêt de l'arbitre
Mourir sous le manteau
Tellement anonyme
Tellement incognito
Que meurt un synonyme
Ou terminer sa course
La nuit de ses cent ans
Vieillard tonitruant
Soulevé par quelques femmes
Cloué à la Grande Ourse
Cracher sa dernière dent
En chantant "Amsterdam"
Mourir cela n'est rien
Mourir la belle affaire
Mais vieillir... ô vieillir
Mourir couvert d'honneur
Et ruisselant d'argent
Asphyxié sous les fleurs
Mourir en monument
Mourir au bout d'une blonde
Là où rien ne se passe
Où le temps nous dépasse
Où le lit tombe en tombe
Mourir insignifiant
Au fond d'une tisane
Entre un médicament
Et un fruit qui se fane
Ou terminer sa course
La nuit de ses mille ans
Vieillard tonitruant
Soulevé par quelques femmes
Cloué à la Grande Ourse
Cracher sa dernière dent
En chantant "Amsterdam"
Mourir cela n'est rien
Mourir la belle affaire
Mais vieillir... ô vieillir
Croaa a écrit:Bossacdenoyau a écrit:Croaa a écrit:La petite mort, y a que ça de vrai.
Récidiviste !
Oui, et je veux prendre perpète .
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