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Actu Adaptations littéraires, du neuf avec du vieux

Pour discuter de tous les sujets généraux autour de la bande dessinée, des libraires, des éditeurs et des auteurs

Que pensez vous des adaptation de livres en BD ?

Inconditionnelement Pour
1
1%
Inconditionnelement Contre
1
1%
ça depend du livre et/ou de celui qui l'adapte
54
76%
Qu'est ce que tu m'emme**** avec tes questions ! retourne bosser !
11
15%
M'en fout
4
6%
 
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Messagede bronsky » 24/11/2003 18:27

Message précédent :
Un livre que j'aimerais beaucoup voir adapté en BD, c'est "Les racines du mal" de Maurice Dantec. Evidemment ça ne sera pas facile du tout, surtout la première partie où on se trouve dans la tête d'un tueur parano et coupé des réalités, qui voit le monde à sa façon. Pas beaucoup de dialogues, une ambiance très surnaturelle... Mais ce serait en tout cas un travail super intéressant. Je verrais bien un truc en 3 tomes, plutôt denses.
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Messagede Cosmo » 24/11/2003 20:06

ces derniers mois j'ai vraiment été emballé par le frankenstein de deprez chez casterman, il se reaproprie completement le livre pour en faire a la fois un hommage totalement reussi et quelque chose de tres personnel. vraiment superbe.

[BD:eaeaf2fa06]26421[/BD:eaeaf2fa06]


Il se l'est meme tellement reaproprie qu'il n'a pas daigne citer le nom de l'auteur. La grande classe... : no :
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Messagede nexus4 » 24/11/2003 20:17

ces derniers mois j'ai vraiment été emballé par le frankenstein de deprez chez casterman, il se reaproprie completement le livre pour en faire a la fois un hommage totalement reussi et quelque chose de tres personnel. vraiment superbe.


Il se l'est meme tellement reaproprie qu'il n'a pas daigne citer le nom de l'auteur. La grande classe... : no :
Ah bon tu crois ? C'est vraiment nécessaire ? C'est un tellement grand classique qu'on imagine mal en qui que ce soit en revendiquer la maternité...
Quand Lelouche fait Les Mesirables on ne s'etonne plus que l'ami Victor ait disparu de l'affiche.
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Messagede petitboulet » 24/11/2003 22:14

Il se l'est meme tellement reaproprie qu'il n'a pas daigne citer le nom de l'auteur. La grande classe... : no :


tu aurais voulu quoi, son nom en scenariste? sauf qu'elle n'a pas scenarisé la bd...
bref, j'ai lu la bd, elle m'a plu enormement, et je me contrefous du reste. sincerement. que ca soit classe ou pas. et entre parentheses, elle s'en fout un peu, mary shelley, la ou elle est...
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Messagede Cosmo » 24/11/2003 23:02

tu aurais voulu quoi, son nom en scenariste? sauf qu'elle n'a pas scenarisé la bd...
bref, j'ai lu la bd, elle m'a plu enormement, et je me contrefous du reste. sincerement. que ca soit classe ou pas. et entre parentheses, elle s'en fout un peu, mary shelley, la ou elle est...


Je pense que quand on adapte un livre on a la decence de citer l'auteur, c'est tout.
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Messagede sckizo » 25/11/2003 11:30

Peut être un simple remerciement pourrais suffir :D


Ah bon tu crois ? C'est vraiment nécessaire ? C'est un tellement grand classique qu'on imagine mal en qui que ce soit en revendiquer la maternité...

Pis ben moi je savais pas qui avait écrit Frankeinstein au départ.
comme quoi...
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Messagede nexus4 » 25/11/2003 11:32

Peut être un simple remerciement pourrais suffir :D


Ah bon tu crois ? C'est vraiment nécessaire ? C'est un tellement grand classique qu'on imagine mal en qui que ce soit en revendiquer la maternité...

Pis ben moi je savais pas qui avait écrit Frankeinstein au départ.
comme quoi...
Au cas ou, je signale que la chanson "Help !" n'a pas été ecrite par les Bananarama :fant2: :fant2: :fant2:
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Messagede brrr » 25/11/2003 12:31

J'en ai pas lu beaucoup des BD adaptées de livres. (ou alors sans le savoir).
J'aime beaucoup les adaptations de Nestor Burma faites par Tardi. Je trouve que l'ambiance des bouquins est très bien restituée et qu'il reste une part d'imaginaire. C'est peut être dû au noir et blanc ( un peu comme dans les Corto).
Sinon j'ai lu des extraits de ça
[BD:af09dacfb9]20015[/BD:af09dacfb9]

C'est vraiment un beau livre qui permet de découvrir ou redécouvrir les fables de La Fontaine qui sont bien souvent toujours d'actualité.

Sinon, j'ai commencé la série de la compagnie des glaces après avoir lu les bouquins. L'adaptation m'a un peu déçu, mais en même temps je n'ai pas envie d'être trop sévère sur seulement deux albums parus. L'oeuvre de G.J. Arnaud est tellement riche - descriptions très poussées des environnements et des personnages - que c'est certainement une adaptation extrêmement complexe à réaliser.
Je crois d'ailleurs que Dargaud a décider de rééditer les deux premiers albums ... à suivre.... ;)
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Messagede Glouba » 25/11/2003 17:30

Pour moi, une bonne adaptation doit ne pas decevoir celui qui a lu le livre, et donner envie a celui qui ne l'a pas lu de le faire. Exemple :
[BD:410be3153d]23634[/BD:410be3153d][BD:410be3153d]30283[/BD:410be3153d]
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Re:

Messagede Canth » 25/11/2003 17:41

--> Nexus4

Moi j'ai lu la guerre eternelle en bouquin mais pas en bd... (et j'ai trouvé ca moyen plus)

Ca vaut la peine de lire la bd???
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Messagede bronsky » 25/11/2003 17:41

Au cas où ça intéresse quelqu'un et puisque c'est le sujet, "Le petit bleu de la côte Ouest" (que je ne connais même pas) va être adapté en BD début 2004 chez les humanos...
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Messagede nexus4 » 25/11/2003 18:39

--> Nexus4
Moi j'ai lu la guerre eternelle en bouquin mais pas en bd... (et j'ai trouvé ca moyen plus)
Ca vaut la peine de lire la bd???

Tres franchement, oui ! Quelques cases magnifiques, souvent muettes (c'est le souvenir que j'en garde), qui valent mieux qu'un long paragraphe.
Si tu n'y trouves pas la découverte d'une histoire, il y aura sans doute un bon voyage graphique à la clé. Moi aussi, j'ai trouvé le bouquin assez quelquonque (en plus je l'ai lu apres la BD) mais j'aime beaucoup la BD. Y a que le passage sur terre qui un peu sans rythme, a l'images de son équivalent dans le livre.

Hop !
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Re: Les adaptations de livres en BD

Messagede Cooltrane » 23/10/2017 08:51

J'ai acheté le dernier bouquin de Ferrandez qui est une (troisième) adaptation de Camus, mais c'était principalement pour rencontrer l'homme/artiste (même sans dédicace, j'y aurais été)... J'avais lu les deux précédents et trouvé moyen à bon, mais sans que ce soit utile ou vraiment bon... ni essentiel, d'ailleurs.

Pour $être franc, je ne ressens pas le besoin de voir des romans ou des oeuvres historiques adaptées en BD... ou en film

Car c'est clair que cette pratique magnifie rarement la forme originale de l'histoire.

Maintenant pour Le Premier Homme, il s'agit du bouquin (inachevé, je crois) qui fut retrouvé dans l'accident de voiture qui a tué l'auteur et son éditeur (Gallimard), mais seulement publié en 94. Qqe part, celui-)ci est encore moins "utile" (surtout qu'il nous replonge dans sa série - fétiche - des Carnets d'Orient) parce que le texte n'a pas (encore) d'historique. Je suis sûr que Ferrandez et la fille de Camus diraient le contraire, mais bon, c'est "àmha"
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Messagede toine74 » 23/10/2017 14:02

nexus4 a écrit:
--> Nexus4
Moi j'ai lu la guerre eternelle en bouquin mais pas en bd... (et j'ai trouvé ca moyen plus)
Ca vaut la peine de lire la bd???

Tres franchement, oui ! Quelques cases magnifiques, souvent muettes (c'est le souvenir que j'en garde), qui valent mieux qu'un long paragraphe.
Si tu n'y trouves pas la découverte d'une histoire, il y aura sans doute un bon voyage graphique à la clé. Moi aussi, j'ai trouvé le bouquin assez quelquonque (en plus je l'ai lu apres la BD) mais j'aime beaucoup la BD. Y a que le passage sur terre qui un peu sans rythme, a l'images de son équivalent dans le livre.

Hop !


Je plussoie. La guerre éternelle est une des rares adaptations BD qui, à mon sens, est meilleure que le livre d'origine. Marvano a judicieusement abandonné des passages secondaires sans grand intérêt (la ferme). Comme le dit nex' le roman est assez quelconque, alors que la BD est devenue une référence SF.
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Re: Les adaptations de livres en BD

Messagede MLH » 23/10/2017 19:09

Pour moi également L'adaptation en bd de La guerre éternelle me semble meilleure que le roman. C'est une bd qui m'a marqué alors que le roman beaucoup moins même s'il est bon. De mémoire il ne traduit pas l'ambiance que l'on trouve dans la bd.

Sinon je pense que Cocucolu vient d'établir un nouveau record de remontée de sujet, on frise la performance archéologique ;)
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Re: Les adaptations de livres en BD

Messagede Bossacdenoyau » 23/10/2017 22:18

Ça c'est sûr !... [:flocon:2]

Du coup j'alimente, il y a ça qui part pas mal :

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Re: Les adaptations de livres en BD

Messagede crepp » 08/12/2017 18:16

Des adaptations d'un livre que l'on adore c'est toujours compliqué, mais s'attaquer à Jean Philippe Jaworski et au personnage de Benvenuto Gesufal , ben le je tremble déjà !!
L'adaptation ne porte pas sur gagner la guerre, mais sur la nouvelle où l'on découvre Benvenuto : "Mauvaise donne" (dans Janua Vera).
Pour le printemps 2018 aux éditions du Lombard, adapté par Frederic Genet.
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Re: Re:

Messagede fanche » 08/12/2017 18:59

toine74 a écrit:Je plussoie. La guerre éternelle est une des rares adaptations BD qui, à mon sens, est meilleure que le livre d'origine. Marvano a judicieusement abandonné des passages secondaires sans grand intérêt (la ferme). Comme le dit nex' le roman est assez quelconque, alors que la BD est devenue une référence SF.


Il vont dénigrer "la guerre éternelle" :cry2:
Bon, je comprend ce point de vue mais en replaçant le livre dans son contexte historique (la guerre du Viet-Nam) la lecture de ce chef d’œuvre prend tout son sens. Je ne sais pas si la BD le fait aussi bien ressentir, je ne l'ai malheureusement pas lue :(
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Re: Les adaptations de livres en BD

Messagede Metal.Hurlant » 10/12/2017 15:19

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Re: Les adaptations de livres en BD

Messagede nexus4 » 10/11/2020 09:29

Je remonte le sujet pour un fait un sujet actu. Donc inutile de faire la liste depuis 1942. Il y a un sujet pour ça. :P
:arrow: adaptation-d-un-roman-livre-en-bd-la-liste-t8612.html

Quelques previews récentes pour réamorcer le bazar :

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Quand on est le fils d'un montreur d'ours, d'un Ursari comme on dit chez les Roms, on sait qu'on ne reste jamais bien longtemps au même endroit. Harcelés par la police, chassés par des habitants, Ciprian et sa famille ont fini par relâcher leur ours et sont partis vers une nouvelle vie à Paris où, paraît-il, il y a du travail et plein d'argent à gagner. Cependant leurs rêves se fracassent sur une réalité violente. À peine installés dans le bidonville, chacun se découvre un nouveau métier. Daddu, le montreur d'ours, devient ferrailleur, M'man et Vera sont mendiantes professionnelles, Dimetriu, le grand frère, est « emprunteur » de portefeuilles et Ciprian son apprenti. Un soir, Ciprian ne ramène rien de sa « journée de travail ». C'est qu'il a découvert le paradis, le jardin du « Lusquenbour » où il observe en cachette des joueurs de lézecheck. Le garçon ne connaît rien aux échecs mais s'aperçoit vite qu'il est capable de rejouer chaque partie dans sa tête. C'est le début d'une nouvelle vie pour le fils de l'Ursari.





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Le futur. Toute trace de technologie semble avoir disparu de la surface de la Terre. Deux armées se font face devant l’ancien village de La Cadière-d'Azur. De sa tente de commandement, un homme âgé et charismatique s’entretient avec ses conseillers. Hostile à toute forme de progrès, celui que tous appellent le « Patriarche » s’apprête à lancer son attaque pour détruire la « machine » conçue par son adversaire. Car lui se souvient... 100 ans auparavant, en 2052, François Deschamps n’était alors qu’un simple étudiant à l’École supérieure de Chimie agricole de Paris. Fiancé à la jeune et belle Blanche, tout semblait aller pour le mieux dans sa vie. Le monde était régi par une technologie toute puissante. Jusqu’à ce que tout s’arrête. Jusqu’à ce que la catastrophe survienne...





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Dans le village de Giverny, où Claude Monet peint quelques-unes de ses plus belles toiles, la quiétude est brusquement troublée par un meurtre inexpliqué. Tandis qu'un enquêteur est envoyé sur place pour résoudre l'affaire, trois femmes croisent son parcours. Mais qui, de la fillette passionnée de peinture, de la séduisante institutrice ou de la vieille dame calfeutrée chez elle pour espionner ses voisins, en sait le plus sur ce crime ? D'autant qu'une rumeur court selon laquelle des tableaux d'une immense valeur, au nombre desquels les fameux Nymphéas noirs, auraient été dérobés ou bien perdus.





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Un chef d'oeuvre gothique à la beauté ténébreuse...

En 1897, le public découvre dans les pages d'un roman épistolaire écrit par Bram Stoker l'extraordinaire personnage de Dracula, être immortel qui se repaît du sang des vivants pour les transformer à leur tour en créatures maléfiques. Si Stoker n'a pas inventé la figure du vampire, il lui a malgré tout conféré sa forme moderne en faisant du comte Dracula une figure iconique et emblématique inspirant des générations d'auteurs. Et bien que le roman ne fût pas un best-seller immédiat, il connut un écho mondial à travers des adaptations cinématographiques devenues au moins aussi cultes que l'oeuvre d'origine.
Pour la bande dessinée, l'immense Georges Bess s'attaque aujourd'hui à nous donner sa version du mythe tout en s'attachant à retranscrire au plus près l'âme du roman. Armé du brio graphique qu'on lui connaît, il fait le choix du noir et blanc, dans des planches à la beauté ténébreuse, pour mettre en valeur la puissance de son trait et lui conférer un souffle gothique assez inédit chez lui.
Son Bram Stoker Dracula est une oeuvre de virtuose qui démontre, une fois de plus, que Bess est sans conteste l'un des grands dessinateurs de la bande dessinée contemporaine.
Une version grand format de l'ouvrage sera proposée afin de profiter pleinement de la maestria graphique de l'auteur.





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Le premier récit graphique du plus grand poème du monde
Longtemps méconnu en Occident, le Mahâbhârata est le plus long poème composé au monde. Écrit en sanskrit et initié au IVe siècle avant notre ère, enrichi pendant 700 ans, il est quinze fois plus long que la Bible et il défie l’imagination par sa complexité.
Cette épopée foisonnante et démesurée est à l’origine de mille croyances et légendes qui irriguent l’âme indienne et inscrivent le Dharma, la loi qui régit le monde, au cœur des hommes.
Ce « grand poème du monde » raconte la longue et furieuse querelle dynastique qui opposa deux clans de cousins à 5 contre 100. Il compte seize personnages centraux dont Krishna, avatar divin descendu sur terre, qui apparaît là pour la première fois dans la mythologie indienne et qui n’a encore rien de l’enfant espiègle ou du joueur de flute qu’on connaît. C’est lui qui apporte néanmoins la Bhagavad-Gîta où il exprime l’amour divin pour l’homme.
Cet inépuisable poème épique traite de religion, de politique, de sociologie, de loi, de morale, de cosmologie tout autant que de délivrance, but ultime de la condition humaine selon la tradition indienne.

Le récit, dépouillé de ses histoires secondaires et agrémenté de quelques transitions, qu’en a tiré Jean-Claude Carrière pour Peter Brook a conduit à la création d’une monumentale pièce de neuf heures au Festival d’Avignon en 1985 qui fut reprise partout dans le monde pendant trois ans.
En 1989, Jean-Claude Carrière a écrit le « roman du Mahabharata » en resserrant les scènes, en en réintroduisant d’autres et en aménageant le récit pour le rendre accessible tout en restant fidèle à l’esprit épique du grand poème.

Aujourd’hui, le talentueux dessinateur Jean-Marie Michaud se saisit de ce récit extravagant et romanesque pour en faire une extraordinaire adaptation graphique, fruit de trois ans d’un travail ininterrompu.





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Un récit de science-fiction situé dans la province de Eeyou Istchee Baie-James, région des Monts Otish, au Québec.
Mine de diamant de «La grande Ourse». Fin d’été. Une secousse fait trembler la terre, suivie d’un effondrement de terrain dans un secteur proche de l’exploitation. Roy Koks, le responsable de la prospection et la géologue Natane se précipitent pour examiner la nature des dégâts.
Une grande partie de la colline s’est effondrée dans un glissement de terrain sans doute dû aux pluies incessantes qui se sont abattues sur la région depuis des semaines. En recherchant les causes de l’accident, les prospecteurs vont découvrir une faille qui donne accès à une cavité souterraine. Au centre de cette cavité, un gigantesque bloc de rocher parfaitement sphérique...





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Strasbourg, juillet 1518. La ville est soumise depuis quatre ans aux pires calamités. La sécheresse, les grands froids, la famine, la maladie... C'est ce qui explique pourquoi Enneline est allée précipiter son enfant depuis le pont au Corbeau. Ça et la folie de la danse qui s'est saisie d'elle tout de suite après. Nombreux furent ceux à entrer dans la danse à sa suite... certains jusqu'à la mort.



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Messagede nexus4 » 10/11/2020 09:29

Année 2020 :

Quelques previews de l'année.

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Un roman culte sur la Première Guerre, réinventé en bande dessinée.





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Le chef-d’oeuvre de John Steinbeck, adapté en roman graphique par Rébecca Dautremer.

États-Unis, 1937 : John Steinbeck publie un court roman qui deviendra un chef-d’oeuvre de la littérature, mondiale. Des Souris et des Hommes, c’est l’histoire de George et Lennie, deux saisonniers qui voyagent à travers la Californie, rêvant d’une vie meilleure. Une histoire magnifique, qui nous raconte l’amitié, l’espoir mais aussi la cruauté des hommes, et qui a profondément ému des millions de lecteurs.

France, 2020 : Rébecca Dautremer adapte ce grand classique dans un incroyable roman graphique. Pour cette deuxième collaboration avec les éditions Tishina, après Soie il y a quelques années, elle renouvelle brillamment son univers et sa palette, et pousse plus loin que jamais son talent. Un dialogue intense entre le texte intégral de Steinbeck et l’univers artistique de la plus célèbre des illustratrices françaises.





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1984, le chef-d'oeuvre de George Orwell, fait partie des plus grands textes du XXème siècle. Les lecteurs de tous âges connaissent Big Brother et Winston Smith, car plus qu'un roman politique et dystopique, 1984 a nourri notre imaginaire sans jamais perdre de son actualité. L'atmosphère envoûtante et le dessin aux teintes fantastiques de l'illustrateur brésilien Fido Nesti, alliés à la modernité de la traduction de Josée Kamoun, nous offrent aujourd'hui une somptueuse édition de 1984, la première version graphique du texte mythique d'Orwell.
Il s'agit d'un des événements éditoriaux les plus attendus de l'année à travers le monde.





:arrow: Toute la série des Conan : conan-par-glenat-collection-d-auteurs-multiples-t78495.html?hilit=Conan

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Profitant d’une discrétion que seule la nuit permet d’offrir, Conan s’infiltre dans un somptueux palais pour y subtiliser une coupe représentant un rapide enrichissement. Aussi discret qu’un félin, il ne se fait repérer par le garde Arus que parce qu’il croit reconnaitre en lui un camarade malfaiteur. Sans le savoir, Conan vient de se présenter comme le coupable idéal pour le meurtre de Kallian Publico, le riche et détesté propriétaire du temple dans lequel il est venu voler...
Dans Le Dieu dans le sarcophage, l’œuvre de Robert E. Howard rencontre celle d’Agatha Christie pour un récit sous forme d’enquête où chaque acteur et spectateur du crime prend tour à tour le contrôle de la narration. Une investigation menée de mains de maîtres par le brillant scénariste Doug Headline et le dessinateur Emmanuel Civiello.





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En adaptant le roman le plus noir de Jean Teulé, Dominique Gelli s’attaque aussi à un monument des annales judiciaires françaises. L’expressivité de son travail traduit de façon troublante le martyr d’Alain de Monéys.

À l’été 1870, alors que la puissance de l’armée prussienne décide du sort du second Empire, le moral du peuple français est au plus bas. Quand un jeune notable de Dordogne, Alain de Monéys, se rend à la foire d’Hautefaye, il ne sait pas que c’est pour y subir les pires tortures, jusqu’à son meurtre et sa dévoration par une foule rendue hystérique d’avoir cru l’entendre dire : « à bas la France »…





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Sur le Mont des Fleurs et des Fruits, le Roi Singe est accablé: sans le secret de l'immortalité, le bonheur de son peuple est imparfait. Pour protéger les siens, il décide d'aller voler chez les dieux la «recette miracle» de la vie éternelle. Parti pour un long périple, il découvre un curieux bâton de fer, qui n'est autre que le Jingu Bang, l'arme la plus puissante jamais forgée! L'aventure ne fait que commencer...





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Le commissaire San-Antonio prend du bon temps en Bretagne ! Achille, le chef de la police parisienne, se fait muter à Ploumanac’h Vermoh avec toute son équipe (San-A, Béru, Pinaud...). En effet, prévenu par les Américains qu’un cargo russe transportant un arsenal nucléaire croisait au large des côtes bretonnes, il organise une opération discrète pour le stopper. Mais il n’en informe par San-A, afin d’en retirer tous les honneurs en cas de réussite. Deux marins bretons sont missionnés pour faire le coup (1 : détruire le phare, 2 : détruire le gouvernail du cargo pour le forcer à s’échouer sur la côte). Mais la belle mécanique se grippe lorsqu’un des deux sbires est retrouvé mort dans le port de Ploumanac’h. San-Antonio mène l’enquête, entre ivrognes, veuve nympho et marins intrépides !

Achille, le chef de la police parisienne, se fait muter à Ploumanac’h Vermoh avec toute son équipe (San-A, Béru, Pinaud...). En effet, prévenu par les Américains qu’un cargo russe transportant un arsenal nucléaire croisait au large des côtes bretonnes, il organise une opération discrète pour le stopper. Mais il n’en informe par San-A, afin d’en retirer tous les honneurs en cas de réussite.
Deux marins bretons sont missionnés pour faire le coup (1 : détruire le phare, 2 : détruire le gouvernail du cargo pour le forcer à s’échouer sur la côte). Mais la belle mécanique se grippe lorsqu’un des deux sbires est retrouvé mort dans le port de Ploumanac’h. San-Antonio mène l’enquête, entre ivrognes, veuve nympho et marins intrépides !





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Venue de sa lointaine Normandie, Denise arrive à Paris avec ses deux frères sans un sou en poche... D’abord aidée par l’oncle Baudu, un commerçant méfiant, elle va franchir la porte du Bonheur des Dames, un immense magasin de nouveautés qui fait se déplacer tout ce que Paris compte d’élégantes… Engagée comme vendeuse, Denise découvre autour d’elle les rivalités avec les autres vendeuses, devenant vite la victime d’un système aliénant où il faut sans cesse se battre pour vendre et où les amitiés sont rares. Mais la jeune femme va faire la connaissance d’Octave Mouret, le directeur du Bonheur des Dames, un homme de conquête qui ne songe qu’à l’expansion de son magasin, à défaut de trouver l’amour. À moins que la rencontre avec Denise ne vienne bouleverser ses croyances ?





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Le retour d’Alex W. Inker pour un roman graphique époustouflant dans l’Amérique de Steinbeck !
Alabama, 1920, Roscoe T Martin est fasciné par cette force plus vaste que tout qui se propage avec le nouveau siècle : l’électricité. Il s’y consacre, en fait son métier. Un travail auquel il doit pourtant renoncer lorsque Marie, sa femme, hérite de l’exploitation familiale. Année après année, la terre les trahit.
Pour éviter la faillite, Roscoe a soudain l’idée de détourner une ligne électrique de l’Alabama Power. L’escroquerie fonctionne à merveille, jusqu’au jour où son branchement sauvage coûte la vie à un employé de la compagnie…
La cellule d’un pénitencier, la décomposition d’un mariage, la terre impitoyable… Une fable humaniste en résonance avec les questions économiques et sociaux actuels.





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« J'avais toutes les filles les unes après les autres, mais c'était trop simple, un peu écœurant. » Lee Anderson, vingt-six ans, fils d'une métisse, quitte sa ville natale après la mort de son frère noir, lynché parce qu'il était amoureux d'une blanche. Il échoue à Buckton, petite ville du Sud des États-Unis où il devient gérant de librairie. Grand, bien bâti, payant volontiers à boire et musicien de blues émérite, Lee parvient sans mal à séduire la plupart des adolescentes du coin. Auprès d'une petite bande locale en manque d'alcool mais très portée sur le sexe, il mène une vie de débauche. Sans toutefois perdre de vue son véritable objectif : venger la mort de son frère.Bien éloigné des romans habituels de Boris Vian, ce récit est probablement le plus violent, le plus cru et en même temps le plus représentatif du style « Vernon Sullivan ». À travers une histoire âpre où la sexualité, violente, est omniprésente, Vian dénonce le racisme ambiant et la condition précaire des Noirs dans le Sud des États-Unis.





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Alifbata publie aujourd’hui l’adaptation du Pain nu telle que Mouride l’a laissée, avec des planches à l’aquarelle et d’autres en noir et blanc, pour enfin faire découvrir au public ce que ni Choukri ni Mouride n’ont pu voir. Une préface de Kenza Sefrioui et une annexe écrite par Jean-François Chanson complètent les planches et permettent de situer cette oeuvre forte dans son contexte politique et artistique.
L’annexe propose également une archive visuelle rare et précieuse, extraite de On affame bien les rats et de sa première version en langue arabe, Fi ‘akhsha’i baladi.





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Février 1927. Le Tout-Paris assiste aux obsèques de Marcel Péricourt. Sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l'empire financier dont elle est l'héritière, mais le destin en décide autrement. Son fils, Paul, d'un geste inattendu et tragique, va placer Madeleine sur le chemin de la ruine et du déclassement. Face à l'adversité des hommes, à la cupidité de son époque, à la corruption de son milieu et à l'ambition de son entourage, Madeleine devra déployer des trésors d'intelligence, d'énergie mais aussi de machiavélisme pour survivre et reconstruire sa vie.

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