47 Cordes - T. Le Boucher - Glénat

[fanche]

Message précédent :
Ou combien d'incarnations de femmes

[driepick]

Album lu. Rien a dure c'est maitrisé de bout en bout. C'est beau, bien rythmé, créatif, surprenant. J'ai été plongé dans cet album comme rarement et, je vais attendre le tome 2 pour confirmer mon ressenti, je le trouve encore mieux que ses precedents albums.

[Le Rescator]

A noter sur la couverture : le personnage caresse les cheveux de la femme mystérieuse et multiple comme on joue d'une harpe

Très bien observé !

[Cooltrane]

Ceux qui n'ont pas aimé ses premiers bouquins ne seront certainement pas plus convaincus mais pour tous les autres...
On retrouve des thèmes qu'il affectionne avec le regard de l'autre, les rapports à l'autre, ce qui fait avancer, la nature, la psychologie profonde et les rapports entre les gens.
J'aime qu'il assume assez rapidement le côté fantastique de son récit (évitez de vous spoiler avec les résumés), il évacué ainsi les questions qui pourraient nous faire sortir du récit pour attaquer vraiment l'histoire et cette relation si ambiguë entre son héros Ambroise et celle(s) qu'il croise.
La galerie de personnages secondaires vaut aussi le détour avec des protagonistes loin des stéréotypes habituels.
Une belle fluidité grâce à sa mise en page et ses dialogues.
Comme Brian, j'ai lu ça d'une traité, oubliant certaines réticences sur le dessin, le sujet, etc. pour finir complément happé et fasciné.
Il me tarde également la suite.

Je crois que cet auteur n'est pas pour moi. (mais j'essaierai de lire Le Patient via la bib communale)

Certes, on lit sans peine (encore que sur trois jours, dans mon cas), mais comme pour Ces Jours, je me sens mal à l'aise (je suppose que c'est le but) avec ce monde décalé auquel je n'accroche pas. En refermant le bouquin, je me dit que ce tout pourrait être contenu en 200 pages (et ne me passionnerait pas plus pour autant). D'autant que j'ai qqes connaissances qui font partie d'un orchestre symphonique et je trouve que l'ambiance décrite ne ressemble pas du tout à une forme de réalité (les personnages ont tous en dessous de 30 ans dans cette histoires, alors qu'une moyenne d'âge est bien plus élevée). Alors oui, licence artistique e tutti quanti, mais si en presque 400 pages, t'as pas eu la place pour nous donner une ambiance plus "réelle" de l'ensemble de l'orchestre ...

Par contre, je trouve certains caractères totalement prévisibles et stéréotypé (les "Quotas".... et dans une moindre mesure les "Zodiaques" par ex).


Breeeeeffff, je irai certainement la 2è partie (qd mm un peu curieux de voir comment cela se fini), mais en l'empruntant (en bib) ... et/mais il n'y a aucune urgence dans mon cas.

[driepick]

petite question à ceux qui ont lu ce rome 1 :

[Révéler] Spoiler:

Quand le metamorphe lui demande son ideal feminin et que notre hero lui raconte son été passé, comment la metamorphe peut elle savoir à quoi ressemblait la fille de sa rencontre, sa voix et comment peuvent ils partager les mêmes souvenirs ? A moins que DEJA à ce moment là s'etait le metamorphe et que donc la rencontre sur la plage n'etait pas la première, je ne vois pas comment cette rencontre précédant la scène d'introduction peut être 'logique' d'une autre manière. Qu'en pensez vous, une erreur de conception scenaristique ( j'en doute) ou un cliffhanger à prevoir dans le tome 2 ?

[TaRiSTiAN]

Vu sur le compte Facebook de bubble :



Rendez-vous ce jeudi 9 décembre à 18h avec #TimothéLeBoucher pour son album #47Cordes chez Éditions Glénat BD.

Venez poser vos questions à l'auteur en direct ici !

https://www.facebook.com/879187768869580/posts/4545461665575487/

[driepick]

Ce jeudi je ne pourrai pas poser la question en direct, mais si quelqu'un participe à l'interview je serais curieux de voir ce que répond l'auteur à mon interrogation sus-citée !

[rork]

petite question à ceux qui ont lu ce rome 1 :

[Révéler] Spoiler:

Quand le metamorphe lui demande son ideal feminin et que notre hero lui raconte son été passé, comment la metamorphe peut elle savoir à quoi ressemblait la fille de sa rencontre, sa voix et comment peuvent ils partager les mêmes souvenirs ? A moins que DEJA à ce moment là s'etait le metamorphe et que donc la rencontre sur la plage n'etait pas la première, je ne vois pas comment cette rencontre précédant la scène d'introduction peut être 'logique' d'une autre manière. Qu'en pensez vous, une erreur de conception scenaristique ( j'en doute) ou un cliffhanger à prevoir dans le tome 2 ?

Perso je me suis dis qu’il y avait une ellipse et qu’on ne voyait pas leur discussion qui a suivie où il expliquait les détails.
Détails que le lecteur découvrait justement par la suite. C’est intelligent à mes yeux et évite le doublon narratif inutile.
Mais ce n’est que mon avis.

[driepick]

oui mais...

[Révéler] Spoiler:

prendre l'apparence d'inconnus et créer le personnage semble logique, mais créer une personne que le héros connait car il l'a rencontrer c'est bien risqué non ? Il faut que la métamorphose voit une photo, entende la voix et sache ce qu'il s'était passé l'été dernier dans les moindres détails non ? A moins que ça n'était déjà le métamorphose à ce moment là et donc depuis quand essaie t elle de le séduire, mystère....

[rork]

Ça n’a pas été mon « interprétation » lors de la lecture.

[Révéler] Spoiler:

De mémoire, j’ai pensé que le métamorphe s’était basé sur la description faite de sa femme idéale pas sur la femme idéale existante que le héros aurait rencontré. En tout cas c’est mon souvenir de lecture, erroné peut-être car je n’ai pas revérifié.

[Mr Degryse]

C'est aussi mon interprétation

[Brian Addav]

Pareil.

[driepick]

Interessant. d'autres ayant lu cet album on perçu cela comme je l'ai perdu. Il y a donc deux options de lectures possibles, certainement involontaires de la part de l'auteur ce qui est, selon moi, une légère petite coquille dans un album si maitrisé.

[DixSept]

La chronique 47 cordes #1 est sortie !

[toque]

Je suis mitigé après la lecture de cet album.

Je vais commencer par les points forts. Timothée Le Boucher a une maitrise de la narration absolument impressionnante. Il fait déjà référence dans ce domaine selon moi. La lecture est fluide facile sans accro. C'est vraiment très agréable. L'écriture des dialogues est naturel, les planches toujours lisibles, le dessin est très bon. De ce coté là c'est un sans faute.
Autre point fort, la liberté de ton. Là ou beaucoup d'autre se serait auto-censuré, l'auteur ne se met pas de barrière et c'est très appréciable... Même si cela bouscule pas mal ! J'avoue avoir était assez mal à l'aise devant quelques planches.

Mais, malheureusement, c'est encore et toujours le même ressort narratif que sur ces deux précédents albums. Et, c'est là ou le bas blesse, en moins bien que son premier album. Si encore c'était le même principe mais en mieux. Mais non ...
Timothée Le Boucher a les qualités pour devenir un auteur de la trempe de Vives ou Larcenet, mais j'ai vraiment envie de le voir sur autre chose.

[Aleksi]

Je suis mitigé après la lecture de cet album.

Je vais commencer par les points forts. Timothée Le Boucher a une maitrise de la narration absolument impressionnante. Il fait déjà référence dans ce domaine selon moi. La lecture est fluide facile sans accro. C'est vraiment très agréable. L'écriture des dialogues est naturel, les planches toujours lisibles, le dessin est très bon. De ce coté là c'est un sans faute.
Autre point fort, la liberté de ton. Là ou beaucoup d'autre se serait auto-censuré, l'auteur ne se met pas de barrière et c'est très appréciable... Même si cela bouscule pas mal ! J'avoue avoir était assez mal à l'aise devant quelques planches.

Mais, malheureusement, c'est encore et toujours le même ressort narratif que sur ces deux précédents albums. Et, c'est là ou le bas blesse, en moins bien que son premier album. Si encore c'était le même principe mais en mieux. Mais non ...
Timothée Le Boucher a les qualités pour devenir un auteur de la trempe de Vives ou Larcenet, mais j'ai vraiment envie de le voir sur autre chose.

Plutôt d'accord avec cette impression de lecture. Même si je trouve que si l'auteur ne s'est pas mis de barrières, il aurait pu les mettre encore bien plus loin pour me bousculer vraiment.
Et je trouve ça loooooooong, évidemment comme dis c'est fluide, on lit, mais on va vraiment avoir les 47 épreuves ? Heureusement la fin attendue rebat les cartes et donnera peut être une salutaire inflexion à ce récit !

[Mr Degryse]

c'est encore et toujours le même ressort narratif que sur ces deux précédents albums.

Je veux bien qu'on m’explique car je ne vois pas en quoi.

Certes, l'auteur a un univers visuel et thématique mais n'est pas le cas des plus grands ?

[toque]

[Révéler] Spoiler:

Je ne vais pas aller dans les détails mais sur les trois bouquins c'est toujours un truc autours des personnalités multiples. Alors sur ce troisième bouquin la métamorphose est aussi physique, mais bon ...

[Mr Degryse]

Pas souvenir de personnalité multiples dans le patient mais d'un fou.


Ici c'est pas multi personnalitéS mais justement une seule dans plusieurs corps différents ce qui permet d'explorer le concept aime t'on une personne pour ce qu'elle, pour ce qu’elle représente ou pour un tout etc.

J'y vois des obsessions et des thématiques chers à l'auteur mais aucune mécanique ou ressort dramatique.

[toque]

Tous les grands auteurs ont des thématiques récurrente. Je te rejoins la dessus. Mais là, l'auteur nous a offert trois bouquins, et c'est trois fois le cœur du récit. Et c'est dans le premier que c'était le mieux traité (selon moi).

J'ai envie de le lire sur autre chose.

[Mr Degryse]

Pourquoi pas mais c'est bizarre qu'on reproche cela en bd et pas au cinéma.

Reproche t'on à Cronenberg d'avoir enchaîné des films avec des obsessions similaires. On parle de cycle dans leur carrière : :
ex: l'étude du corps humain sous un aspect angoissant et monstrueux (Stereo, Crimes of the Future, Frissons, Rage, Chromosome 3, La Mouche, Faux-semblants) ; l'étude du rapport de l’humain avec la technologie (Fast Company, Scanners, Videodrome, Crash, eXistenZ), etc
C'est même comme ça que les cinéastes gagnent leurs lettres de noblesse, qu'on parle d'Auteur et plus de faiseur. Surtout quand on œuvre dans la sf.