Que relisez-vous?

[Murakami]

Message précédent :

[Jclaude146]

Je me suis fais plaisir en relisant l'excellent maître d'armes de Parnotte et Dorison :

[herve26]

ce week end :

[pradomi]

Lecture de ce dimanche :

[mangela]

J’aime beaucoup le western, j’apprécie beaucoup Brüno
Me suis régalé

[Murakami]

[Aleksi]

Avant hier


Hier

[Aleksi]

Toujours aussi bon ! Cela faisait quelques années que je ne les avais pas relus et c'est toujours une claque !
Plus que les 3 derniers

[thyuig]

L'Afrique coloniale, pas un noir sinon une prostituée, on comprend vite le propos. Notre personnage principal se perd rapidement dans la touffeur de l'ennui tropical. Plutôt divertissant mais finalement assez creux, il y a peu d'enjeux.
Côté dessin c'est du Loustal. J'aime beaucoup ses atmosphères et ses décors, par contre j'ai toujours trouvé ses personnages affreusement laids.
Les récitatifs sont par contre particulièrement bien écrits.



(j'ai mis cette balise mais l'intégrale que je possède pourtant aussi chez Drugstore n'a pas la même couverture)

Récit très noir avec une narration en ellipse. Là aussi Mezzo dessine des personnages très laids - mention spéciale au Shérif et à l'agent du FBI. On flotte dans une atmosphère très redneck avec une volonté de jouer avec tous les archétypes de ce type de roman. La femme est une pute, le mafieux, dans sa dignité ne vaut tout de même pas une clopinette. Shérif pourri et histoire qui finit mal, on le sait depuis le début. A mon avis l'album préfigure un peu ce qui sera le premier tome de Tyler Cross même si l'histoire est pour le coup très différente, elle joue avec des personnages similaires. Par contre, Bruno rendra tout ça beaucoup plus limpide que Mezzo car sur cet album, les petites cases et la couleur assez sombre rendent la lecture un peu laborieuse.

EDIT : c'est cette couv que je possède

[Bolt]

Voilà la fiche:

Entre la "laideur" des personnages de Loustal et celle de Mezzo, mon choix est vite fait.

J'ai découvert un peu sur le tard les bouquins de Pirus / Mezzo, il y a un an ou deux, et les trouve plutôt exigeants et intenses à la lecture (particulièrement vrai pour le Roi des Mouches).

Loustal, je n'y arrive pas.

[Jey]

Plus de relecture depuis un moment car trop de lecture !
Mais j'ai des envies :


Et

et la suite

[herve26]

relu ce week-end (et je ne m'en lasse pas)

[Jey]

Le plomb dans la tête, j'ai re-adoré !
Rien que les titres unitaires des albums :
Les petits poissons
Les gros poissons
Du bordel dans l'aquarium
J'adore
Et puis des dialogues excellents.
Un bon moment

[thyuig]

Relecture hier soir de Léon la came. Je ne l'avais plus relu depuis son achat. Je crois qu'à l'époque j'avais été rebuté par le dessin alors que j'avais été épaté par celui de Foligatto.
25 ans plus tard le dessin me plait davantage, c'est plutôt la mise en couleur qui me dérange. Je trouve qu'elle noie l'ensemble dans une soupe (oups, le terme est violent) surnaturelle, ambiance fin du monde. Tout a l'air un peu fluorescent, radioactif. Ajouté à l'avalanche de traits dans le dessin, ça donne des planches parfois peu lisibles. C'est sans doute volontaire, j'en conviens, comme lorsque ce grand benêt de Geraldo-George veut montrer à Léon qu'il réussit à bander et qu'au dessin, effectivement s'il bande, on en voit rien. Ce côté sale m'a un peu gêné je l'avoue.
Pour le reste, la truculence et l'invention des patronymes, c'est un régal. Ça dézingue à tout va. Les hypocrites, prétentieux, snobinards, faux-derches, tout le monde en prend pour son grade ! Le ton est cynique en diable et l'humour fait souvent mouche. Le fait que Géraldo-George se fasse littéralement chier lorsqu'il est sous pression donne un l'ensemble un ton potache dont personnellement je me serais bien passé mais finalement, c'est aussi constitutif de l'histoire : cette haute société qui prend tout le monde pour son larbin, elle a ses tares, même si ça frappe ici l'un de ses membres les moins virulents.
Mention spéciale pour le père que De Crécy saisit avec violence. Sous ses traits il apparaît dans toute sa brutalité, le mec qui marche sur tout le monde, que rien n'arrête, le parfait criminel adoubé par le société, une sorte de Bernard Tapie avec les angles limés pour couper davantage, dans la carrure de Marlon Brando époque colonel Kurtz.

Au final un relecture et une redécouverte. Je comprends le succès de l'album à l'époque. C'est dingue de penser que son propos serait d'autant plus d'actualité dans la gabegie actuelle.

[karine]

depuis quelques temps je relis toutes nos BD ... dans l'ordre alphabétique de séries. Je ne déroge à la règle que pour lire une nouveauté dont j'ai déjà relu la série (ouf pour les arcanes du minuit-midi sinon je me serais retrouvée à lire le t15 qui vient de sortir que l'année prochaine )
Et comm je lis des romans aussi... je n'avance pas si vite que cela. Donc j'en suis encore dans les A ... Donc, là j'en suis à l'assassin royal T2


et j'ai toujours aucun doute que les romans sont supérieurs aux BD ...
Prochaine étape ... Astérix !

[stema33]

Pour le moment je suis dans la relecture de quelques excellents Riff Reb’s







Pour me mettre dans l’ambiance d’un de mes prochains achats


Avec ce T.2 qui arrive ...

[edgarmint]

Relecture hier soir de Léon la came. Je ne l'avais plus relu depuis son achat. Je crois qu'à l'époque j'avais été rebuté par le dessin alors que j'avais été épaté par celui de Foligatto.
25 ans plus tard le dessin me plait davantage, c'est plutôt la mise en couleur qui me dérange. Je trouve qu'elle noie l'ensemble dans une soupe (oups, le terme est violent) surnaturelle, ambiance fin du monde. Tout a l'air un peu fluorescent, radioactif. Ajouté à l'avalanche de traits dans le dessin, ça donne des planches parfois peu lisibles. C'est sans doute volontaire, j'en conviens, comme lorsque ce grand benêt de Geraldo-George veut montrer à Léon qu'il réussit à bander et qu'au dessin, effectivement s'il bande, on en voit rien. Ce côté sale m'a un peu gêné je l'avoue.
Pour le reste, la truculence et l'invention des patronymes, c'est un régal. Ça dézingue à tout va. Les hypocrites, prétentieux, snobinards, faux-derches, tout le monde en prend pour son grade ! Le ton est cynique en diable et l'humour fait souvent mouche. Le fait que Géraldo-George se fasse littéralement chier lorsqu'il est sous pression donne un l'ensemble un ton potache dont personnellement je me serais bien passé mais finalement, c'est aussi constitutif de l'histoire : cette haute société qui prend tout le monde pour son larbin, elle a ses tares, même si ça frappe ici l'un de ses membres les moins virulents.
Mention spéciale pour le père que De Crécy saisit avec violence. Sous ses traits il apparaît dans toute sa brutalité, le mec qui marche sur tout le monde, que rien n'arrête, le parfait criminel adoubé par le société, une sorte de Bernard Tapie avec les angles limés pour couper davantage, dans la carrure de Marlon Brando époque colonel Kurtz.

Au final un relecture et une redécouverte. Je comprends le succès de l'album à l'époque. C'est dingue de penser que son propos serait d'autant plus d'actualité dans la gabegie actuelle.

Je l'ai également relu avec un grand plaisir dernièrement et, comme tu le soulignes à ta manière, ça n'a rien perdu avec les années. Par contre, j'ai été bien moins enthousiasme pour les T2 et 3, comme quelque chose qui se serait perdu en route.

[Karzak]

Pour le moment je suis dans la relecture de quelques excellents Riff Reb’s

[Le gris]

Avec la sortie du prochain XIII, je me suis remis à la lecture de la série avec plaisir et j'en suis ici :

[herve26]

Dans des styles très différents, relu ce week-end:



et avant de lire le tome 2,j'ai relu

[Cabarezalonzo]

Je viens de relire le roman de Dorgelès dans sa version au Livre de Poche de 1968, strictement identique en présentation extérieure à l'édition de 1956, avec sa belle couverture du peintre Lucien Fontanarosa. Mon visuel est hélas réducteur puisqu'il ne permet pas de voir la peinture dans son ensemble, celle-ci s'étalant sur le premier et le deuxième plat.



Je voulais me remettre le récit et les protagonistes en tête (notamment pour ne pas me mélanger les pinceaux avec des souvenirs d'autres lectures comme "Le Feu" d'Henri Barbusse ou "La Peur" de Gabriel Chevallier) avant de découvrir la BD qu'en ont tirée Morvan et Percio, lesquels ont pris la liberté de bouleverser quelque peu l'ordre des chapitres du roman, d'en supprimer, et d'introduire dans leur BD Roland Dorgelès, lui-même, l'auteur qui aurait pu passer tranquillement la guerre peinard pour déficience physique s'il n'avait eu l'idée saugrenue de faire le forcing auprès du Tigre pour s'engager. Ce qui lui valut de connaître, comme ses compagnons d'armes, les affres et les souffrances de ceux qui sont montés au front lors du premier conflit mondial.

Je n'ai pas encore lu la BD mais les idées et trouvailles de Morvan et Percio sont séduisantes et plusieurs membres du forum ont fait de bons retours de lecture de l'album.