Message précédent :Sans relancer un débat qui attise les passions dés qu'il pointe le bout de son nez, sur les qualités du dessin de tel ou tel artiste, Lemire a décidément un trait très particulier, et encore, je trouve que c'est ce que j'ai lu de plus abouti de sa part.
Mais de toute façon (là aussi remarquez ça pourrait faire débat
) ce qui frappe à la lecture de
Winter Road c'est surtout la noirceur quasi constante et parfois abyssale de l'histoire.
Ce portrait d'un mec au fond du trou et qui va même descendre encore plus avant d'avoir l'occasion de se racheter (et encore l'occasion en question est sordide) prend aux tripes, voire même limite trop tellement Lemire accable son casting, mais est assez bien raconté et mis en image qu'on va jusqu'au bout en se demandant si la rédemption arrivera belle et bien et dans quel état les personnages en ressortiront.
Un album coup de poing (à l'estomac)!