Ditko et compagnie sont tellement meilleurs que l'éditeur s'est senti obligé de masquer leurs dessins géniaux par une couverture moche d'un tâcheron nommé Alex Ross...
En reprenant la couverture du travail qui lui a donné un statut de superstar.
Désolé, Mallrat, mais si d'habitude je respecte votre avis, pour cette fois, vous écrivez n'importe quoi.
Alex Ross est un super super dessinateur.
il ne s'agit pas de dire qu'il est bien supérieur (ou inférieur, comme vous le laissez entendre), puisqu'il ne dessine pas selon le même rythme que les grands anciens figurant dans le bouquin. Toute comparaison est donc stupide par nature.
Je déplore simplement qu'une couverture, une fois encore (on le voit trop souvent dans la BD FB d'anthologie) ne soit absolument pas représentative du contenu du bouquin.
On est en droit de s'attendre à un dessin d'aujourd'hui, et on a droit en fait à de vieux dessins, des styles d'autrefois, des couleurs d'autrefois.
Là est l'arnaque.
Par contre, je suis content de lire que je ne suis pas le seul à n'avoir trouvé aucun intérêt à "ultimate spiderman".
Au de la du dessin de Bagley, que je n'ai jamais aimé (sa seule force, c'était de produire vite), le titre m'est tombé des mains dès les tous premiers fascicules.
Je ne voyais tout simplement pas l'intérêt de re-raconter une histoire que je connaissais déjà (partiellement ; je n'étais pas né en 62 !), et de re-présenter des personnages bien connus.
ensuite, la mort de peter parker et son remplacement par miles morales ne m'a pas incité à revenir sur le titre, loin s'en faut, car si "Ultimates - saison I" a fait illusion, le reste de la production de l'univers ultimate s'est avéré très mauvais, malgré les dessinateurs qui se sont attelé aux titres.
L'univers Ultimate me gênait par son entêtement à imaginer à tous les personnages des différents titres (X-Men, Avengers,...) un futur volontairement différent de ce que je connaissais.
C'est comme si, en tant que lecteur des X-Men depuis la fin des années 70, on balançait à la poubelle les héros de mon enfance, et en crachant sur le travail des auteurs (Byrne et Claremont, notamment) qui avaient élevé ce titre au rang de star des comics.
Evidemment, je ne pouvais pas imaginer, à ce moment là, que les Bendis et compagnie se retrouveraient ensuite sur les vrais titres X-Men, pour massacrer des personnages (Xavier, et Cyclops, bien sur) et mener ces titres autrefois florissants dans les profondeurs des charts...