Bon je lirai ce passage dans les jours semaines qui viennent
vincecarter a écrit:
Lidwine savait donc où il mettait les pieds dès le départ.
Donc, c'est encore moins excusable: s'être lancé dans une aventure d'ampleur "long terme"consciemment et ne pas assumer et assurer (mais, ceci dit comme je le disais auparavant, il y a les impondérables de la vie)
vincecarter a écrit:Ensuite, on ne peut pas comparer littérature et Bandes Dessinées pour la simple et bonne raison que ce sont deux médiats différents économiquement. Très rare sont les écrivains qui vivent de leurs plumes or un écrivain peut avoir un job d’appoint et écrire lors de son temps libre (c’est le cas de la très grande majorité des écrivains), en revanche un dessinateur ne peut pas vivre comme cela car les délais de parution entre les tomes seraient beaucoup trop importants. Il est donc « à la merci » des avances sur recettes payés par l’éditeur. .
Pour les écrivins, je dirais celà dépend de qui.... Amélie Nothomb ne fait rien d'autre(du moins à ma connaissance)... je ne crois pas que Emmanuel-Schmit ou Van Cauwelaert ont d'autres choses, hormis qqes passages télevisés rénumérés. De plus ils ne dépendent pas tous de leurs éditeurs ... il y les droits d'auteur Sassem/Sabam/Capac et autres....
Par contre c'est vrai que le dessinateur de BD (pas le scénariste, lui son boulot est plus rapide) fait un travail de longue haleine, qui peut être ingrat vu le nombre d'heure de labeur. Tout celà pour avoir qq'un qui lise leur fruits de 10 mois de travail intensif en 90 minutes (au plus) .... c'est un peu enrageur et doit être assez démotivant
vincecarter a écrit:Si l’éditeur décide de ne pas poursuivre une série, je ne vois pas comment le dessinateur pourrait matériellement la continuer. Je suis bien d’accord que c’est rageant d’avoir une série qui n’est pas terminée mais c’est la triste réalité
Donc, plutôt que de se plaindre sur les séries non finies (et on en voit des postes du type "pourquoi cette série n’est pas terminé ? Les auteurs feraient bien de se sortir les doigts du c#l pour me sortir le dernier tome"), mieux vaudrait encourager les auteurs qui ont la persévérance et le courage de finir une série : Je pense à Cécil qui a mis presque une décennie d’effort pour pouvoir sortir l’ultime tome du Réseau Bombyce.
Oui, c'est vrai que les séries arrêtées sont aussi le fait des éditeurs.... mais souvent parce que non-vendeuses.... Ici, dans le cas qui nous préoccupe, c'est une série qui fonctionne du tonerre et que l'éditeur ne comptait pas arrêter, bien loin de là!!
Et puis il y a aussi le cas de Bourgeon et Casterman, même si c'est différent, car c'est la lenteur, plus que l'abandon qui est en cause.... et Caster l'a payè cher aussi.... et pourtant je ne crois pas qu'ils avaient tort (mais Bourgeon non plus).
Mieux vaut tapis Persan volé que tapis volant percé (Uderzo.... et oui, pas Goscinny)