nexus4 a écrit:Les ventes de disques vinyles continuent d'augmenter grâce à la domination du streaming musicalLa RIAA affirme que les revenus du vinyle ont atteint 1,4 milliard de dollars aux États-Unis l'année dernière, le chiffre le plus élevé depuis quatre décennies.
Bien que les services de streaming continuent de dominer le marché de la musique enregistrée, les supports physiques ont encore une place importante dans ce secteur. L'industrie américaine du disque a déclaré dans un rapport annuel

DF] que les ventes de disques vinyles ont augmenté pour la 18e année consécutive aux États-Unis pour atteindre 1,4 milliard de dollars — le chiffre d'affaires le plus élevé pour ce format depuis 1984, lorsque les CD ont commencé à émerger.
Le vinyle a représenté près des trois quarts des revenus du format physique en 2024. C'est la troisième année consécutive que les expéditions de disques vinyles ont dépassé celles de CD : 44 millions contre 33 millions. Le fait que la RIAA ait pris en compte les chiffres de vente directement auprès des labels indépendants pour la première fois cette année a peut-être contribué à la position du vinyle. Et Taylor Swift a sortitrente-sixvariantesde son album le plus récent, The Tortured Poets Department , comprenant huit éditions vinyles.
Un truc intéressant sur ces chiffres :
Em 2020, just avant le COvid, j'ai pris part à un salon profesionnel des producteurs de disques vinyle aux US, organisé par le New Economist.
Le journaliste modérateur fait son intro, et annonce les chiffres de production , et là, le représentant d'une usine en Tchéquie lève la man et affirme que son usine à elle seule avait produit sur cette période un peu plus que le chiffre global annoncé. Le représentant de MPO (France) affirmait la même chose à son tour.
La conclusion est que l'industrie de la musique n'a pas les moyens adéquats pour mesurer ces chiffres.
Pourquoi? EH bien si dans l'article que cite Nexus ci dessus ils ont enfin commencé à compter les disques indépendants, essentiellement par des moyens d'agrégateurs, ils demeure profondément à côté de la plaque, car le mesure tourne toujours autour du code barre.
La réalité, constatée dans mon usine, est que la majorité des pressages sont entre 300 et 500 copies, et que près de 90% deds clients ne demandent pas de codes barre pour leur produit, ni en autocollant, ni n'en incluent sur l'impression de la pochette.
Pourquoi? Par ce qu'ils ont les moyens de distribuer et écouler leurs produits sans passer par les réseaux de distribution habituels.
J'avais eu l'idée d'un autre moyen de compter, plus réaliste, mais inaccessible pour un journaliste : Il existe 5 fabricants/fournisseurs des granulés de PVC utilisés pour la fabrication des disques vinyles (plus un pour la fameuse usine Tchèque). Ayant de bonnes relations avec les 5 (étant un des rares clients à m'être directement intéressé à la chimie du produit), j'ai pu avoir accès aux volumes annuels de vente de ce PVC, et ayant une idée très précise et professionnelle de la quantité réelle (et non optimale) de combien de disques produit, pour combien de tonnes, je suis arrivé à un chiffre inédit, mais que mes collègues ont trouvé très réaliste.
Et ce chiffre était 8+ fois supérieurs annoncé par ce journaliste spécialiste...
Cétait des chiffres pour l'année 2019, juste avant le grand boom du vinyle lié au Covid. Le journaliste avait annoncé une production mondiale de 22 millions d'unités, et mon chiffre était compris entre 165 et 180 millions.
Conclusion, les journalistes sont incapable de mesuré le marché, pas plus que les pros de la distribution. Les seuls qui le peuvent sont les professionnels de la fabrication, et ils n'ont manifestement pas d'intérêt ou de temps à consacrer à cela, au delà de leur cas particulier.