Alors j'allais rouspéter parcequ'on m'avait sucré le résumé du tome 1, un truc que j'apprécie particulièrement chez Delcourt avec tous les albums que je lis dans l'année, mais en fait, astuce, c'est carrément intégré dans le récit, avec des images et tout. Que demander de plus.
C'est vraiment sympa Wonderball. Moi qui ne suit guère friand de théorie du complot et de société secrète (on en a soupé, hein), là, ça passe tout seul. L'album réussi le paradoxe d'être touffu niveau action mais de donner aussi l'impression de prendre son temps. On en a pour son argent sans en avoir ras la gueule. Tout dans le tempo, quoi.
Graphiquement on retrouve le Colin Wilson aussi à l'aise avec les paysages urbains que dans les grandes immensités (c'est peut-être elles aussi qui donnent la respiration au récit). Son trait est moins chargé qu'a une certaine époque et ca donne de l'énergie à l'album. C'est marrant parceque c'est l'effet inverse de l'épisode de Looser qu'il avait dessiné. A l'époque, outre le plaisir de le retrouver aux manettes, j'avais trouvé que son graphisme était un frein à l'efficacité du récit et que celui "minimaliste" de Jock était nettement plus approprié. J'étais donc heureusement surpris de voir que pour Wonderball, son travail était moins fouillé (dépouillé de sa Giraudisation) et bcp plus pucnhy.
Bref, un bon moment.
(bon ca vaut pas Télérama, mais c'est un avis vite fait, sur un coin de table
)