danielsansespace a écrit:Ceci étant, je n’ai pas lu enfant mais j’ai été fasciné adulte aussi. Mais c’est peut-être justement l’innocence qui m’a fasciné. Ma femme l’a lu enfant, donc ça doit complètement pervertir son regard d’adulte
On résume:
Daniel une fois adulte a été fasciné pour les petites filles innocentes en culotte.
Et il est en couple avec une femme au regard perverti depuis l'enfance.
Le perverti sur le tard a trouvé la pervertie depuis l'origine. On peut dire que vous vous êtes trouvés.
Sinon, je pense que la culotte est peut-être montrée de manière appuyée et délibérée pour 2 raisons. Ma communication se divise donc en deux parties.
GRAND T'UN. Culotte, mouvement du tissu, tissu du mouvement.
GRAND DEUX. Culotte, l'émancipation vestimentaire Moi.
Dans le grand t'un, je dirais que la culotte doit se comprendre au prisme du souci qu'à eu le dessinateur de montrer des vêtements faisant vrai. Les tissus se soulèvent (là, râle au fond de l'amphi, Danielsansespace et sa femme ont les mains qui rentrent dans les accoudoirs) et révèlent les sous-vêtements. La culotte par opposition met en valeur les mouvement et le réalisme des habits. On a le même procédé dans la fameuse sculpture de la Victoire de Samothrace (bruissement de satisfaction des académiciens hellénistes, "quelle référence! hon hon, ce petit est des nôtres). On a donc là un Mouvement du tissu, un tissu du mouvement
(sens de la formule, acquiescement entendu des amateurs de bon mot, frémissement de l'auditoire conquis).
Entracte. Daniel et sa femme se mettent sous une douche froide.
Dans le GRAND DEUX, j'avancerais que la culotte doit s'appréhender par opposition au sous-vêtement qu'est la couche. Alors que celle-ci est dépersonnalisée, symbole du bébé pris en charge (mise par les parents à un enfant sans autonomie), la petite culotte symbolise au contraire le début de l'affirmation du Moi de l'enfant et de son autonomie. Dessiner une culotte, c'est montrer au petit enfant qui lit et regarde les images que les personnages qui lui ressemblent, lui par association, ne sont plus des bébés mais de petits individus avec leurs habits, leurs aventures, leur personnalité. C'est un appel à l'émancipation vis-à-vis des parents, une invitation à l'autonomie. Des vêtements, puis des expériences de vie.
Fin de la communication. Acclamation. Buffet. Daniel et sa femme insistent pour avoir l'écrit de la première partie, on me tire la manche, esclandre je n'aime pas qu'on me touche bande de saltimbanques, évacuation par le service d'ordre.
Si, comme le pense Busch, c'est stressé en France, ce message va poser problème.
Joker je réponds, les intelligents aussi, les trolls ben en fait comment dire, allez sucer des courgettes.
Fred Dewilde, auteur.