wamuu a écrit:Ah ouais, t'es un gros consommateur de mangas ! Ca t'as pris combien de temps à créer ce post avec toutes ces vignettes ? ^^
Aildiin a écrit:Pas de Yawara! dans ta liste ?
superboy a écrit:Pour terminer, je me rends compte, alors que je pourrais égrainer à l'infini les titres qui éveillent mon intérêt, que ce qui fait la force du manga, c'est le mariage de sa diversité d'histoires, de thèmes, de genres, de points de vue, avec une méthode de production tellement huilée qu'elle parvient désormais à faire mentir la loi de Sturgeon sans le moindre effort. Malgré (et peut-être grâce à) ses graves défauts - sa rigidité, ses cadences stakhanovistes - l'industrie du manga est depuis longtemps maintenant un bouillon de culture toujours sur le feu, d'où émerge à rythme soutenu des propositions excitantes, qu'elles soient à mèche courte ou de plus longue haleine, comiques ou dramatiques, intimistes ou épiques, qui profitent pleinement de cet environnement pour se développer et atteindre leur plein potentiel.
L'organisation de la production manga au Japon est à mon avis à mettre en regard de celle du comics au US, où prévaut le chacun pour soi fétichisé par le modèle économique et social anglo-saxon dès qu'un auteur cherche à sortir des sentiers battus, avec des structures indépendantes trop faibles pour jouer leur rôle de soutien et d'accompagnement. Des œuvres innovantes parviennent heureusement à percer, mais elles sont plus éparses, plus ramassées, elles ont moins de temps pour développer des intrigues, un propos, livrées qu'elles sont à elles-mêmes dans un écosystème fragilisé.
Je pense que c'est là, dans le terreau fertile d'une industrie forte, que le soft power grandissant de la culture manga trouve sa source. Il n'y a pas de hasard, ce n'est pas un effet de mode, juste un travail de fourmis qui finit par payer au-delà des espérances après plusieurs décennies d'efforts.
Bolt a écrit:Le marché du graphic novel devient de plus en plus important, amenant une diversité autour de l'objet livre. J'ai du mal à voir quelque chose d'équivalent au Japon.
corbulon a écrit:La prépublication serait toujours prospère au Japon et les maisons d’édition ne se tourneraient pas vers le numérique ? Et bien ce thread de Julien Bouvard (oh non du name dropping ) qui s’est intéressé à l’évolution du marché sur 25 ans dit le contraire.
euh... si vous le dites a écrit:* Le siège des exilées (Akane Torikai)
Lu uniquement le premier volume. L, par contre, on est dans de la sf ratée.
Mais après déjà quelques rendez-vous ratés, je ne désespère pas un jour de rentrer vraiment dans l'oeuvre d'Akane Torikai. Le one-shot Sans préambule et la série Saturn return qui vont débarques dans les semaines à venir seront la bonne occasion pour retenter le coup à nouveau.
euh... si vous le dites a écrit:Et franchement, les shonen, je ne peux vraiment plus. C'est plus possible.
J'ai essayé Chainsaw man
yannzeman a écrit:je suppose donc que cette "publication / pré-publication ?" en numérique est différente de celle des magazines papiers, mais c'est à voir.
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