le pitch
Bien qu’il soit légèrement narcissique, parfois cynique et franchement séducteur, Brice Fourrastier est adulé des foules. Son spectacle « L’accablante apathie des dimanches à rosbif » triomphe sur les scènes de France.
La quarantaine venu, Brice termine la tournée de son spectacle avant de prendre une ou deux années studieuses pour écrire son prochain spectacle. Histoire de se ressourcer, et peut-être aussi, qui sait, enfin trouver l’âme sœur. Car, si son sketch le plus célèbre s’intitule « Le grand secret des femmes ! », il semble bien qu’il n’est pas encore percé celui qui consiste à établir une relation durable (mais en a-t-il vraiment envie ?).
La vie de Brice Fourrastier va basculer d’une façon imprévue. Un cancer le ronge. Il n’a plus que quelques mois à vivre. L’heure est venue pour lui de faire ses adieux. Artiste iconoclaste, il décide d’en faire son dernier spectacle…
je vous livre ce que kris le scenariste entre autre d'un homme est mort, toussaint 66 (tres bien ça),le monde de lucie entre autre en dit sur le blog du site futuropolis
(non je ne rigole pas il marche!!!!!!!!!!)

06 Février 2008
Lettre ouverte aux auteurs de "L'Accablante apathie des dimanches à rosbif".
Chers amis, bonsoir,
Je n'ai, malheureusement, pas beaucoup le temps ces derniers mois pour lire des bédés, conséquence de mon double statut de jeune père et de scénariste en retard.
Pour tout vous dire, la dernière en date remonte au jour de Noël, où, déjà, plutôt que d'aider mes lardons... mes chers enfants à monter leurs derniers playmobils romains™ ou autre Légo Dora™, je me plongeais avec un délice coupable dans le Football, football... de l'inénarrable Bouzard et ce, sans pouvoir m'en décrocher avant la fin, malgré les cris et suppliques réitérées de mes chers petits ultras à moi.
Alors 240 feuillets, peu ou prou, Hopalapalapala, comme vous y allez... Impossible en ce moment. Ou, à la limite comme amorce de somnifère tant il est vrai que, depuis Angoulême, dès que je m'allonge sur le lit, ma résistance ne fait pas tripette.
Et c'est donc bien ainsi que je concevais la suite des opérations, hier soir, quand je décidais de plonger dans des draps propres aux alentours de 22H, fier comme un pape de cette bonne résolution qui entraînerait à coup sûr une forme olympique le lendemain, laquelle permettrait elle-même un bouclage rapide d'un bon gros paquets de pages à écrire tout en sauvegardant du temps pour jouer avec mes chiar... mes chers enfants.
Histoire de caler la chronique de ce lourd sommeil annoncé, je pris votre accablante bible messieurs mes camarades, fermement convaincu de ne pas en dépasser la page 50 - mais - quand - même - j'étais - intrigué - qu'est-ce - qui - pouvait - bien - se - cacher - derrière - un- tel - titre -quand-même.
150 minutes et 240 pages plus tard, je reposais l'ouvrage. Il était minuit 30, toutes mes bonnes résolutions et objectifs optimistes du lendemain étaient envolés depuis longtemps, je m'étais marré comme une baleine toutes les deux tentatives de ronflement de ma chère et tendre, j'avais fini à moitié en larmes (à moitié car le Breton est au moins aussi fier que le tahitien), j'étais un lecteur heureux, un scénariste jaloux, un auteur soufflé.
Sans déconner les copains, c'est pas pour vous jeter des fleurs parce que je n'en ai rien à faire et que j'ai qu'une envie plutôt d'écrire ce mail c'est d'aller fumer une bonne clope, mais merde p'tain...
Votre bouquin, là...
J'ai rarement vu une écriture aussi talentueuse et, en tout cas, - jamais - dans un premier scénario. Et un type qui trouve des réparties dont celles "du lobby des aulx" (ou quelques-unes des autres gratinées qui parsèment le récit) ne peut pas être un imbécile. C'est même forcément un mec qui pourrait être chef du monde.
Un dessinateur capable de tenir 240 pages de quasi-monologue sans lâcher son lecteur une seconde, moi, je l'enchaîne à son tour à mon bureau et j'y reconstruis le Mur de l'Atlantique autour pour pas qu'on vienne me l'enlever. Ou, à défaut, je me dis juste qu'on fait quand même un beau métier quand il existe des auteurs capables de vous pondre ça.
Je m'arrête là. J'espère que je ne suis pas le premier et je suis sûr que je ne serais pas le dernier à vous le dire. Votre "Dimanche à rosbifs" là, il mérite un buzz de tous les diables et si j'étais encore libraire, j'en vendrais par kilos-de-douze. Mais je vais faire chier tous mes amis pour avoir quelqu'un avec qui partager cette jouissance.
Il y aura ceux qui l'ont lu. Et les autres.
Qu'on se le dise.
Pleins de bulles de poisson rouge,
Kris.
sachant que michael le galli , scénariste entre autre de watch , sept guerrieres ,un autre scenariste breton aussi (gast!!) m'en a aussi dit le plus grand bien
cette lecture parait hautement indispensable aux bretons et aux autres
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