dan42 a écrit:.........le problème c'est que l'éditeur refuse de céder les droits, ce qui est une honte, dans la mesure ou ce même éditeur n'est même pas capable d'aller au bout d'une série en tout point fantastique à tous les sens du terme.
C'est vrai mais en même temps les auteurs sont cons aussi de signer n'importe quoi. Ce genre de cas est hyper fréquent et combien d'auteurs n'entendont nous pas pleurer ensuite nous raconter ce genre de mésaventures. Un contrat ça se lit avant de le signer. C'est la même chose pour tous les contrats, les gens signent sans vérifier ce qu'il en est réellement et après ils viennent pleurer qu'on les arnaque.
La semaine dernière à la banque j'ai eu la même chose: la nana essaie de me vendre sa soupe dont je n'avais que faire et elle me sort son blabla habituel. pour m'en débarasser, je lui demande alors de me filer le contrat et je le lirai tranquillement à la maison et j'aviserai (même si c'était tout vu). Elle me sort une plaquette publicitaire qui reprenait tout son blabla de commercial. Ce à quoi, je lui ai répondu: c'est pas une brochure commerciale que je vais signer mais un contrat, donc c'est le contrat que je veux, car c'est ce qui est écrit dedans qui fera force de loi en cas de litige. La gueule qu'elle a tiré la poufiasse!!!
Bref, j'en ai marre d'entendre les auteurs se plaindre qu'ils ne peuvent pas continuer leur série et qu'ils ne peuvent pas récupérer leurs droits. Ils n'avaient qu'à négocier la récupération des droits en cas d'abandon par l'éditeur dès la signature du contrat. Les auteurs se mettent toujours eux même en position d'infériorité vis à vis de l'éditeur qui de ce fait, se croit encore plus puissant. "c'est tu signes et c'est comme ça ou des centaines d'autres attendent derrière toi". A la différence près qu'un projet BD est unique est n'est pas interchangeable comme une paire de mains pour emballer des hamburgers.
Une fois un auteur qui estimait s'être fait arnaquer de la sorte pas son éditeur m'a dit "Tu sais, c'était mon premier contrat. le premier contrat, tu le signes, tu ne le négocies pas. Avec un premier contrat, t'as pas la stature pour négocier".
Ben si. J'ai à l'inverse connu des auteurs qui ont préféré renoncer à publier quelques uns de leurs projets que de les faire dans de mauvaises conditions. Pour certains, ils ont attendu plus de 10 ans avant de trouver le bon compromis avec un éditeur. D'autres attendent toujours dans leurs cartons.
Bref, quand les auteurs comprendront que c'est eux qui ont le pouvoir, ils arreteront de venir chialer même si je trouve le comportement des éditeurs bien abusif aussi.