L'interview de Casemate est une réécriture par le journaliste de près d'une heure de conversation au téléphone.
Donc chaque groupe de phrases a logiquement été comprimé en une ou deux phrases par le journaliste.
C'est l'usage.
Mais ça oblige à faire quelques raccourcis parfois rapides... Je crois me souvenir avoir ici fait une digression, depuis l'orc, jusqu'aux "méchants", et ensuite jusqu'à la mafia. J'expliquais que c'était facile et possible de donner une humanité à des mafieux des années 30 ou 50, car l'éloignement temporel et le cadre (Le NY de l'époque) aident beaucoup. Ca me serait plus difficile d'avoir la même empathie avec mes personnages si je devais raconter celle des mafieux d'aujourd'hui, en italie ou en russie par exemple. Quand on se penche un peu sur ce que font ces gens, il est difficile, en tout cas moi il m'est difficile, de trouver le bout d'humanité par lequel rattraper les personnages. Je ne dis pas qu'ils en sont dénués, mais l'abjection prend le dessus sur le reste... A tort ou à raison, je ne sais pas, en tout cas c'est mon sentiment.
Mais tout ça est paradoxale car les mafieux new yorkais des années 30 étaient violents et cruels eux aussi...
J'espère avoir été plus clair...

A part ça, la discussion avec Damien était bien sympathique...