Alpaski a écrit:Jamais trop compris pourquoi on parlait de "course en tête" dans un set tant qu'il n'y a pas de break, mais bon.
Psychologiquement, servir d'abord n'a rien à voir. Et si tu te fais breaker, tu sais que tu peux te rattraper, alors que si c'est l'autre qui sert en premier, tu es mené à chaque fois et dois constamment recoller au score avec une pression bien plus importante si l'autre a empoché sa mise en jeu. Car dans le 10ème jeu si tu te fais breaker sur ta mise en jeu, tu perds le set direct, sans possibilité de rebreaker derrière.
On parle de mener, pas d'avoir 2 jeux d'avance. Le terme "course en tête" est évident, pareil qu'aux échecs quand c'est toi qui décides de prendre la pièce et d'imposer ton rythme à l'autre, qui doit prendre la tienne pour équilibrer, quitte à prendre un piège derrière.
C'est aussi pour ça qu'il est primordial de pouvoir gagner le set sur le service de l'autre pour pouvoir dans le set suivant faire la course en tête et remettre la pression d'entrée.
Alors que si tu le gagnes sur le tien, c'est l'autre qui te met la pression ensuite. Ce qui explique que très souvent, le 2ème set s'inverse mentalement.
Idem pour les séances de pénalty ou si tu gagnes le toss, tu as un avantage mental évident de faire la course en tête... si bien sûr tu mets ton pénalty. Si tu le rates, la pression s'inverse car le tireur de la 2ème équipe a tout à y gagner, alors que si le 1er tireur l'avait mis, le 2ème avait tout à perdre.
En tir à l'arc, c'est essentiel également, si tu es 1er ou 2ème tireur...