Topic des romans illustrés par des auteurs de bd.

[The Got]

Message précédent :
Normal c'est un très bon bouquin efficace et sec comme savait les écrire le grand Georges.
Merci. J'ai craqué en voyant cette pinup durant une recherche sur un auteur MAD.

[Le Tapir]

Des "mauvaises" lectures, des "mauvais" goûts, de "mauvais" avatars!!

On est bien là, entre amateurs de "mauvais" genres!

[The Got]

Les "mauvais" genres c'est la vie comme le gras !!!

[Le Tapir]

Oui, tout à fait, comme le gras, puis comme le sexe, la violence avec armes à feu, les bagnoles américaines des années 70 et les zombies.

[bone]

Du classique, Céline illustré par Tardi

[The Got]

Oui, tout à fait, comme le gras, puis comme le sexe, la violence avec armes à feu, les bagnoles américaines des années 70 et les zombies.

Et les vampires !

[Le Tapir]

Putain j'attendais cette réponse...

Bon, sinon, on ne dit pas " Céline illustré par Tardi", mais " Tardi illustre Céline"! On est sur un fofo de beday oui ou merde?
Mais merci pour l'ajout kamarad Bone!

[The Got]

Je deviens prévisible. Va falloir que ça change.

[nexus4]

Pas une BD, attention

L'ile au Trésor (copieusement) illustré par Riff Reb's - nouvelle Traduction

PREVIEW, mille sabords.



Le rêve de Riff Reb's et celui de ses lecteurs se réalise dans cette superbe édition - enrichie d'une centaine d'illustrations - du plus célèbre des romans de pirates : découvrir Jim et son auberge, la trogne des traîtres, accoster sur l'île, supporter la vie sur le bateau, se garder du rusé perroquet de Silver : toutes les scènes les plus mythiques du roman sont illustrées par Riff, avec fougue et panache bien sûr !Résumé : La vie du jeune Jim Hawkins bascule le jour où un marin ivrogne et balafré s'installe dans l'auberge tenue par ses parents. Qui est réellement celui que l'on surnomme le «capitaine» ? Pourquoi se cache-t-il ? Une nuit, des pirates attaquent l'auberge. Jim n'a que le temps de s'enfuir, emportant avec lui le secret du vieux forban découvert dans son coffre : la carte d'une île abritant un fabuleux trésor, celui du célèbre Flint. Il embarque alors sur l'Hispaniola pour aller chercher le trésor. Un soir, il surprend une conversation entre les marins du bord et comprend que l'équipage est en réalité une bande de pirates dont le chef, Long John Silver, est sur le point de lancer une mutinerie. Malgré cette trahison, Jim réussit à trouver le trésor et reprendre la mer, mais c'est sans compter sur l'intelligence et la fourberie de Silver...Présentation : Ce roman illustré se démarque des autres productions par la qualité du dessin de Riff, le dynamisme apporté par la nouvelle traduction et le soin particulier apporté à sa fabrication. Les illustrations de Riff sont puissantes, elles donnent à voir des émotions et accompagnent pleinement la lecture, rendue plus fluide, vivante et colorée par la récente traduction de Jean Jacques Greif (initialement parue aux éditions Tristram en 2018). C'est véritablement une lecture nouvelle d'un grand classique du roman d'aventure. Riff nous plonge dans des ambiances tour à tour aventureuses, étranges, inquiétantes, envoûtantes, qui suscitent curiosité et stimulent l'envie d'aventure. Ses illustrations sont en noir et blanc et en couleurs, avec ce trait si singulier qui fait sa touche artistique, la beauté de ses marines et la force de cette version illustrée.

[camions41]

Le dernier des Mohicans, de James Fenimore Cooper, illustré par Patrick Prugne:



Il n'y en avait qu'un pour ce travail....

[nexus4]

Vu qu'il est encore dispo, il y a le superbe Des souris et des hommes par Dautremer à glisser sous le sapin :



Le chef-d’oeuvre de John Steinbeck, adapté en roman graphique par Rébecca Dautremer.

États-Unis, 1937 : John Steinbeck publie un court roman qui deviendra un chef-d’oeuvre de la littérature, mondiale. Des Souris et des Hommes, c’est l’histoire de George et Lennie, deux saisonniers qui voyagent à travers la Californie, rêvant d’une vie meilleure. Une histoire magnifique, qui nous raconte l’amitié, l’espoir mais aussi la cruauté des hommes, et qui a profondément ému des millions de lecteurs.

France, 2020 : Rébecca Dautremer adapte ce grand classique dans un incroyable roman graphique. Pour cette deuxième collaboration avec les éditions Tishina, après Soie il y a quelques années, elle renouvelle brillamment son univers et sa palette, et pousse plus loin que jamais son talent. Un dialogue intense entre le texte intégral de Steinbeck et l’univers artistique de la plus célèbre des illustratrices françaises.

[corbulon]

[Cabarezalonzo]

Il semble qu'il soit difficile, pour ne pas dire impossible, de faire l'impasse sur les romans illustrés mais qui étaient déjà parus et ceux qui paraissent pour leur première fois avec des illustrations provenant d'un auteur de BD.
Sinon, il faudrait sucrer les trois-quarts de ce qui a déjà été proposé.
Mais il serait judicieux, quand un membre apporte sa contribution, qu'il précise dans un petit chapeau ou au moyen d'un signe convenu le vrai statut du livre en question.
Exemple :
I = inédit (donc illustrutrations pour la circonstance) - R = réédition (cf les Céline par Tardi, Simenon par Loustal, Stevenson, etc...) - AP = à préciser (AP car ne sais pas ou ne suis pas sûr).
Car le distinguo (ou l'exclusion pure et simple des rééditions) souhaité à l'origine de la discussion par le Tapir n'est pas sans intérêt. Tardi, qui a illustré à la fois des inédits (j'en montrerai) et quelques romans déjà célèbres et moult fois réédités (les deux Céline et l'inachevé Casse-pipe, ou encore le merveilleux Fantasia chez les Ploucs de Charles Williams), a aussi donné dans l'illustration d'inédits. Et pourtant, il confessera à Numa Sadoul en 1999, que c'est une erreur d'imposer au lecteur sa vision des personnages et des décors.

Ainsi : R

Un très bon roman dur de Simenon illustré par Loustal.

Je l'avais acheté dans cette édition, puis j'ai acheté le TT qu'un jour j'ai eu l'occasion de me le faire dédicacer (sur une double page) par Loustal.
Et j'avais l'ambition d'acheter (mais c'était de la pure gogoterie, simplement parce que la nouvelle couverture de Loustal me faisait de l'œil, seulement il y a toujours tellement de choses à acheter, que j'ai préféré surseoir - ou renoncer finitivement ? - à cet achat) sa réédition, même format, seule la couverture étant modifiée, mais comme elle correspond à un autre passage du roman et à une toute autre ambiance que la couverture de jour, sous un soleil écrasant.
R


Mais dans la même série, Loustal en a illustré deux autres, relevant également de la catégorie des rééditions.
R

Et bien avant ces trois Omnibus, Loustal illustra aussi de courtes enquêtes de Maigret, par Simenon, des nouvelles, dans la série des Carnets Omnibus, mais là encore, il ne s'agissait pas, comme vous pouvez vous en douter, d'inédits. Je ne les montre pas tous pour ne pas trop alourdir la démo. Ceux que ça intéresse sauront chercher et trouver. Les six furent réunis en un seul recueil au milieu des années 2010.
R


Loustal a aussi illustré (toujours dans la catégorie R) d'autres auteurs, qu'il s'agisse de romans, de nouvelles ou de contes.
R
J'arrête ici l'énumération parce que je voudrais surtout montrer, qu'il a aussi illustré, tout comme Tardi (et j'y reviendrai) un certain nombre d'INEDITS.

I comme... Inédits

En catégorie "Jeunesse"
II

Avec l'excellent novelliste r'n'b-polardeux Marc Villard. [*]
I

[*] Marc Villard pour qui Loustal fera plusieurs couvertures de recueils de nouvelles (ici au rayon adulte) à l'Atalante à partir des années 90 (1994 = J'aurais voulu être un type bien / 1998 = Un jour je serai Latin Lover / 2003 = Elles sont folles de mon corps / 2005 = Souffrir à Saint-Germain-des-Près.

Au rayon "Adultes & tout public"

Un des plus anciens livres illustrés par Loustal, avec le romancier (polar) et scénariste télé (et jadis ancien dessinateur de BD sur textes de l'acteur Jean Yanne) Tito Topin.
I


I

Mais deux ans plus tard... l'inédit ne l'étant plus devint... réédition.
R



Les nouvelles présentées dans ce Folio n'étaient pas inédites (y compris, je pense, Madrid de Francisco González Ledesma). Mais leur réunion dans ce volume, en revanche, oui.
I




Et dans la catégorie AP = à préciser, car ne je sais pas (ne les ayant pas achetés), signalons toutefois ceci :
AP


Sur des textes du père de Bob Morane qui a dû pasticher des auteurs de la Série Noire...



Bon, j'arrête là avec Loustal parce qu'il y aurait encore de la matière, je me suis borné à quelques ouvrages dont les visuels se trouvent dans la BEL (merci les contributeurs pour les fiches ).

Mais je voudrais rapidement passer à d'autres auteurs pour lesquels on a surtout présenté des rééditions (excellentes et incontournables), mais qui ont aussi fait de l'inédit.

D'abord, parmi les grands anciens (je ne vais pas tous les poster, juste deux pour mémoire, et c'est bien parce que Sempé avait d'abord tenté de faire du Petit Nicolas en BD, mais ce n'était pas son truc, il n'avait pas le vocabulaire.) :

I


La suite arrive...

[Cabarezalonzo]

La suite :

I Texte et illustrations inédits. Adapté en BD bien après les décès de Jean-Michel Charlier et de Joseph Gillain.


Enki Bilal (je ne poste que de l'inédit)

I


I


I


J'arrête avec Bilal, il y a tellement d'autres œuvres littéraires illustrées par des auteurs de BD (dont certains devenus des cadors) à citer.

Du côté d'Yves Chaland, on trouve par exemple des rééditions de classiques (Edward Bulwer-Lytton) ainsi que de l'inédit.

Faut aller à la pêche en dehors de la BEL pour ramener des visuels : ici, Les Derniers jours de Pompéï (ayant donné lieu au cinoche à un peplum célèbre, cette œuvre littéraire avait aussi été adaptée graphiquement en BD dans la presse catho par un auteur que Chaland admirait : Alain d'Orange. [*]
R


[*]La vieille BD parue en feuilleton chez Fleurus, reprise en album aux Editions du Triomphe.


Il existe un autre peplum paru en 1997 dans la Bibliothèque verte et illustré par Chaland, le célèbre Quo vadis ? de Henryk Sienkiewicz, mais je n'en trouve aucun visuel valable dont voici au moins la couverture recto-verso. Le texte en est une version abrégée, comme c'est souvent le cas dans cette collection.


I Un inédit pour la jeunesse mais que des moins jeunes dans mon genre avaient toutefois acheté les yeux fermés.


I
Version initiale, roman ou nouvelle intégrée dans le magazine "Je bouquine".

Ce texte illustré sera réédité immédiatement et isolément en Livre de Poche (en 1984) mais je ne suis pas parvenu à en récupérer le visuel, puis plus tard chez Bayard poche, sous forme de roman bien individualisé.


I


Le deuxième volet de Cœurs d'acier (Spirou) est également paru sous forme de roman illustré.
I


Puisqu'on parle de Chaland, son copain Luc Cornillon (j'espère que Philippe Wurm, pour son biopic en BD, aura pris soin de se rencarder auprès de celui qui a le mieux connu Chaland lors de leurs années aux Beaux-Arts et de leur ascension commune dans les pages de Métal Hurlant. Sans oublier, le troisième larron, si j'ose dire, Jacques Terpant) a illustré un petit roman de SF chez Glénat, que je possède car acheté à sa sortie, mais je galère pour choper un visuel.
Le roman était inédit en cette année 1980, me semble-t-il, mais dans le doute, je préfère inscrire AP.
AP
Philip Jose Farmer conquiert l'univers


Au passage, je signale que tous les autres romans de cette collection "Train d'enfer" (il n'y en eut pas des masses, mais il existait aussi une sous-collection dédiée au polar) étaient illustrés par un auteur de bande dessinée. Et pas forcément de l'écurie Glénat (revues Circus et Gomme, Vécu n'existant pas encore), comme en témoignait la présence du fameux Luc Cornillon.

Ici, à gauche, Jean Solé, est toujours un auteur extérieur au team Glénat, mais en revanche, à droite, Georges Ramaïoli était un pur produit de l'écurie Glénat.
AP


Pour ces bouquins (polars), il s'agit d'inédits ; ce qui devait être le cas pour un certain nombre, voire tous les romans de SF présentés juste avant.
De gauche à droite : Sanahujas puis Rossi (team Glénat).


Lionel E. Garcia, re-Garcia pour le même écrivain, Yves Varende (on est toujours dans le team Glénat).


Dans une troisième sous-collection, la branche "Aventures", Jacques Ferrandez a illustré ce roman.


La suite arrive...

[Cabarezalonzo]

Bone avait posté les fiches de ces deux plus célèbres romans de Céline, et de son Casse-pipe inachevé. Il ne s'agissait bien entendu pas d'inédits et donc, en principe, on était en dehors des clous de la ligne définie par le Tapir. Mais le Tapir lui-même, avec l'excellent roman de Jim Thompson, ne marchait pas à l'intérieur du passage protégé, autrefois clouté.
Alors on a pris le parti de tout inclure, mais j'ai suggéré toutefois de faire précéder les visuels d'un signe qui permet de savoir s'il s'agit d'un inédit en première édition (I) ou d'une texte ayant déjà vécu (R = réédition), ou de marquer l'incertitude (AP pour à préciser).

Il en était de même pour le Fantasia chez les ploucs proposé par Reginhard dont la version illustrée (contient de magnifiques hors texte en couleurs) était une collection Folio destinée à la jeunesse, mais le roman était initialement paru dans la Série Noire, une collection plutôt tournée vers un lectorat d'adultes et d'adolescents pour les plus jeunes lecteurs.
A signaler aussi que ce roman humoristique est atypique et se démarque totalement du reste de l'œuvre singulière de Charles Williams. Pouvait-on s'en passer au motif qu'il n'était pas inédit ?


Idem pour les Sans-atout de lusabets, illustrés par Ceppi. Qui avaient déjà paru sous maintes formes.

La couverture de la première édition du Cheval fantôme chez Folio Junior était de Tardi. Grand souvenir de lecture ! Les pistolets de Sans-Atout, deuxième bouquin de la série, était également illustré par Ceppi.

Et les illustrations intérieures, de qui étaient-elles ? Tu t'en souviens ?

Toujours dans le roman déjà édité auparavant, il y eut :
R


Une nouvelle est un court roman. Ici, Tardi illustre Orson Welles dont la nouvelle est déjà parue, mais sans doute pas isolément.
AP


Je n'ai jamais vu ce conte illustré. Ou alors, j'ai oublié.
AP


En revanche, je n'avais pas fait l'impasse sur ce bouquin.
I


Il convient de noter cet émouvant plaidoyer qui ne pouvait laisser Tardi indifférent.
R



Mais Tardi a illustré bien des ouvrages inédits, malgré ses déclarations selon lesquelles il craignait d'imposer sa propre vision au lecteur (Entretiens avec Sadoul).

En voici quelques-uns.


Mézières, mais aussi Bilal, Goetzinger, Lesueur, Tardi st Vern (tous des anciens de Pilote) ont illustré des textes de Pierre Christin, dans cet ouvrage paru aux éditions Encre (un éditeur proche du PCF, où j'ai trois amis non communistes dont deux sont décédés, qui ont publié d'excellents polars dans une collection dirigée par un autre ami, qui lui est toujours communiste et un grand spécialiste du genre ; mais je n'ai pas ce bouquin, passé hors du cône de détection de mon radar au moment de sa sortie... Tant pis.).
I


I Je n'ai pas, mais je sais que ça existe...


Il ne s'agit pas à proprement parler d'un roman, même si l'auteur du texte est un romancier (et cinéaste), mais je pense qu'ici la littérature et le dessin se mêlent, donc je l'inclus.
I


Tardi s'illustre lui-même, après avoir pralablement écrit cette nouvelle (35 illustrations en couleurs. Le TT en comporte au moins cinq de plus, sinon davantage, inédites).
I




Iconographie spécifique au TT



Un roman de Thierry Jonquet (auteur de romans noirs bien connu, qui se frita avec Didier Daeninckx, créant un clivage dans le milieu des polardeux de gauche) dans une collection qui se voulait ambitieuse (de par son concept, mais qui, à mon avis, n'a pas proposé beaucoup d'autres ouvrages ; toutefois, je peux me tromper, ne possédant que celui-ci).
I

Je ne saurais dire si la réédition en Folio reprend toutes les illustrations de l'eo, dont le format se rapproche de celui de Casse-pipe (Céline), dans sa version à couverture souple et non rigide.
R


I
La première édition (celle que j'ai)


La réédition parue deux ans plus tard mais dont la fiche BEL comporte un visuel de hors-texte.


I Inédit, bien sûr... Ce bouquin (court roman ou longue nouvelle, c'est selon...) a été réédité en Folio.


Ainsi que ces textes plus qu'anciens, puisque écrits par Jules Verne, mais inédits au moment où Tardi en a assuré les illustrations. L'autre bouquin, paru quelques mois plus tôt, s'intitule Un prêtre en 1839.
I




Les textes des deux volumes sont aujourd'hui regroupés (la BEL n'a qu'un seul visuel des eo) dans un omnibus.
R

[The Got]

Superbe topo instructif Cabarezalonzo.

Jim Steranko a illustré un roman qu'il à lui même écrit et qui est sorti dans la collection "autodafé" des Humanoïdes Associés. En guise de cerise sur le gâteau c'est traduit par Jean Patrick Manchette le roi des polareux français.



Christophe Chabouté a aussi illustré un roman noir de James Crumley. Il s'agit de "Fausse Piste". Ce n'est pas de l'inédit car c'est pour la réédition en grand format chez Gallmeister.

CHABOUTE.jpg (36.99 Kio) Vu 144 fois

En effet auparavant ce livre était sortie dans la "Série Noire" et également en folio policier. Etant un brin gogo j'ai la version folio policier et bien évidemment celle illustrée par Christophe Chabouté. Me reste à choper en bonne état l'exemplaire de la Série Noire car j'aime bien ce livre de James Crumley.

[nexus4]

Les Fleurs du mal, mythique recueil de poésies signées Baudelaire, provoque le scandale dès sa première parution en 1857. Tonalité rompant avec le romantisme, structure du sonnet battue en brèche, obsession de la mort, exploration de la souffrance : le spleen baudelairien va durablement animer les conversations du monde littéraire... Après avoir exploré la vie du poète à travers Mademoiselle Baudelaire, alias Jeanne Duval, vénus noire au coeur de l'oeuvre de Baudelaire, Yslaire offre son inépuisable talent graphique aux Fleurs du mal.Illustrant les cent poèmes de la version de 1857, avant le procès retentissant de Baudelaire qui en fera écarter six parties jugées immorales, le grande maître de la BD moderne souligne de merveilleuse et vénéneuse manière toute la beauté, la profondeur et le mystère de l'art baudelairien. Le temps n'est rien pour les artistes qui, malgré la différence d'époque, finissent toujours par se rencontrer...