Nirm a écrit:2fois2cinq a écrit:En fait la chronique me va à par la fin : "Pourquoi ne pas explorer d’autres manières de concevoir les différences, ne serait-ce que dans la complémentarité ?"
Je trouve ça super chelou de dire cela... vraiment. Comme si cela gênait que l'on retrouve toujours le thème de l'homosexualité dans ses BD... ou alors j'ai pas compris... je peut être mal interprété.
J'ai plutôt l'impression qu'il voit une redondance dans les angles avec lesquels elle aborde ses récits et qu'il aimerait qu'elle soit aussi dans la complémentarité plutôt que l'opposition ou l'absence.
Mouais, c'est quand même un peu voir le truc par le petit de la lorgnette...
Parce que bon, Tillie Walden, ses bouquins, c'est une histoire de famille bloquée dans un château face à la maladie, l'histoire d'une prise de conscience à l'adolescence de ce qu'on veut faire dans la vie, la décision d'aller chercher son amour aux confins de la galaxie, la fin d'une histoire d'amour, etc...
Réduire ça à "ça raconte toujours des histoires de deux lesbiennes, faudrait que ça change quoi zut", c'est un poil réducteur non ? Quitte à faire des rapprochements improbables, reprocher à l'auteur de raconter des histoires mettent toujours en scène des lesbiennes, ce serait comme reprocher à certains auteurs de ne plus faire de la bd comme il y a 40 ans, ou l'inverse.
Surtout qu'il n'y a aucun prosélytisme dans ses œuvres, et c'est ce qui en fait la force.