Vampirella

[sainfoins]

Savez-vous si une édition française est prévue de Vampirella, comme l'avait-fait Panini Comics pour Red Sonja?

[dievid]

Pas a ma connaissance malheureusement
Mais je désespère pas non plus Milady aura peut-être le cran de nous sortir ça

[D H T]

Encore dispo d'occase chez Amazon à l'heure où je poste ce message, fais vite.

[onehmouninehl]

Pas de lecteur du recueil Vampirella qui vient de paraitre ???

J'ai pas pu le voir dans les librairies que je fréquente...

[pabelbaba]

J'ai pu le feuilleter et c'est magnifique. J'attendais de voir si on me l'offrait pour les fêtes avant de l'acheter.

Il sera à moi dans quelques jours.

[onehmouninehl]

Moi j'ai pas pu le feuilleter mais j'ai espéré que quelqu'un de bon goût me l'offre... Ca n'a pas été le cas, mais question bon goût, je ne suis pas à plaindre toutefois (un recueil de nouvelles de Christopher Priest et furent miens pour Noyel)
Si tu me dis qu'il est magnifique, je vais sûrement me laisser tenter

[kozu]

En tout cas il y a une préface fort conséquente qui doit être instructive. Le monsieur de Delirium m'a dit sur le stand au SoBD que si celui-ci marche bien, il rééditerait probablement d'autres histoires

[pabelbaba]

Je vais la prendre rapidement, parce que la suite m'intéresse beaucoup!

[mallrat]

Pour ceux que ca pourrait interesser

TRASH TIMES #16

TRASH TIMES (REDUX) #16
Hiver 2016. Format magazine A4, 44 pages tout en couleurs ! Impression offset, papier couché.

Trash Times, le fanzine des profanateurs de sous-culture : Ciné vintage - Rétro comics - Subculture & Rock-N-Roll !

Au sommaire :
Trash Times, le zine des impopulaires de la pop-culture, nouvelle formule, deuxième !

DOSSIER : 'VAMPIRELLA OH-LA-LA !!'

• IL ETAIT UNE FOIS VAMPIRELLA
Chroniques écarlates des années Warren.
Vampirella dans tous ses états ! De la mascotte sexy des publications Warren des débuts, à la vamp ténébreuse sous influence européenne, Trash Times retrace l'épopée de la plus immortelle icône de la Pop Culture...

• VAMPI-RAMA !
Vampirella au cinéma : Histoire d'une malédiction.
Entre projets qui n'ont pas pu voir le jour et d'autres qui n'auraient jamais dû ! Vampirella et la Hammer : chronique d'un fiasco filmique.

• ENTRETIEN AVEC VAMPIRELLA !
Les confessions de Barbara Leigh.
Modèle pour Playboy, comédienne, Barbara Leigh nous raconte ses jours avec Roger Corman, Vadim, et Peckinpah, et ses nuits avec Elvis et Steve McQueen. Comment celle qui avait été choisie par la Hammer pour incarner Vampirella au cinéma, s'est retirée d'Hollywood pour se consacrer à Jésus ?

MAIS AUSSI :

• PUNK'S UNDEAD ! NYC PUNK SURVIVOR
Interview avec Bobby Steele ! (The Misfits, The Undead...).
Entretien carrière avec le guitariste des plus belles années des Misfits (1978-80), leader de The Undead, survivant plusieurs fois miraculé, et garant de la tradition du punk old school new-yorkais, avec un nouvel album : The Morgue, The Merrier.

• SECRET CINEMA ! LES FILMS "BÊTES ET MÉCHANTS" DE PAUL BARTEL
Hommage aux films de Paul Bartel !
La vie et la carrière du cinéaste bonhomme de La Course à la mort de l'An 2000, Eating Raoul, Cannonball, et Lust in The Dust, en longs, en courts et de travers !

• INTERVIEW WETTA EDITIONS
Entretien avec l'homme-orchestre de cette petite boîte d'édition qui dispense de la BD Bis (Les Seigneurs de la route, la suite en BD de La Course à l'an 2000 de Paul Bartel, justement !), gore (Pue la mort ! de Bisley et Alan Grant) et du comics qui sort de l'ordinaire (La Tombe de la terreur, Robocop : Mort ou vif d'après Frank Miller...)

• Et bien plus encore ! Des chroniques, des notules...

http://trashtimes.tictail.com/product/trash-times-16

[Cobalt 60]

Je n'aurais pas dû acheter l'anthologie Delirium.
Vanpirella, à la base, est un personnage idiot.
Elle vient d'une planète, Drakulon (!) où l'eau est remplacée par du sang. Les habitants de la planète s'en abreuvent mais la planète se meurt. Vampi tombe par hasard sur un vaisseau terrien d'exploration perdu, s'embarque dedans (on ne sait pas comment elle le pilote) et arrive sur Terre. Là, elle devient vampire, puisqu'elle a besoin de sang pour survivre.

Le créateur des premières histoires, Forrest J. Ackerman, s'improvise scénariste et livre des histoires d'une bêtise ahurissante sous couvert d'humour, illustrées par un bras cassé, Tom Sutton. Celui-ci va sévir sur les premiers épisodes. Son dessin est moche au possible et les histoires d'une débilité à toute épreuve.
Les autres courts récits à chute qui complétaient chaque numéro du magazine, confiées parfois à des dessinateurs prestigieux, valent à peine mieux.
Manifestement, Vampirella est une mauvaise idée. Voulant reprendre la formule Eerie-Creepy, on la colle en tête et en fin d'histoire, parfois affublée d'accessoires qui rendent le personnage encore plus ridicule. Tante Vampi apporte des conclusions qui se veulent humoristiques, principalement à base de jeux de mots foireux que l'éditeur se croit obligé d'écrire en caractères gras, des fois que le lecteur soit trop bête pour en comprendre la finesse.

Ensuite arrive le très sérieux Archie Goodwin. Il dramatise le personnage à coup de longs textes superflus, sa marque de fabrique sur les autres publications Warren. La série se transforme en road movie sur fond d'amourette et de chasse auxquels on ne croit pas un instant. D'autant que Vampi continue en même temps à faire le pitre dans les autres histoires d'un même numéro. Plombant ainsi les intentions de Goodwin.
Au même moment, les dessinateurs espagnols font leur entrée. Leur style est aujourd'hui très daté et n'a rien à voir avec l'invention échevelée dont feront preuve les dessinateurs philippins qui envahiront peu de temps après les pages des revues DC et Marvel. Les Espagnols, eux, viennent tous des comics de romance et cela se sent terriblement, dans la façon de dessiner les personnages, dans leur physionomie, dans le trait, le grpahisme, la mise en scène et les attitudes. José Gonzales reprend Tante Vampi, Luis Garcia livre un récit au graphisme hyperréaliste comme il le fera dans les pages des hors-série Pilote dans les années 70. C'est joli mais, là encore, terriblement daté. Les Espagnols de l'époque se sont abreuvés à la même source : les auteurs argentins, Breccia en tête.

S'il y a des choses à sauver dans ce premier volume, elles sont le fait de Neal Adams, Wallace Wood et surtout Jeff Jones et Barry Smith.

La reproduction est assez effroyable mais Delirium n'y est pour rien. L'éditeur d'origine Dynamite n'a probablement pas fait le travail de restauration qui s'imposait. Résultat les histoires sont charbonneuses. On trouve dans cette anthologie l'un des plus beaux récits de Wallace Wood "Tuer un dieu". Les originaux sont reproduits dans le Woodwork d'IDW. On peut y voir une finesse d'encrage et un travail de trames qui montrent que Wood s'est surpassé sur ces quelques pages. Eh bien, il n'en reste rien à l'impression. Les trames et le trait sont tellement épaissis que le dessin en devient bouché et illisible.

De toute cette connerie, il ressort que ce magazine était surtout prétexte à montrer des corps féminins de plus en plus dénudés. Le tournant s'opère en 1971 où l'on voit enfin des nichons avec les aréoles dessinées (avant elles étaient cachées par toutes sortes d'artifices). Mais l'audace s'arrêtera là.

Verdict final pour ce premier tome : à éviter.

[pabelbaba]

Et bin, ça fait envie.

Perso j'attends la suite et les histoires dessinées par José Ortiz. Mais ça n'a pas l'air d'être ton truc.

[Cobalt 60]

En effet, ce n'est pas trop mon truc à la base, mais je m'attendais quand même à un peu mieux.
En fait le magazine et le perso sont en rodage sur ce premier volume. Le deuxième, s'il y en a un, sera peut-être mieux. J'ai le souvenir d'excellentes histoires publiées en France par les éphémères éditions du Triton qui avaient repris le titre.

[hawksmoor]

Je ne vois pas trop ce que tu attends sur le prochain volume .Vu qu'il sera de même facture que le premier .
Lire une histoire de Vampirella c'est se plonger fin des années sixties et seventies avec tout son contexte .On se doute bien que ça va être très kitch .
Si ça pose un problême au départ, autant ne pas lire .

[hawksmoor]

Je viens de lire la préface .Super intéressant .Bien aimé le passage où l'agent catalan (un certain joseph toutain) vient présenter les art-book de ses dessinateurs (catalans eux aussi) à l'éditeur Warren .

[onehmouninehl]

Bonne surprise pour ma part... Mettons de côté les premières histoires de Vampi, carrément nulles, on trouve des histoires dans la mêmes veines que celles des anthologies EC comics ou Eerie/Creepy...
Nihil novi, mais c'est d'une lecture agréable. A noter que la reproduction de certaines planches me parait quand même mauvaises (Jeff Jones, par exemple)...

[Torelli]

Lu l'intégrale tome 1 et graphiquement j'ai vraiment pris mon pied. Y'a vraiment du lourd avec Graham,Wood, Gonsalez, Maroto et Sutton notamment.
Les histoires de Vampirella commence à être intéressante et divertissante quand c'est Gonsalez aux crayons. Les premières histoires la concernant étant vraiment nulle.
Les autres histoires sont dans la même veines comme celle de Eerie ou Creepy. J'ai une nette préférence pour celle dessinées par Graham et pour le côté un peu fantasy à la Conan celle de Wood sont à tombées. J'ai bien aimé l'histoire en une planche de Corben également.
De plus la préface de Roach est passionnante.
Bref un beau bouquin et j'espère que le tome 2 sortira un jour.

[onehmouninehl]

Moi aussi, je viens tout juste de laisser un message sur le site de Label Delirium à ce sujet, et en voyant le post sur Vampirella remonter, je me suis dit qu'ils répondaient ici... Et bien non !
S'ils me répondent, je ne manquerai pas de retransmettre l'info.

[Torelli]

Désolé pour la fausse joie.
Merci.

[Aigle Solitaire]

Tiens, petite question annexe à ceux possédant le livre, vu que je ne l'ai pas encore eu sous les yeux : c'est du relié ou du cartonné ? L'éditeur mentionne "relié" mais j'ai lu "cartonné" sur d'autres sites.

[Torelli]

Cartonné à la manière des Eeerie, Creepy, Judge Dredd, etc du même éditeur.