fanche a écrit:Et ce trou du cul de Massu
PEB a écrit:fanche a écrit:Et ce trou du cul de Massu
Il n'apparait pas comme tel dans la BD, en fait il y est même plutôt sympathique...
toine74 a écrit:PEB a écrit:fanche a écrit:Et ce trou du cul de Massu
Il n'apparait pas comme tel dans la BD, en fait il y est même plutôt sympathique...
Complètement neu-neu surtout.
Mr Degryse a écrit:Agréablement surpris par cet album vers lequel je suis allé à reculons de part le sujet qui m’intéressait peu voir pas du tout. La guerre d'Algérie, De Gaulle, etc, c'est loin d'être ma came. J'aurais dû faire plus confiance à Juncker dont j'aime souvent le travail ( à la fois en scénariste mais aussi en dessinateur). Il fallait réussir à faire un vaudeville d'une telle période. tout le monde en prend sur son grade tout étant très instructif. Si on n'est jamais hilare, il faut avouer qu'on a toujours le sourire face à de tels bras cassés. C'est souvent énorme et pourtant vrai.
Pour une fois, c'est du travail de Boucq que vient le bémol. Lé découpage est très bon, les trognes et la gestuelle aussi. pour autant, je n'ai pas retrouvé sa maestria graphique habituelle.
Charlus a écrit:Je pourrai écrire tout ce qu'à écrit Casou. Totalement client des 2 auteurs dont j'achète (j'achetais ?) presque de tout ce qui sort, je pense avoir compris les intentions, mais voilà... je me suis emmerdé.
Je relis vos échanges, je me dis que je vais peut-être comprendre ce que j'ai râté. Et je crois que c'est juste que ça m'a pas fait rire. Tant pis pour moi.
PRIX DU LIVRE D’HISTOIRE CONTEMPORAINE 2022 6ème Edition
Panthéon, jeudi 2 juin 2022 :
Organisé par l’association Lire la Société, en partenariat avec la Mairie du 5e arrondissement de Paris et le Festival du Quartier du Livre - l’association Vivre Lire, ainsi que le Centre des Monuments Nationaux et le magazine l’Histoire, le Prix du Livre d’Histoire contemporaine valorise les librairies, les éditeurs et tous les métiers du livre.
Luce Perrot, fondatrice de Lire la Société, et Florence Berthout maire du 5e arrondissement de Paris, ont décidé de créer en 2016 un Prix du Livre d’Histoire contemporaine afin de distinguer un livre qui allierait rigueur scientifique et talent d’écriture. Pour la 6e édition de ce Prix, un Prix BD d’Histoire contemporaine a été créé.
Cette année, Philippe Langenieux-Villard, membre du Jury du Prix du Livre d’Histoire contemporaine, a eu le plaisir de décerner le prix BD à François Boucq et Nicolas Junker pour leur ouvrage « Un Général, des généraux » paru aux Éditions le Lombard
Le Prix du Livre d’Histoire contemporaine récompense annuellement un livre couvrant la période de la IIIe République à nos jours. Il est décerné au Panthéon par un jury d’historiens, d’universitaires et de journalistes, lors d’une cérémonie ouverte au public. Ce jury composé d’une quinzaine de personnalités, faisant autorité dans le domaine historique au sein du monde universitaire, politique, journalistique et de la recherche est présidé par Bernard Cazeneuve, ancien Premier Ministre. Ce Prix s’inscrit dans le cadre du Festival Quartier du Livre, créé à l’initiative de Florence Berthout, avec l’association Vivre Lire, dont l’objectif est de valoriser tous les métiers du livre historiquement présents dans le Quartier Latin.
Nicolas Juncker refuse le Grand prix décerné par les Galons de la BD pour Un général, des généraux
Absent de la cérémonie, le scénariste a versé sa part de la récompense décernée par le ministère des Armées, soit 3000 euros, à une caisse de grève et à une cagnotte de soutien aux «victimes des violences militaires» de Sainte-Soline.
«J'ai passé l'âge des playmobils à moto», poursuit l'auteur qui annonce reverser l'intégralité de ses 3000 euros du Grand prix à une caisse de solidarité avec les grévistes engagés contre la réforme des retraites et à une caisse de soutien aux «victimes des violences militaires» de Sainte-Soline. «Que par mon maigre biais, le ministre des Armées soutienne financièrement ces causes, en se demandant, peut-être, comment rétablir les “liens qui unissent un peuple à son armée” plutôt que de chercher à les détruire, voilà qui ne pourrait que me réconforter», a précisé Nicolas Juncker.
Puisqu'on me force à sortir de ma retraite...
Il y a des prix qui font plaisir, d'autres moins.
« Un général des Généraux » vient de recevoir le Grand Prix des « Galons de la BD » 2023.
Depuis deux ans, le Ministère des Armées remet donc des prix : les « Galons de la BD » (sic).
Le Grand Prix, doté de 6000 euros, est censé récompenser une bande dessinée traitant des « liens qui unissent un peuple à son armée » (re-sic).
Seulement voilà.
Si d'autres auteurs autrices ont parfaitement le droit de se réjouir d'une telle récompense, en ce qui me concerne, pour des raisons personnelles, morales, politiques, qui ne regardent que moi : il m'est impossible d'accepter ce prix en l'état.
Il y a deux ans, déjà, découvrant que mon livre « Seules à Berlin » figurait dans cette sélection, j'avais obtenu (discrètement) qu'il en soit retiré (et tout le monde était content).
J'avoue que deux ans plus tard... je n'y avais plus fait attention. Il me semblait improbable que l'armée récompense un livre narrant par le menu comment ladite armée avait tenté il y a peu de renverser un gouvernement républicain par un putsch.
C'était sous-estimer le sens de l'humour de nos militaires et des membres du jury (que je me dois de reconnaître, quand même).
Alors comme je suis un garçon gentil et bien élevé, incapable de faire un esclandre ou de mettre dans l'embarras des gens avec qui je travaille et que j'apprécie... il m'a bien fallu prendre une décision.
Je ne suis pas allé à la remise des prix au ministère ce mercredi. Je m'en contrefiche.
En revanche, ma part de 3000 euros, finalement, je la prends.
Pour la reverser illico et intégralement :
- à une caisse de solidarité avec les grévistes contre la réforme des retraites,
- à une caisse de soutien aux victimes des violences militaires de Sainte Soline.
Que par mon maigre biais, le ministre des Armées soutienne financièrement ces causes, en se demandant, peut-être, comment rétablir les « liens qui unissent un peuple à son armée » plutôt que de chercher à les détruire, voilà qui ne pourrait que me réconforter.
Je rappelle qu'un des manifestants de Sainte Soline est toujours entre la vie et la mort.
Et maintenant, que le Ministère des Armées ou d'autres communiquent sur ce prix tant qu'ils veulent, moi je m'en serai expliqué.
J'ai passé l'âge des playmobils à moto.
nexus4 a écrit:Nicolas Juncker refuse le Grand prix décerné par les Galons de la BD pour Un général, des généraux
Absent de la cérémonie, le scénariste a versé sa part de la récompense décernée par le ministère des Armées, soit 3000 euros, à une caisse de grève et à une cagnotte de soutien aux «victimes des violences militaires» de Sainte-Soline.
«J'ai passé l'âge des playmobils à moto», poursuit l'auteur qui annonce reverser l'intégralité de ses 3000 euros du Grand prix à une caisse de solidarité avec les grévistes engagés contre la réforme des retraites et à une caisse de soutien aux «victimes des violences militaires» de Sainte-Soline. «Que par mon maigre biais, le ministre des Armées soutienne financièrement ces causes, en se demandant, peut-être, comment rétablir les “liens qui unissent un peuple à son armée” plutôt que de chercher à les détruire, voilà qui ne pourrait que me réconforter», a précisé Nicolas Juncker.
Et le post completPuisqu'on me force à sortir de ma retraite...
Il y a des prix qui font plaisir, d'autres moins.
« Un général des Généraux » vient de recevoir le Grand Prix des « Galons de la BD » 2023.
Depuis deux ans, le Ministère des Armées remet donc des prix : les « Galons de la BD » (sic).
Le Grand Prix, doté de 6000 euros, est censé récompenser une bande dessinée traitant des « liens qui unissent un peuple à son armée » (re-sic).
Seulement voilà.
Si d'autres auteurs autrices ont parfaitement le droit de se réjouir d'une telle récompense, en ce qui me concerne, pour des raisons personnelles, morales, politiques, qui ne regardent que moi : il m'est impossible d'accepter ce prix en l'état.
Il y a deux ans, déjà, découvrant que mon livre « Seules à Berlin » figurait dans cette sélection, j'avais obtenu (discrètement) qu'il en soit retiré (et tout le monde était content).
J'avoue que deux ans plus tard... je n'y avais plus fait attention. Il me semblait improbable que l'armée récompense un livre narrant par le menu comment ladite armée avait tenté il y a peu de renverser un gouvernement républicain par un putsch.
C'était sous-estimer le sens de l'humour de nos militaires et des membres du jury (que je me dois de reconnaître, quand même).
Alors comme je suis un garçon gentil et bien élevé, incapable de faire un esclandre ou de mettre dans l'embarras des gens avec qui je travaille et que j'apprécie... il m'a bien fallu prendre une décision.
Je ne suis pas allé à la remise des prix au ministère ce mercredi. Je m'en contrefiche.
En revanche, ma part de 3000 euros, finalement, je la prends.
Pour la reverser illico et intégralement :
- à une caisse de solidarité avec les grévistes contre la réforme des retraites,
- à une caisse de soutien aux victimes des violences militaires de Sainte Soline.
Que par mon maigre biais, le ministre des Armées soutienne financièrement ces causes, en se demandant, peut-être, comment rétablir les « liens qui unissent un peuple à son armée » plutôt que de chercher à les détruire, voilà qui ne pourrait que me réconforter.
Je rappelle qu'un des manifestants de Sainte Soline est toujours entre la vie et la mort.
Et maintenant, que le Ministère des Armées ou d'autres communiquent sur ce prix tant qu'ils veulent, moi je m'en serai expliqué.
J'ai passé l'âge des playmobils à moto.
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