Re: Gaston Lagaffe : Le Dessin Animé !!! Bientot !?

[Allison]

Message précédent :
Si ça vous dit, Alexis Lavillat, le producteur du dessin animé nous a accordé une interview à l'adresse suivante:
http://www.bodoi.info/magazine/2008-10-10/gaston-lagaffe-adapte-en-dessin-anime/2641
Il raconte comment ile studio s'est servi des dessins mêmes de Franquin. Ils se sont constitués une base de données avec par exemple toutes les mains dessinées Franquin ce qui leur permet d'avoir plusieurs mouvements de main dessinés par Franquin lui-même.

Perso, je trouve le dessin animé vraiment intéressant et proche de l'univers de Franquin. C'est un peu rigide mais fidèle.

et puis la voix de Gaston (par Thomas Fersen) trouble (forcément c'est pas celle que j'avais en tête) mais Alexis Lavillat raconte pourquoi ils l'ont choisi. Et l'histoire est jolie...

[Brian Addav]

Il raconte comment ile studio s'est servi des dessins mêmes de Franquin. Ils se sont constitués une base de données avec par exemple toutes les mains dessinées Franquin ce qui leur permet d'avoir plusieurs mouvements de main dessinés par Franquin lui-même.

On a pas fusillé certains dessinateurs ayant avoué la même chose ?

[gill]

Petite auto-satisfaction personnelle :

Franquin avait tellement affiné le mouvement, dans ses BD, inspiré en cela des dessins animés de Walt Disney, que pour redonner de la vie à ces attitudes et expressions, il aurait fallu appliquer la technique la plus pointue (et donc la plus chère) du dessin animé : avec de vrais cartoonists de la grande époque qui feraient bouger chaque poil du perso avec un réalisme exacerbé typique !!! C'était impossible avec le budget prévu : la technique choisie ne permet donc que de maintenir l'impression de mouvement qu'avait exprimée Franquin sans avoir à la détailler au maximum : même à peine animés les persos de Franquin "bougent" comme s'ils étaient vivants !! (je ne sais pas si je me suis bien fait comprendre )

Réponse du réalisateur:

Pour réaliser un dessin animé, il faut une équipe d’une centaine de dessinateurs. Or je ne pouvais trouver autant d’illustrateurs ayant le talent du créateur de Gaston - à mes yeux le plus grand dessinateur ayant existé. Au lieu de redessiner Lagaffe, il fallait donc amener le mouvement à lui. Notre tâche a été facilitée par Franquin lui-même, car les mouvements de ses personnages sont très limpides et s’animent naturellement.

Et

Il nous est dit que ce procédé serait novateur et réalisé exprès pour Gaston Lagaffe, mais n'est-ce pas la même technique que "Mandarine and Co" ?

Réponse du réalisateur:

nous avons déjà adapté à l’écran la bande dessinée Mandarine & Co (de Jacques Azam, chez Milan). La fidélité au dessin original a été remarquée dans la profession.

[:ar sparfel:1] [:ar sparfel:1] [:ar sparfel:1] [:marion n:2] (promis : je ne savais rien de tout ça avant de lire l'article de Dodoï)

[RoAzHonEg]

[gill]

Ça y est ! Je viens de voir le premier épisode du dessin animé de GASTON à la TV !
(émission LUDO-VACANCES chez France3 vers 10h30, durant toutes les vacances de Noël)
Alors... heu... comment dire ?

Je maintiens que la technique d'animation est plutôt réussie et ne dessert pas trop le génial Franquin.
Et la matière scénaristique provient quasi-exclusivement des albums

C'est dans le montage que ça coince... un fouillis extraordinaire !

- Prunelle parle au spectateur du début à la fin de la série (générique compris)
- il n'y a pas de transition bien nette entre le générique et les dessins animés, ni entre les épisodes
- ces transitions sont présentées sous la forme de petits gags animés, assez longs, en noir et blancs
- des périodes fréquentes de rêves s'entremêlent entre les scènes, ajoutant à la confusion
- les chutes sont totalement gâchées par un rythme inchangé qui ne les met pas en valeur
- le tout à un rythme d'enfer qui ne laisse pas le temps d'apprécier l'humour (sensé faire "jeune", je parie...)

Par ailleurs, j'ai remarqué que :

- Prunelle montre le magazine Spirou comportant la demi-page de Gaston en couverture, mais le titre "Spirou", rouge sur fond rouge, est caché par une guirlande
- Le nom de Franquin, par contre, est répété plusieurs fois et bénéficie d'une séquence dédiée à la fin
- Gaston est bien belge : Prunelle affirme qu'il travaille "chez DupOUis"