Monsieur Jean a écrit:Je ne crois pas que cette structure ait influencé Schuiten, mais j'ai toujours cru que c'était la version sphérique de la fièvre d'Urbicande.
ça fait penser à La Frontière invisible aussi, je trouve. Le bâtiment sphérique.
Monsieur Jean a écrit:Je ne crois pas que cette structure ait influencé Schuiten, mais j'ai toujours cru que c'était la version sphérique de la fièvre d'Urbicande.
nexus4 a écrit:Typiquement, quand je parlais de refaire le match, sans être forcément une source, cet extrait d'Ikiru de Kurosawa ne cesse de me faire penser à Urbicande :
http://nournours.wordpress.com/2010/06/18/to-live/
nexus4 a écrit:Quelques affiche de Schuiten :
Catherine Rivière a écrit:nexus4 a écrit:Typiquement, quand je parlais de refaire le match, sans être forcément une source, cet extrait d'Ikiru de Kurosawa ne cesse de me faire penser à Urbicande :
http://nournours.wordpress.com/2010/06/18/to-live/
C'est précisément à ce genre de case, que me fait penser la lithographie d'Escher
Monsieur Jean a écrit:Voilà
Monsieur Jean a écrit:Je ne crois pas que cette structure ait influencé Schuiten, mais j'ai toujours cru que c'était la version sphérique de la fièvre d'Urbicande.
nexus4 a écrit: Oui tout à fait, mis côte à côte, c'est saisissant. Mais difficile de trancher si c'est Escher qui a inspiré Schuiten ou bien l'histoire d'Urbicande qui a amené ce dernier à faire un dessin ressemblant. J'ai une théorie très personnelle qui voudrait que les oeuvres marquantes sont des mèmes qui sautent d'artistes en artistes, et parfois à travers le temps, qui fait un même motif se retrouve dans plusieurs époques, voir civilisations sans qu'il y a forcément de connexions directe (inspiration, copiage etc.). En gros deux artistes sur deux continents différents (avant internet ) à des époques différentes ont pu faire le même dessin sans se connaitre. Soit parceque c'est un mème graphique archétypal naturel (nombre d'or, fractals, coquillages, hélice genre ADN...) soit parce qu'un fil d'artistes s'est tendu entre les deux, amenant de l'un à l'autre un motif graphique comme une rumeur déformée. Ca ne m'étonnerait pas qu'on trouve un jour dans une grotte paléolithique quelque chose d'étrangement proche de la vague d'Hokusai.
nexus4 a écrit:Pour rebondir sur l'intervention du Jocker sur un autre sujet.
Inspiration du Piranese pour La Tour. L'hommage est d'autant plus évident que le héros de l'album s'appelle Giovanni Battista, qui est le vrai nom du Piranese.
Comme modele pour ce personnage, Schuiten avait pris le Falstaff d'Orson Welles.
Catherine Rivière a écrit:nexus4 a écrit: Oui tout à fait, mis côte à côte, c'est saisissant. Mais difficile de trancher si c'est Escher qui a inspiré Schuiten ou bien l'histoire d'Urbicande qui a amené ce dernier à faire un dessin ressemblant. J'ai une théorie très personnelle qui voudrait que les oeuvres marquantes sont des mèmes qui sautent d'artistes en artistes, et parfois à travers le temps, qui fait un même motif se retrouve dans plusieurs époques, voir civilisations sans qu'il y a forcément de connexions directe (inspiration, copiage etc.). En gros deux artistes sur deux continents différents (avant internet ) à des époques différentes ont pu faire le même dessin sans se connaitre. Soit parceque c'est un mème graphique archétypal naturel (nombre d'or, fractals, coquillages, hélice genre ADN...) soit parce qu'un fil d'artistes s'est tendu entre les deux, amenant de l'un à l'autre un motif graphique comme une rumeur déformée. Ca ne m'étonnerait pas qu'on trouve un jour dans une grotte paléolithique quelque chose d'étrangement proche de la vague d'Hokusai.
Escher est très antérieur à Schuiten. La lithographie en question de Escher est de 1952. Après difficile, de dire, si Schuiten a été inspire par cette lithographie, s'il la connaissait ou pas, ou si simplement, c'est un intérêt particulier pour ce genre de structure, qui est dans l'air du temps.
Et pour la vague d'Hokusaï, si on la retrouvait dans une grotte paléolithique, je dirais que c'est parce-que elle est quelque part dans l'inconscient collectif. Après, on peut ne pas aimer cette approche. Moi, j'y adhère. Je pense que dans l'inconscient collectif se trouvent des images archétypales, qui influencent les artistes de toutes époques et régions du monde, sans qu'ils aient eu connaissance des oeuvres les uns des autres. Je pense même que une image (peinture, sculpture, monument, etc), célèbre à une époque, puis tombée dans l'oubli, s'inscrit dans l'inconscient collectif, et ressurgit à un moment donné dans la production des artistes. tout ça comme un fil invisible qui nous relie, dont les artistes.
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