Bonjour.
le mamouth a écrit:Je trouve la démarche de Nirm injuste
Ah. Mais en quoi poser une question (3 en fait) est injuste ?
La plupart des bouts de phrases sont sorties de la discussion, il y a des échanges avant d'en arriver là. Je ne vais pas répondre à tout (j'ai déjà assez polluer le fil) mais quand même :
le mamouth a écrit:Si Nirm avait suivi la prépublication de Confinés, il n'aurait pas écrit cela... Etant donné que le livre est quasi terminé.
Il est même en lecture sur sa page facebook et sur sa page instagram.
Pour suivre, il faut a minima avoir un compte FB puisque la page n'est pas publique.
De même sur insta, il faut un compte pour voir plus de 3 ou 4 (ou 5) images.
Du coup, inviter les grands publics, comme vous l'avez déjà dit plus haut, à venir voir quelque chose dans un groupe fermé c'est sympa, mais ça tombe un peu à l'eau.
le mamouth a écrit: Mais lui imputer l'unique responsabilité du délai entre deux albums est totalement injuste...
C'est tout à fait légitime et je vous rejoins. La preuve, je ne l'ai pas fait (ou alors, montrez moi le message en question).
le mamouth a écrit:Toutefois, je crois que Nirm se trompe lorsqu'il cautionne la sortie du livre à la réussite de la campagne.
Le grand public doit-il se fier à un forum ou à la FAQ d'Ulule ?
Q : Que se passe-t-il si le projet n’est pas financé ?
R : Les responsables d’un projet ne reçoivent les fonds que si leur campagne atteint ou dépasse l’objectif défini.
Un projet est donc déclaré non financé si sa campagne se termine à moins de 100%. Votre contribution vous est donc restituée
....
Q: Quand est-ce que je suis débité·e ?
R : Une campagne sur Ulule fonctionne sur le mode du Tout ou rien, cela signifie que les responsables d’un projet ne reçoive l’argent collecté que si leur objectif de campagne est atteint.
Donc non, je ne conditionne rien, je parle du principe du financement participatif.
Après si l'éditeur décide de prendre le risque c'est tout a fait son droit mais l'idée du participatif c'est bien cela.
(Cf akileos et sa campagne pour Pogo)
le mamouth a écrit:L'affirmation de Nirm : "Le principe du participatif pour l'éditeur c'est de lancer la prod' que si le projet est financé." me semble totalement erroné.
Cf plus haut.
Et j'ajoute que pour suivre des projets de jeux vidéos, de jeux de société, de BD sur Kisskissbankbank, Kickstarter, Ulule et compagnie, je pense que ma connaissance du participatif est suffisamment variée, sur la durée et multiplate-formes, et vous ?
le mamouth a écrit:Nirm écrit : "Zéro stock, des préventes, donc pas de coûts de stockage ni de pertes."
Il manque un bout, celui qui précise que je parle du principe du participatif.
Je vous accorde que j'aurais pu/dû écrire "le moins de stock possible" ou "tendre vers le zéro retour", mais je pensais que l'idée serait saisie sans chipoter.
Mea culpa.
le mamouth a écrit:Lorsque Nirm écrit "les éditeurs ne sont plus là pour porter un projet (et les risques inhérents)", c'est une erreur et surtout une méconnaissance du monde du livre.
Dois-je lister certains des projets non mis en avant ou mal accompagnés et avortés, lors des 2, 3 ou 5 dernières années ?
Alors ok, vous êtes un éditeur, et comme les chasseurs il en existe des bons.
Mais nier que les grosses maisons d'édition sont dans une culture du CA, avec actionnaires et grands groupes (avec des commerciaux qui gagnent plus que les créateurs) et ont œuvré pour un glissement de tous les risques sur les acteurs aux bouts de la chaine (les 2 bouts) c'est soit ne voir que son petit périmètre où tout est rose soit ne pas se rendre compte de l'image que ces maisons nous renvoient en agissant ainsi.
C'est une tendance que personne ne peut nier. Alors oui, il existe des contres exemples, mais ça ne change rien à la tendance.
Je ne dis pas "tous pourris", je dis que les (grosses) maisons d'édition (comme les diff/distib aussi) sont ceux qui ont tiré leur épingle du jeu en se partageant très largement le gâteau sur les dernières années.
Le financement participatif est certainement adapté à certains projets, à certains titres mais j'ai des doutes quant à la solution miracle pour sauver la chaine du livre... Mais c'est un autre débat.
le mamouth a écrit:Oui, c'est pour exprimer mon soutien à Cecil. Ce n'est pas au lecteur de choisir les choix éditoriaux d'un auteur.
D'ailleurs, je ne vois pas en quoi ce projet nuit à l'image de l'auteur. Je trouve cette phrase très très triste.
Et au lieu d'essayer de comprendre on la balaie ?
J'ai posé des questions auxquelles personne n'a répondu. Ces questions ne concernaient d'ailleurs même pas Cécil mais la démarche de B&W.
Pourtant, qu'est-ce qui n'est pas clair dans mes 2 premiers messages ?
Je vous propose de les relire et nous essaierons d'en discuter, comme si nous reprenions à zéro.
Ici ou en message privé, à votre guise.