toque a écrit:Croaa a écrit:Aigle Solitaire a écrit:Et le choix du second tour, c'est moins de 45% des votants, donc ça l'est encore plus.
Combien se déplaceront pour un RIC ?
Entre la question qui ne concernera pas tout le monde et le simple fait de vouloir se déplacer pour exprimer sa voix ?
Le dernier referendum, sur un sujet hyper technique, a fait un très bon score de participation. Les gens se déplace pour voter. En revanche il ne veulent plus élire, et je leur donne raison.
Je pense que tu te trompes.
Ce qui a fait se déplacer les foules, ce n'est pas le sujet technique en lui-même. sinon il y a des chances que le résultat aurait été autre. très peu de monde avait lu le projet (quasiment imbitable d'ailleurs)
Ce qui a fait se déplacer les foules, c'est une réaction au bilan de la politique du gouvernement Rafarin, entre autre, et aussi, comme pour le Brexit, à la palanquée d'idée reçues (de chaque bord) sur l'Union Européenne, avec son lot de fausses informations à grand renfort de chiffres manipulés.
Le référendum du 29 mai 2005
Le président de la République décide de consulter les Français sur le projet de traité établissant une Constitution pour l’Europe. Sa décision est en partie motivée par l’appui donné au texte par les grands partis de gouvernement : UMP, PS et UDF. Le débat vif et passionné de la campagne électorale révèle un fort mécontentement de l’opinion publique motivé à la fois par un désaveu de la politique nationale menée depuis la dernière élection présidentielle, et l’absence d’alternative politique crédible.
Pour la seconde fois dans l’histoire de la Ve République, le « non » l’emporte à un référendum avec 54,67% des suffrages exprimés. La France, un des pays fondateurs de la construction européenne, devient ainsi le premier pays de l’Union européenne à rejeter le traité constitutionnel, avant les Pays-Bas le 1er juin 2005. Le taux de participation au référendum s’élève à 69,37%. Les électeurs se sont rendus aux urnes à l’issue d’une campagne passionnée, mais parfois confuse.
Une grande partie des débats s’est focalisée en effet sur le bilan des politiques du Gouvernement Raffarin – ce qui a desservi très largement le camp du « oui », de nombreux électeurs ayant voté « non » en réaction à la politique gouvernementale –, ou sur des thèmes juridiquement étrangers au référendum (comme la directive dite « Bolkestein » sur les travailleurs détachés, ou l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne).
Le référendum soulève, par ailleurs, de nombreuses contradictions au sein des partis en bouleversant les clivages politiques traditionnels. La victoire du « non » tient essentiellement à la mobilisation d’une partie de la gauche.
source : http://www.vie-publique.fr/decouverte-i ... ltats.html