Du coup j'ai une 20aine d'onglets d'ouverts rien que pour ce sujet. Faut que j'écluse, mais pas tout d'un coup.
Une autrice que j'aime beaucoup, Nancy Peña. Elle commence à avoir de la bouteille.
Médée d'abord, avec une intégrale à 30€. Pas trop chère pour 4 tomes et preques 300 pages.
Un mythe réinventé : la vérité sur une femme libre, savante et meurtrière Médée est surtout connue pour être la magicienne qui aida Jason à conquérir la toison d’or, et la femme qui, des années plus tard, tua ses enfants pour se venger d’avoir été abandonnée. Entre les deux, une série d’aventures, de voyages et d’exils jalonnés de meurtres abominables. Qui Médée était-elle vraiment ? Une mère aimante et une amoureuse assumant ses désirs, que sa passion finit par égarer ? Une femme libre refusant la tyrannie des hommes ? Une barbare venue semer la confusion dans le monde civilisé des Grecs ? Une sorcière redoutable, maîtresse de forces occultes ? Un monstre, tout simplement ? Pour percer ce mystère, c’est Médée en personne que la romancière Blandine Le Callet et l’illustratrice Nancy Peña ont choisi de nous faire entendre : par-delà calomnies, exagérations, et déformations infligées par le temps, Médée nous raconte sa véritable histoire, depuis les jardins luxuriants de son enfance en Colchide jusqu’à l’île mystérieuse d’où elle livre son ultime confession. Ce premier tome met en scène la jeunesse de Médée dans le somptueux palais de son père, le puissant et redoutable Aiétès. On y découvre les événements qui ont forgé son caractère - sa curiosité, son audace, son goût de la liberté -, et déjà, les premiers drames, au sein d’une famille déchirée.
Le Chat du Kimono, le T.1 date de 2007 et le T.4 l'année dernière
La preview du T.4
Au terme de ses récentes aventures écossaises et du pari culinaire qu'elle a remporté, Alice Barnes décide de partir pour le Japon, en quête des origines du kimono magique orné de chats facétieux...
Là-bas, elle découvre qu'il n'y a pas un, mais bien trois de ces kimonos magiques ! Décidée à s'en emparer, la jeune femme fait route vers un lieu mystérieux, appelé le « monde à l'envers ». Mais découvrir l'origine des kimonos n'est pas sans conséquences et mettre la main dessus a un prix... Victor Neville, toujours hanté par ses angoisses et privé de ses facultés gustatives, fait lui aussi route vers le pays du soleil levant.
Dans ce dernier chapitre de sa série culte, Nancy Pena propose un retour aux sources et nous embarque pour le Japon de l'ère Meiji, qui s'ouvre à cette époque au reste du monde. Faisant atteindre des sommets graphiques à son univers teinté de poésie et d'onirisme, de gravures victoriennes et de japonisme, elle dépeint une société tiraillée entre ses traditions, ses mythes ancestraux et la modernité à l'occidentale qu'elle découvre.
La conclusion d'une série inclassable, aussi fascinante que poétique...
Tout autre chose, un premier albums des deux autrices, une histoire très belle, très mélancolique.
En quelques mois, Cécile perd les trois femmes de sa vie. Quelle idée de mourir en hiver quand on aime les tulipes, et au printemps quand on aime les passiflores. Et surtout quelle idée de mourir en série alors que Cécile est enceinte. Les fleurs aussi ont une saison c'est ça : une histoire de deuils mais aussi de beaucoup de rires qui fusent au milieu des larmes...
Il y aussi Lou Lubie qui traite de sujet de société soit en mode docu soit en mode romanesque.
Elle va sortir un album bientôt sur les racines (de cheveux et sociales). La couverture est magnifique, je la mets à la fin.
On parle beaucoup des enfants précoces, mais que deviennent-ils une fois adultes ? Birdo, brillant chef de restaurant, discret et solitaire, sait qu'il est surdoué depuis tout petit. Raya, prise dans une vie qu'elle sabote inconsciemment, cherche des réponses dans son diagnostic tout récent de « Haut Potentiel Intellectuel ». En confrontant leurs expériences, ces deux êtres singuliers vont repenser leur rapport à la douance.
Un album dont on a beaucoup parlé l'année dernière, une satire sur le nu dans l'histoire de l'art. Ce qui m'a intéressé n'est pas la satire que j'ai trouvé un peu grosse. Mais bon, faut bien s'amuser.
Un conte « fantasticomique », qui porte un regard critique sur la sexualisation du corps féminin et, en particulier, de la nudité féminine, à travers l’histoire de l’art.
L’histoire se déroule dans un Paris d’aujourd’hui où la crise du Covid n’a pas eu lieu. Une autre crise, localisée au Louvre et appelée par les initiés « le Grand Incident », va imposer une fermeture du musée, inédite depuis la Seconde Guerre mondiale. Toutes les femmes nues dans les oeuvres se dérobent au regard des visiteurs.
Le président-directeur du musée, Charles Darlin, fait alors appel à de nombreux experts des plus renommés. Sans succès. Il doit se résoudre à fermer le musée le temps de trouver une explication rationnelle à cette situation irrationnelle.
La solution viendra de Teresa, femme de ménage depuis 30 ans, devenue la confidente des oeuvres… Leur revendication, pour réapparaître aux yeux des visiteurs, va changer à jamais la vie du Louvre…
et en pure science fiction
Après une longue formation, Nova s'apprête à embarquer pour une mission scientifique sans retour possible. Confinée dans une fusée dernier cri, la jeune astronaute devra rejoindre la planète L31, située à 2,5 millions d'années-lumière de la terre. Un voyage qui lui prendra entre 20 et 50 ans.Avant le grand départ, elle doit se plier à une ultime formalité exigée par l'agence spatiale. Elle doit se rendre à la fête d'adieu organisée en son honneur dans une somptueuse villa. Celle qui a toujours privilégié une vie recluse va devoir affronter ses trois seuls amis qu'elle n'a plus revus depuis bien longtemps. Les années ont passé, Ulysse, Yseult et Alan ont bien changé.Avec ASTRA NOVA, Lisa Blumen revient avec un récit de science-fiction unique. Pour l'autrice d'AVANT L'OUBLI, le monde futur est ici encore un moyen détourné pour matérialiser des existences marginales. Cette fois, elles seront confrontées aux affres de l'éloignement et de l'individualisme. L'intrigue se construit au fil des apartés, des souvenirs du passé, de l'évocation des trajectoires bouleversées et solitaires des quatre personnages. Réalisé entièrement aux feutres, ASTRA NOVA est une histoire empreinte d'une nostalgie fugace, comme l'apparition soudaine d'une étoile filante dans la nuit.
Et comme promis... Dans les bacs le 29 mai