Alpaski a écrit:Jamais trop compris pourquoi on parlait de "course en tête" dans un set tant qu'il n'y a pas de break, mais bon.
Ocatarinetabelatchixtchix a écrit:Crampes pour Alcaraz. Je me disais aussi qu'avec les rallyes que Djoko lui faisait subir depuis le début du match, le jeune Espagnol n'arriverait jamais à tenir ce rythme sur 4 ou 5 sets.
pennybridge a écrit:Alpaski a écrit:Jamais trop compris pourquoi on parlait de "course en tête" dans un set tant qu'il n'y a pas de break, mais bon.
Ben pose-toi la question si tu préfères psychologiquement servir alors que tu es mené 0-1, 1-2, 5-6 (tant qu'il n'y a pas de break comme tu dis) et la pression sur tes épaules, ou si tu préfères servir à égalité pour mettre la pression à l'autre qui sera lui, mené.
Par "course en tête", on parle surtout de quel joueur met la pression à l'autre. C'est effectivement un avantage psychologique plutôt que comptable, tant qu'il n'y a pas de break.
Mais je peux te dire que le joueur qui est mené et doit se battre systématiquement pour ne pas avoir 2 jeux de retard s'il a des balles à sauver, est beaucoup plus éprouvé mentalement, que le joueur qui sert en premier et doit sauver des balles de break qui le ferait être mené d'un seul jeu, en attendant le service de l'autre.
pennybridge a écrit:Alpaski a écrit:Jamais trop compris pourquoi on parlait de "course en tête" dans un set tant qu'il n'y a pas de break, mais bon.
Psychologiquement, servir d'abord n'a rien à voir. Et si tu te fais breaker, tu sais que tu peux te rattraper, alors que si c'est l'autre qui sert en premier, tu es mené à chaque fois et dois constamment recoller au score avec une pression bien plus importante si l'autre a empoché sa mise en jeu. Car dans le 10ème jeu si tu te fais breaker sur ta mise en jeu, tu perds le set direct, sans possibilité de rebreaker derrière.
On parle de mener, pas d'avoir 2 jeux d'avance. Le terme "course en tête" est évident, pareil qu'aux échecs quand c'est toi qui décides de prendre la pièce et d'imposer ton rythme à l'autre, qui doit prendre la tienne pour équilibrer, quitte à prendre un piège derrière.
C'est aussi pour ça qu'il est primordial de pouvoir gagner le set sur le service de l'autre pour pouvoir dans le set suivant faire la course en tête et remettre la pression d'entrée.
Alors que si tu le gagnes sur le tien, c'est l'autre qui te met la pression ensuite. Ce qui explique que très souvent, le 2ème set s'inverse mentalement.
Idem pour les séances de pénalty ou si tu gagnes le toss, tu as un avantage mental évident de faire la course en tête... si bien sûr tu mets ton pénalty. Si tu le rates, la pression s'inverse car le tireur de la 2ème équipe a tout à y gagner, alors que si le 1er tireur l'avait mis, le 2ème avait tout à perdre.
En tir à l'arc, c'est essentiel également, si tu es 1er ou 2ème tireur...
Le Rescator a écrit:Cela rappele Zverev l'année dernière en moins brutal instantané. Alcaraz va-t-il réussir à revenir ?
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